Notre collègue Karim Doumbia, journaliste sportif à l’ORTM, a piqué une crise dans la nuit du mercredi au jeudi 27 mai à 3 heures du matin, à son domicile sis au quartier Hippodrome extension. Transporté d’urgence à l’hôpital Gabriel Touré, on n’a pu que constater son décès. L’enterrement aura lieu cet après midi aux environs de 16 heures à l’Hippodrome.
Dans la matinée du jeudi, dès l’annonce de sa disparition, plusieurs personnalités de la République ont convergé vers le domicile du défunt pour aller soutenir sa famille. Et au nombre desquelles, le ministre de la Jeunesse et des sports, Hamane Niang, le chef de Cabinet du Premier ministre, Alhousseini Sow. Le Directeur général de l’ORTM, Sidiki Konaté, celui de l’Essor, Souleymane Drabo et de nombreux journalistes. S’y ajoute une foule de sympathisants et de nombreux anonymes.
Celui qui vient de s’en aller est né en 1951 à Bougouni. Il fréquente l’école fondamentale de Faraba de la même ville. Après le DEF, il est orienté au lycée de Badalabougou. Au terme d’un cycle secondaire bien fourni, Karim Doumbia est orienté à l’ENSUP. Destiné à une profession d’enseignant, Karim Doumbia est mordu par le virus du métier de journaliste. Une profession qu’il exerça à l’ORTM en animant des émissions sportives et le journal parlé à la radio. Il était aussi le présentateur du programme du Pari mutuel urbain à la télévision nationale.
Karim Doumbia était l’un des initiateurs de l’Association des journalistes sportifs du Mali (AJSM) dont il a assuré la présidence jusqu’à sa mort. C’est d’ailleurs au cours de son deuxième mandat qu’il a été arraché l’affection des siens.
Karim Doumbia laisse derrière lui une veuve et 6 enfants dont 2 garçons et 4 filles.
Dors en paix, Monsieur PMU!.
Abdoulaye DIARRA