Le monde des artistes attristé : Bako Dagnon tire sa révérence

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Bako Dagnon l’une des grandes voix de la musique malienne est décédée ce mardi 07 Juillet 2015 à 06 heures du matin à l’hôpital du Point G à Bamako.

La rédaction de maliweb.net présente  ses condoléances à l’ illustre disparue et que son âme repose en paix.

La Rédaction de maliweb.net


BAKO DAGNON

Biographie

La carrière de Bako Dagnon est unique : Une collaboration de vingt ans dans les années 70 avec l’Ensemble Instrumental National et quelques enregistrements sur cassettes au début des années 90. Elle a passé la plupart des 40 ans de sa carrière à chanter pour ses mécènes.
Et pourtant Bako Dagnon est une chanteuse qu’admirent les autres chanteurs.
Ses chansons sont ancrées dans l’histoire et la culture Mandingue. Elles font renaître les vieilles fables et les rendent résolument contemporaines. C’est pourquoi beaucoup des célèbres artistes de la musique malienne se tournent vers Bako lorsqu’ils ont besoin de renseignements sur l’histoire du pays – un témoignage qu’elle livre avec générosité, tout comme les anciens l’ont fait pour elle.
Ali Farka Touré admirait beaucoup son chant et la consultait souvent à propos de l’histoire du Mali lorsqu’il était à Bamako.

Banzoumana Sissoko, « le vieux lion », l’invitait régulièrement chez lui dans les années 80 pour chanter de vieilles chansons comme Janjon. Il pleurait et lui tendait un billet de 1000 Francs Maliens.

Jeli Bakari Soumano, feu le Chef des Griots du Mali, un homme extrêmement cultivé, appréciait grandement la sagesse de Bako ; elle était souvent à ses côtés lorsqu’il devait pratiquer des cérémonies rituelles.

Lorsque le producteur Sénégalais Ibrahim Sylla décide en 2003 de rassembler sur le disque Mandekalu (Syllart / Discograph) les meilleurs talents griots pour chanter les grands classiques, il fait appel à l’expertise de Bako pour interpréter les grands morceaux épiques tels que Nare Maghan ou Turamagan. Sa voix est le liant et la clé du succès de ce disque.

C’est pendant la conception de Mandekalu qu’on arrive enfin à la convaincre d’enregistrer son premier album : Titati (2007 Syllart / Discograph).

Sidi Ba, produit à Bamako et à Paris par Jean Lamoot (Salif Keita / Alain Bashung) est son deuxième album solo. Il a nécessité plus d’un an de production, un an d’allers et retours entre Bamako et Paris, d’échanges entre les musiciens maliens, colonne vertébrale de l’album et leurs comparses français interprétants les très subtils et respectueux arrangements de Jean Louis Solans et Jean Lamoot.

Histoires :

Bien qu’elle vive à Bamako depuis presque 30 ans, Bako continue à considérer son petit village natal de Golobladji, comme la source spirituelle à laquelle elle retourne s’abreuver dès qu’elle le peut.

Le village fut fondé en 1881 par un chasseur Fula nommé Nyakalemba Moussa Diallo. Le chasseur lui donna son nom qui signifie « tremper la peau de l’animal dans l’eau ». Le village se trouve au fond de la savane, à une vingtaine de kilomètres de Kita sur la route qui mène à la frontière Guinéenne, proche de la région de Biriko. Golobladji est peuplé de quelque 1500 âmes ; une piste coupe le village en deux. On trouve d’un côté les Fulas, qui sont des maîtres griots, de l’autre les Maninkas, dont sont issus les Dagnon.

Aujourd’hui encore, le village n’a ni eau courante ni électricité, ni téléphone ; pour passer un appel avec un portable, il faut quitter le village et se tenir en haut de la plus haute colline. Les seuls contacts avec le reste du monde sont la radio et les visites de parents venus de la capitale. Mais grâce aux Dagnon, Golobladji a une vie musicale particulièrement active, qui a largement contribué à la renommée de Kita comme capitale musicale.

Bako descend d’une longue lignée d’interprètes virtuoses et de joueurs de n’goni remontant au temps de Sunjata Keita, fondateur de l’empire Malien au début du XIè siècle. Les Dagnon (prononcer « Danyó ») sont considérés comme de « nobles griots ».

Dans les villages de la région, les Maninkas cultivent le riz et le millet qu’ils consomment et marchandent avec les Fulas contre la viande et le lait. Pendant la saison des pluies, les jeunes de Golobladji pratiquent le sansene, le labourage et le désherbage communal. Ils chantent des chansons pleines d’entrain accompagnées des djembés pour rythmer leur dur labeur.Lorsque le sansene a été particulièrement réussi, le nama, un masque qui représente le plus fort des jeunes fermiers – un masque fin décoré de coquillages, de miroirs et de trois cornes d’antilopes- vient danser, tournoyer et bondir comme un animal sauvage. C’est cette tradition séculaire qui fut l’une des premières expériences musicale de Bako.

Le grand-père de Bako, Bouloukoumba Dagnon, qui vécut jusqu’à 112 ans, fut le premier Dagnon à s’installer à Golobladji. Sa femme, Bako Diarra (dont Bako prit la succession) était une prise de guerre remportée d’une bataille victorieuse à Segou. Il la ramena vivre avec lui à Golobladji, ainsi que Saran, la femme qui tressait les cheveux de l’épouse préférée de Samory Toure. Aujourd’hui encore, les villageois sont fiers d’indiquer aux visiteurs la hutte ronde qu’habitait la coiffeuse dont la beauté était célèbre, et qui portait aussi le nom de Dagnon.
C’est dans cet environnement que naît Bako (vraisemblablement en 1953). Son père est un fameux joueur de n’goni et sa mère une grande chanteuse. Elle apprend son art de manière informelle auprès des Dagnon du village. Sa grand-mère lui enseigne les chansons mélancoliques de Segou, et son grand-père, les chansons des champs de bataille de Samory. De sa mère, elle apprend les chants ondulants et harmoniques de la Guinée.

Mais à l’âge de 7 ans, la tragédie s’abat sur la famille : sa mère, Djeli Fili Diawara, meurt soudainement. Son père, Tiemogoninkoumba Dagnon confie Bako à la femme d’un griot de Kita qui n’a pas d’enfants.

« Ce fut une période très dure pour Bako. Chaque jour, elle devait aller vendre des oranges sur le marché », raconte son frère aîné, Baîry. « Notre père pensait que la femme du griot apprendrait à l’aimer, mais en fait elle l’a très mal traitée, l’a battue et l’a même coupée avec des couteaux. Elle ne laissait même pas Bako chanter, mais Bako avait déjà appris des chansons au village, et elle chantait toute seule. »

Libérée de sa famille adoptive, elle étudie les tariku, les histoires précoloniales de l’empire mandingue avec le grand maître de chant Kele Monson Diabate dont les interprétations de l’épopée de Sunjata sont admirées à travers le monde Mande.

« J’ai étudié avec Kele Monson aux côtés de son propre fils, [l’écrivain] Massa Makan Diabate [l’auteur de L’Assemblée des Djins]. C’était un maître assez sévère. Je le suppliais de me donner des informations, mais il était peu disposé à le faire. J’ai fini par lui dire : « Un jour, tes histoires vont disparaître ; qui s’en souviendra si tu ne les transmets pas ? » Alors, petit à petit, il s’est mis à m’enseigner les tariku. »

« Le savoir, les tariku, les kuma koro (ancien terme) que je connais, je les ai tous appris de Kele Monson. Mais lorsqu’il y a plusieurs anciens dans un village, je fais le tour en leur posant des questions. Si six d’entre eux répondent la même chose, je sais que ce doit être vrai ».

Bako rit en racontant l’histoire de la première fois qu’elle a gagné une somme importante d’argent en chantant.

« J’avais un mécène à Kita du nom de Sayon Tounkara, qui m’a donné une vache et 50 000 Francs Maliens. Un second mécène m’a donné la même chose, plus 20 grammes d’or ! C’était beaucoup pour moi, à l’époque. J’étais si heureuse que j’ai couru chez Kele Monson pour lui montrer ce que l’on m’avait donné pour les tariku qu’il m’avait enseignés. Et vous savez quoi ? Il m’a demandé de tout lui donner sur-le-champ ! »

Puis Kele Monson lui enseigne d’autres tariku. « J’avais beaucoup de mal à les apprendre, mais j’ai persévéré. Il m’a même donné un remède spécial pour protéger ma voix et améliorer ma mémoire » – un privilège que peu de chanteurs ont reçu de ce grand ngara (maître).

« Une jelimuso [griotte] doit avoir confiance en elle, en son for intérieur, ce que l’on atteint grâce un véritable apprentissage ; elle ne doit jamais mentir, ni jamais porter de bijoux lorsqu’elle visite un mécène. De cette façon, elle sera récompensée pour son savoir et son talent, pas pour son apparence. Les bijoux sont éphémères, la connaissance de l’histoire et des chansons ne l’est pas. »

Dans les années 60, durant la première décennie de l’indépendance, la scène musicale du Mali se nourrissait de rencontres durant la « Semaine de la Jeunesse » qui avait lieu une fois par an au niveau local puis régional et national. Nombre des meilleurs chanteurs du pays ont émergé grâce à ces rencontres pour devenir de grandes vedettes.

Vers 1966, Bako Dagnon, encore jeune adolescente, fait sa première apparition publique à Kita, à la « Semaine de la Jeunesse » locale. Elle chante Yirijanko Le, un morceau Fula qu’elle interprète en Bambara. Cette chanson parle de femmes qui vont cueillir des oignons sauvages pour faire face à la famine, lorsqu’il n’y a pas de récolte de millet.

Pour cette chanson, elle reçoit un prix qui lui permet d’être sélectionnée pour la « Semaine de la Jeunesse » régionale de la province de Kayes l’année d’après. Elle y remporte un autre prix, puis elle participe à la compétition nationale. Elle est aussi régulièrement invitée à chanter avec l’Orchestre Régional de Kita, un groupe qui interprète des versions dansantes de morceaux Malinka.

C’est autour de cette période qu’elle effectue sa première visite à Bamako, accompagnée de la présidente de l’association de femmes de Kita, Mme Souko, une amie proche et un mécène. La scène musicale de Bamako est en pleine effervescence et offre de multiples opportunités à une jeune jelimuso qui souhaite montrer son talent. Bako et Mme Souko font le tour des fêtes de mariages et sa voix fine et claire est vite remarquée.

Au début des années 70, le Ministre des Arts, du Sport et de la Culture invite Bako à rejoindre le prestigieux Ensemble Instrumental National. L’EIN est composé à l’époque d’une quarantaine des meilleurs chanteurs et musiciens du pays et représente le Pays à chaque grande occasion. Même si elle continue à vivre à Kita, où elle est maintenant mariée et mère de famille, ses années passées au sein de l’EIN sont fondamentales pour elle. Elle y rencontre quelques-uns des musiciens les plus légendaires de l’époque, comme le joueur de kora Sidi Diabate, auquel elle fait référence dans son émouvante chanson Kono, et ajoute aussi beaucoup de nouveaux morceaux au répertoire du groupe, se forgeant ainsi une réputation de chanteuse savante.

La chanson qui la rend célèbre à travers le pays, Tiga Monyonko (« en épluchant les cacahuètes »), qu’on appelle simplement Tiga, parle d’une usine ouverte dans les années 60 à Kita pour fabriquer de l’huile et de la pâte d’arachides.

« Certaines personnes étaient contre l’ouverture de l’usine. Ils se disaient que l’usine risquait de leur voler leur travail. Tous les griots de Kita furent invités à composer une chanson qui parlerait de l’usine pour l’inauguratio. On nous montra les machines. Quand j’ai vu la facilité avec laquelle les machines épluchaient les cacahuètes et les transformaient en huile et en pâte que les femmes utilisent pour faire la cuisine, effectuant un travail qui prenait des heures à faire à la main, une chanson m’est venue en tête : « Salut, les fermiers de Kita, vous qui travaillez dans les champs ! Cette usine est votre amie et votre alliée, pas votre ennemie. Vous aimerez cette usine, vous les fermiers et les travailleurs, comme une vieille amie. »

Si l’usine est le symbole d‘un Mali nouveau et moderne, l’idée qu’une jelimuso écrive une chanson pour en faire l’éloge l’était aussi. Le refrain entraînant et les harmonies ondulantes rappellent celles des chansons d’amour jouées à la guitare à Kita. Elle l’enregistre pour la RTM, la radio nationale, et la chanson remporte un succès immédiat. Bako a enregistré une nouvelle version pour l’album Sidi Ba, dans laquelle, suivant la parfaite tradition griotte, elle remercie ses mécènes et les gens qui l’ont soutenue dans ses premières années à Kita, comme Mme Souko qui l’a amenée à Bamako pour la première fois, et Sayon Tounkara celui qui lui a donné la vache et les 50 000 Francs Maliens.

En 1978, elle voyage à l’étranger pour la première fois avec l’EIN : en Corée et en Chine.

« J’ai été surprise de constater les similitudes entre la musique Chinoise et la musique Bambara. Ils nous demandaient de chanter des chants Bambara et les imitaient à la perfection. Et j’ai appris l’hymne national Coréen, je m’en souviens encore. »
Et de le chanter mot pour mot.

« En Chine, nous avons été invités à chanter pour Mao », se souvient-elle. C’était pendant la révolution culturelle, mais cela ne l’empêchait pas d’apprécier les musiques venues d’ailleurs.

« Moussa Traore (le Président du Mali de l’époque) avait offert à Mao une marmite de style Malien en or massif. On m’a demandé de chanter en solo pour le Président Mao, et qu’est ce que j’ai chanté ? La chanson sur l’usine de cacahuètes, bien sûr ! »

En 1980, avec maintenant quatre enfants, elle s’installe à Bamako pour pouvoir se consacrer plus pleinement à l’EIN.

« J’ai passé la plupart des années ’80 avec l’EIN, de bonnes années, jusqu’à ce que j’aie un gros accident en rentrant de Djenne avec le groupe. J’ai été gravement blessée et traumatisée – j’ai encore très peur en voiture. Je l’ai pris comme un signe qu’il fallait que je parte en retraite anticipée de l’EIN ».

Le Mali traverse une période difficile durant la fin des années 80. La corruption fait rage au sein du gouvernement de Moussa Traore, beaucoup de fonctionnaires ne sont pas payés durant des mois et l’EIN n’est plus que l’ombre de lui-même alors que nombre de ses meilleurs musiciens sont partis entreprendre des carrières solo.

En 1990, Bako signe un contrat avec un producteur du Liberia et enregistre sa première cassette. Il a entendu sa chanson Tiga et veut qu’elle l’enregistre avec le jeune Ballake Sissoko à la kora et Fousseyni Diabate de Kita à la guitare.

Une seconde cassette est enregistrée avant que la guerre au liberia fasse disparaître label et producteur…
Bako n’enregistrera plus jusqu’à Mandekalu et ses deux albums solo, qui lui offrent enfin la notoriété internationale que sa voix tellement unique mérite depuis si longtemps.

« Depuis toutes ces années », dit-elle, « je survis grâce à la bonne volonté et la générosité de mes mécènes. Vous voyez ce toit au-dessus de ma tête ? Je l’ai bâti grâce à l’argent qu’ils m’ont donné. Il est temps pour moi d’enregistrer à nouveau, mais j’ai toujours une profonde loyauté envers mes mécènes ».
Parmi lesquels on compte quelques-unes des plus grandes figures du Mali.

« Je ne chante pas pour n’importe qui. Seulement pour ceux que je connais bien. J’ai toujours partagé tout ce que mes mécènes m’ont donné, et c’est pour cela que Dieu a été généreux avec moi. »

Elle vit dans une grande maison en béton de deux étages dans l’ouest de Bamako avec ses trois fils, leurs femmes et leurs enfants, et les parents de passage dans la capitale.

Son nouvel album Sidi Ba reflète sa vie : il concilie le moderne et l’ancien, et les différentes formes de griots maliens qu’elle rassemble avec son style inimitable et irrésistible.

« Plus personne ne veut étudier le véritable jeliva (l’art des griots). J’appartiens à la dernière génération des griots qui passent plusieurs heures par jour avec les maîtres des tariku » dit Bako. « Si vous désirez connaître les secrets du Mandé, il vous faudra vous rendre dans les lieux d’où proviennent les histoires. J’y ai été, pour étudier avec les anciens. »

Elle ajoute :
« Si tu sais qui tu es et d’où tu viens, tu ne feras jamais rien de mal. Le jeli qui connaît vraiment son art te dira : « tu es ceci ou cela, ton père a fait ci, ton grand-père a fait ça, donc tu n’as pas le droit de mal te conduire. » Si vous voyez quelqu’un commettre un acte répréhensible, il ne faut pas avoir peur de lui dire : « ce que tu fais n’est pas digne de ta culture, de ton pays. » »

Elle est à l’aise dans tous les différents styles régionaux de Mandé – du style de son Biriko natal (dont il existe très peu d’enregistrements), jusqu’au son lyrique de la musique Malinke de Guinée ou le style pentatonique et minimal Bambara de Segou. Elle connaît les liens de chacune de ces traditions avec les terres dont elles sont issues.

Au delà du répertoire classique et moderne, elle compose ses propres chansons, des commentaires subtils et souvent gais sur la société d’aujourd’hui.

Elle s’inspire des chansons rythmées qu’enfant, elle chantait en travaillant les champs ; des morceaux du troubadour qui jouait de la calebasse ; des récits que les chasseurs rapportaient le soir aux enfants du village ; des comptines que les jeunes filles jouaient au clair de lune ; des chansons d’amour jouées par des guitaristes de Guinée pour le départ des jeunes mariées vers leur nouveau foyer, et qui faisaient fondre tout le monde en larmes.

Lucy Duran. (accent-presse.com)


 

 

Bako Dagnon dans “A YE TIGA MOGNONKO” (Ensemble Instrumental)

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=e8edrARgAeg[/youtube]

“TITATI”

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=itQbuSkpyYU[/youtube]

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112 COMMENTAIRES

  1. le mali vien de perdre un grand arbre.le cervau vivante de la musq malienn y comprit afrcaine. Bako paix dor en paix que ton ame repose en paix au non du prophet mohamed paix et salue sr lui.la culture malienne a perdue un pied .

  2. dés qu’une griotte disparait (comme c’est le sort de chaque etre humain ) vous parlez de votre culture qui disparait 😉 😉 😉 😉 😉 ………………Mais quelque a t’il pensé que le jour ou le Mali sera devenu un état islamiste ,ce sera comme si vous n’aviez jamais eut de culture

  3. Je me suis fait allumé comment souvent par mon commentaire sur cette article . Comme nous tous cette dame était appelée a mourir un jour ,et sans doute sa vie a t’elle été plus heureuse et moins pauvre de celle de milliers de maliens 💡 💡 💡 💡 💡
    Depuis hier il y a plus bas un article sur 49000 réfugiés maliens en Mauritanie qui risquent de mourir de malnutrition , mais là pas un seul commentaire , tout le monde s’en fout 👿 👿 👿 👿 👿 👿
    NE VOUS SENTEZ VOUS PAS COUVERTS DE HONTE ❓ ❓ ❓ ❓ ❓ ❓ vous ne méritez pas qu’on s’interesse à vous ,vous n’etes que des médiocres juste bons a faire la chasse aux albinos pour avoir une bonne place ou gagner de l’argent , sorciers de pacotille 👿 👿 👿

    • Toi tu es perdu dans le désert 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 Au lieu de t’apitoyer sur ces compatriotes qui ont opté pour l’exil, ne ferais-tu pas mieux de les convaincre à rentrer au bercail pour celler la paix.
      Ce que tu ne dis pas, c’est qu’il n’y a pas de sonrhaï encore moins de peulh en Mauritanie comme réfugiers. Alors qui sont-ils? Informez nous Blanche Neige.
      VIVE LA REPUBLIQUE

    • Reconnaitre les mérites de quelqu’un est un acte de noblesse dans notre culture. Et ce ne sont pas tes commentaires désobligeants qui vont nous en faire changer.
      Quant aux Maliens qui sont réfugiés hors du pays, ils ont été trompés par des personnes malhonnêtes comme toi qui leurs ont fait des promesses qu’ils savaient pertinemment ne pouvoir tenir. Ils sont majoritairement Touaregs et ne se reconnaissent pas de ce Pays. Tous ceux qui se reconnaissent Maliens sont restés dans le pays et on fait face à l’adversité avec leurs compatriotes de tous bords. Nonobstant, le Droit international fait obligation à la Mauritanie de leur venir en aide de même que le HCR et autres structures de prise en charge des réfugiés. Dire que nous ne nous intéressons pas à leur sort est à la fois malhonnête et indécent.
      Moi internaute, que puis-je faire pour 50 000 réfugiés hors du pays ? Compatir à leur sort publiquement résout en quoi leur situation ? Parler de leur difficultés sans pouvoir y remédier de quelque façon que ce soit n’est pas de notre culture. Si tu nous connaissais mieux tu saurais que nous Maliens ne sommes pas de cette trempe, à s’apitoyer inutilement sur des situations que nous ne pouvons améliorer. Les autorités font ce qu’ils peuvent pour tous les Maliens de l’intérieur comme de l’extérieur. La situation pourrait être améliorée certes, mais nous faisons avec nos moyens. Alors de grâce, laisse nous respirer. Il n’y a pas quelqu’un dans le besoin là où tu es ? Que fais-tu pour lui ? LOL

  4. Dors en paix, une vraie de vraie …griotte DIGNE au dessus de la mêlée des djélidenews de maintenant AVIDES CUPIDES et mal formées. Après le grand vieux DJELIMADY SISSOKO de l'Ensemble Instrumental tu resteras la référence du MALI éternel.

  5. Paix à son âme.
    Comme elle, beaucoup des gens sont morts avec l’amertume de voir leur cher Mali dans cet état.
    Il n’y a pas si longtemps, elle demandait à la télé où sont passés les hommes du Mali. que si il n’y avait plus d’hommes au Mali, qu’on lui remette une arme pour qu’elle aille se battre au nord.
    Et bien je lui dit ceci “ni i siranen i yé saladé, ni ima siran i yé saladé, alow mandon siran te saya sa den den ndogô farignala” et c’est valable pour nos militaires, nos hommes politiques ainsi que nous mêmes.
    Mes condoléances à toute sa famille.

  6. Dors en paix notre maman; le peuple malien et l’Afrique vous rends hommage pour tous ceux que vous avez fait. Allah KA idayoro suma

      • Hé oui Titati!!!! Mon frère Yugubané, si tu pouvais interpréter cette mélodie en lui rendant toute sa saveur des années 1967. La génération de Bako a chanté cet air pendant les représentations théâtrales de fin d’année scolaire à Kita et autres grandes écoles fondamentales du Mandé profond. Je me rappelle bien d’un certain Kibili Demba d’alors qu’on appellait affectueusement “Kibol” qui convolera en seconde noce avec Bako Dagnon que tout Kita admirait par son esprit éveillé pour les arts et les chansons tarditionnelles. Quelque peu fraternellement concurrencée par une certaine Dogomani Dagnon de Djiwoyo, Bako est un exemple pour la jeune génération. Allez demander un Adama Yalomba Kouyaté. Notre dernière rencontre fut à ton domicile au Badialan II près du marigot Djafarana Kô. Ce jour ton franc parler et ton attachement à la culture malinké m’a frappé et j’ai compris que mon reportage avait tout son sens. J’ai alors déduis pourquoi certaines divas du mandé profond t’étaient attachées. Dors en paix ma griotte de tous les temps. Des forêts lointaine de Wandan, de Kirikoroni, de Galé dans le Gadougou, du Madougou, du Gangaran et de Briko on se souviendra de toi. Ha Bako, tu auras marqué ton temps. Tu n’étais pas celles qui de par métier de chanteur visaient leur pain quotidien dans le mensonge en louant les non méritant de la gloire Non!!!! De la même philosophie qu’une Kandia Kouyaté, Binta eT Sanoungouè Diabaté de Kéla, Ami Koita de Kirina dans le Ballaouléna, Kanimba Oulé de Bourénfè descendante de Djemori et aussi Nènè Sarama. Toutes se souviendront de toi. Que ton âme soit emportée au paradis. Dieu est grand. C’est de Lui que nous venons et c’est de Lui que nous retournerons. Merci encore Bako sponsore de la SEPAMA de Kita (après toi les malinkés décortiqueront et croqueront l’arachide) “Am bè bè tika mognonko, kè tila ka tintin”.
        VIVE LA REPUBLIQUE

  7. A ce grand jour du mois de ramadan, Bako DAGNON s’en est allée avec sa dignité, son patriotisme et son humilité. Je me souviendrai toujours de cette émission au cours de laquelle, tu nous disait:”Qu’une griotte éduquée ne peut pas se parer de grands bijoux en or plus que son Djatigui et aller demander de l’argent à ce même djatigui…” Bako DAGNON, tu as vraiment fait honneur à tes origines et à ta famille. Dors en paix en ce jour bénit du mois de ramadan. Que Dieu LE TOUT PUISSANT nous pardonne nos péchés. Et Qu’IL t’accepte dans son paradis avec tous les autres musulmans. Amin.

  8. Repose en paix maman Bako!
    L’envie de demeurer Malien nous colle à la peau en t’ecoutant.
    Merci pour ces moments si riche !
    Allah ka i da yoro soumaya.
    RIP

  9. dieu est grand nous mourrons tous un jour ,tu na jamais changer tu est resté toujours simple est naturel je demande a dieu que ton âme se repose en paix .le peuple t' oubliera jamais.

  10. PAIX A SON AME!!! LE MALI TOUT ENTIER SE SOUVIENDRA TJRS DE VOUS!!! DE VOTRE CHANSON “KANIMBA” TIREE DS LES PROFONDEUR DU MANDE…

  11. NÉ YÉ SALIMOU HAIDARA YÉ. NÉ BI DOLO BILA SISSAN, PÉOU PÉOU.
    JE SUIS SALIMOU HAIDARA. JE LAISSE L’ALCHOOL TOUT DE SUITE ET
    POUR TOUJOURS.
    RIP TRES CHERE ET ÉTERNELLE BAKO DAGNON ! TA PLACE EST Á COTÉ
    DU SEIGNEUR TOUT PUISSANT!

  12. Elle était l’une des rares griottes qui respectait la tradition de griots. La plupart de nos griottes de nos jour développent des valeurs qui n’ont rien de malien à plus forte raison de griot quand on se dit que c’est le griot ou la griotte qui est censé défendre nos coutumes mieux que quiconque. La dérive que connait le Mali touche à tous les domaines. Va en paix BACO !

  13. C’est triste ,c’est vraiment triste. Mais qu’est ce qu’on peut faire contre la volonte du tout puissant Allah?Rien. Qu’allah le tout puissant vous accueille dans son vaste paradis.Dors en paix Maman.

  14. Je présente me condoléances les plus attristées à la famille de la défunte . Que son âme repose en paix et au paradis . Que la terre lui soit légère .
    Bako Dagnon était unique dans son genre et dans son style .
    Elle avait une voix à nulle autre pareille , une voix inimitable pleine de profondeur et de sens . Une voix qui nous faisait vibrer et qui continuera à nous faire vibrer jusqu’aux entrailles . C’est avec une grande tristesse que nous apprenons la mort d’un des grands poids lourds de la musique manding en particulier et de la musique malienne et africaine en général . Merci Bako Dagnon pour avoir donné tant de bonheur , de joie immense et de plaisir autour de toi avec tes chansons . Nous ne t’oublierons jamais , reposes en paix .

  15. Paix à l’âme de l’illustre disparue, que le tout puissant t’accorde sa grâce et t’accueille dans son paradis éternel.

    On appelle de pareils gens des dignes fils du pays, une vraie patriote

  16. Merci pour tout, Bako. Que Seul Lui Dieu t’accorde son Paradis à cause du dernier Paraclet Mouhammad (ps)

    • @asSO…………………………..je croyais que le paradis était réservé aux fous d’Allah qui veulent rejoindre les 1000 vierges 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 ta griotte elle n’était pas lesbienne quand meme ❓ ❓ ❓ ❓ ❓ ❓ ❓ ❓ ❓

      • Blanche neige, jusqu’à la preuve du contraire, personne ne peut rien pour toi car c’est dieu qui t’es égaré. Même certains animaux sont touchés par la disparition d’un de leurs. Que tu ne sois pas affecté par cette disparition, n’étonne personne qui habite en France (perce que j’ai appris le décès de mon voisin de même immeuble 2 mois après ) mais de là à se montrer plus bas que les animaux ? ??
        Un conseil, quand comme tu manques d’intelligence, mieux vaut t’exprimer peu.

  17. RIP Bako Dagnon!Elle était la griotte attitrée du président IBK de qui elle a même chanté le “fassiya”!Que dieu l’accueille dans son paradis. 😥 😥 😥 😥 😥

  18. INA LILAHI WA INA ILEYHI RAJI OUNE REPOSE EN PAIX CHERE MERE .QU’ALLAH VOUS ACCUEIILLE DANS SON PARADIS.

  19. c’est fou comme les maliens sont friands de condoléances 😉 😉 😉
    L’assassin c’est comme toujours l’Hopital du POINT G 😥 😥 😥

    • BN,
      Please.
      Tu es vraiment malade.Une maladie qui ne dit pas son nom,
      Y a t-il un rémède contre la mort ?

  20. RRR.III.PPP.
    IL y a un temps pour naître et un temps pour mourrir.
    “Et les morts ne sont morts…”!!
    Selon des philosophes grecs: le but même de la vie est la mort. 😈

  21. Nous sommes pour Allah , nous retournerons a lui afin qu’Il juge tout un chacun de ses actes, espérons que notre regrettée est prise en compte parmi celles et ceux du paradis éternel . Que Allah le fasse a cause de sa miséricorde et l’amour de son prophète Mohamed (pbsl)

  22. En ma qualité de membre actif de l'Association HORONYA et Bako Dagnon membre d'honneur de cette même Association je présente mes condoléances pour sa disparition
    et que son âme repose en paix.

  23. « la mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; on a beau la prier, la cruelle qu’elle est se bouche les oreilles et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane où le chaume le couvre est sujet à ses lois, et la garde qui veille aux barrières du Louvre n’en défend point nos rois. De murmurer contre elle et perdre patience il est mal à propos ; vouloir ce que dieu veut est la seule science qui nous met en repos. » François de Malherbe.

    Dans de pareil cas il faut réciter ” AL-‘IKHLAS = La foi Pure et Exclusive; Sourate 112, 4 versets; Au nom de dieu, clément et miséricordieux, 1. dis, lui Allah est unique, 2. dieu, l’absolu, 3. il n’engendre pas, il n’est pas engendré, 4. et nul n’est égal à lui “. Fin de citation. Amen.”
    Que la terre soit légère à cette femme d’une très grande notoriété.

  24. Toute âme gouttera la mort; mes sincères condoléances , elle est restée elle même

  25. INA LILAHI WA INA ILEYHI RAJI OUNE!!!!!!!!!!!!!!!
    ALLAHOUMA AGHVIR LEHA WA ARHAM HA!!!!!!!!!!!!
    Mes condoleances aux membres de la famille de la defunte. Que le tout puissant Allah l’accueille dans son paradis!!!

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