La nouvelle a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans le ciel plutôt serein du landernau politique malien : Magnan Diakité, 1er vice-président de la jeune formation politique, la Convergence pour le développement du Mali (CODEM) s’est éteint mercredi après-midi des suites d’une attaque cardiaque survenue en pleine réunion de l’instance dirigeante de son parti. Il avait consacré la matinée à ses activités professionnelles habituelles.
Cet ingénieur agro-économiste, qui avait fait sa formation de base en Algérie avant de décrocher un doctorat à Bruxelles (Belgique) exerçait ses talents au sein du Groupemement d’experts pour le développement rural et urbain (GEDRU).
Mort dans sa quarante sixième année, (il était né en 1964) il s’était déjà fait remarquer comme l’un des promoteurs du Parti pour la citoyenneté et la République (PCR) sorti du flanc du Mouvement citoyen et né de la conviction qui n’était pas alors partagée par tous que seul l’engagement au sein d’un parti formel, structuré et déterminé peut assurer la sauvegarde de l’héritage d’ATT. Il en sera le 1er vice-président avant de le quitter pour rallier la CODEM qui revendique elle aussi son appartenance à la galaxie ATT.
Magnan Diakité, qui affectionnait assurément les vices-présidences, avait occupé cette fonction au sein du Mouvement civique qui deviendra plus tard le Mouvement citoyen présidé par son camarade de lutte Hamed Diané Séméga. On remarquera une constante chez lui : il a toujours cru en ATT et a toujours évolué dans les structures se réclamant de lui. C’est dommage que le destin l’ait fauché quand il pouvait tant donner à son pays. Dors en paix, Magnan, et que la terre te soit légère.
A ta famille éplorée, à tes proches, à tes camarades de parti, la direction et le personnel de L’Indépendant et de Bamako-Hebdo présentent leurs condoléances attristées.