Fatoumata Touré dite Fantani est retournée, le mercredi 03 décembre, à Dieu, le tout puissant. Née le 30 mai 1964 à Bozola(quartier populaire de Bamako), elle est montée, à très bas âge sur la scène artistique. Elle n’avait que 10 ans en recevant son premier titre de « meilleure soliste et danseuse » pendant les biennales artistiques et culturelles du Mali. Elle a dès lord joué sur plusieurs scènes maliennes et africaines.
Au Marché des Arts du Spectacle Africain (MASA), en 1997, Fantani, accompagnée de son groupe, a fait de belles prestations et produit son tout premier Album titré : « N’tin Naari ». Cette fantastique œuvre de Fantani lui a valu la distinction de Meilleur album et aussi de Meilleure vente. Ayant obtenu le titre de Meilleure artiste au Mali, la Diva malienne a fait un impressionnant périple musical, en 1998 et 99, dans des festivals de plusieurs pays européens dont : le Festival d’Angoulême, le Festival des Francophonies de Limoges, le Festival de l’Hippodrome de Douai, le Festival Paroles d’Hiver en Bretagne, le Festival « Le Mali en Scène » à Paris et chante dans Fura, opéra mandingue, aux Pays-Bas.
Depuis quelle a mis sur le marché son deuxième album intitulé : « Bosola » en 2000, Fantani, la femme chérie de notre Guimba national, a été sollicité par les grands producteurs de spectacles du monde. Ainsi, elle chanté au Théâtre 71 à Malakoff et au Théâtre du Kremlin-Bicêtre. Elle s’est produite au cabaret Maliba à New York et a participé à plusieurs autres spectacles artistiques.
« Benkan » est le titre de son troisième album sorti en 2002. Cet autre fruit de sa création artistique a refait de Fantani la Meilleure artiste au Mali et lui a redonné l’occasion de faire d’autres tournées malienne, africaine et mondiales.
« Je suis une artiste chargée d’une mission, celle de défendre les femmes et la paix dans mon pays », a-t-elle dit.
Dors en paix, Fantani ! Mission bien accomplie.
Lacine Diawara, journal Option.