La presse sénégalaise en deuil : Mamadou Salif Diallo tire sa révérence à 53 ans !

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Le journaliste sportif sénégalais, Mamadou Salif Diallo a tiré sa révérence, le lundi 31 octobre 2022 à l’âge de 53 ans dans un hôpital à Dakar. Un vibrant hommage a été rendu à ce diplômé de la 26e promotion du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) pour services rendus au sport.

C’est avec consternation que le monde du sport et de la presse sportive a appris, le décès brutal du journaliste sportif sénégalais Mamadou Salif Diallo, survenu le lundi 31 octobre 2022 dans un hôpital à Dakar. Il fut chef du service des sports de l’Agence de presse sénégalaise, coordonnateur général du Réseau des journalistes sportifs de la Fédération atlantiques des agences de presse africaine (RJS-Faapa), créé en mai 2022 et membre de la Commission média de notre organisation, la Confédération africaine de football (Caf). Et il a couvert plusieurs événements sportifs africains et mondiaux notamment la Coupe d’Afrique des nations (Can), la Coupe du monde et des Jeux olympiques.

Mamadou Salif Diallo sera un grand absent à la Coupe du monde 2022 dont le coup d’envoi sera donné le 20 novembre prochain au Qatar avec les Lions de la Teranga du Sénégal.

Dès l’annonce du décès, le président de la Fédération malienne de football, Mamoutou Touré dit Bavieux, a présenté ses condoléances à la presse sportive sénégalaise et à la famille du défunt. “J’ai appris avec consternation et tristesse le décès du journaliste sportif sénégalais, Mamadou Salif Diallo, survenu ce lundi 31 octobre à Dakar. Membre de la Commission média de notre organisation, la Confédération africaine de football, sa disparition est une énorme perte. Au cours des rencontres que nous avons eues lors de la dernière Can Cameroun 2021, je garde de lui l’image d’un homme ouvert d’esprit et très rigoureux. Je présente à sa famille durement éplorée, à la presse sénégalaise ainsi qu’à la Fédération sénégalaise de football mes condoléances les plus attristées. Je prie Allah SWT de l’accueillir parmi les Bienheureux !” Propos de Bavieux Touré.

“La faucheuse a encore frappé. Notre ami, frère et confrère Mamadou Salif Diallo (Zale) s’en est allé de suite d’une maladie. C’est une réelle perte pour l’humanité, pour notre réseau et le journalisme globalement. En mon nom et au nom du Réseau des journalistes sportifs des agences de presse africaine qu’il coordonnait, je présente mes condoléances à sa famille, amis et confrères. Que le Tout-Puissant nous donne la force de surmonter cette nouvelle épreuve. Nous craignions le pire en ayant perdu tout contact avec lui, fin septembre. Des nouvelles rassurantes sur nous parvenait ici là, mais on ne t’a jamais retrouvé. Si dynamique que tu étais. Mais ainsi est faite la vie. Avant qu’il ne parte pour ce long voyage, notre regretté Salif et moi avions travaillé sur un plan d’action devant permettre de dynamiser le Réseau et la présence des journalistes sportifs africains dans les événements majeurs. Cette œuvre sera poursuivie, si Dieu le veut”, a souligné le secrétaire général du Réseau des journalistes sportifs des agences de presse africaine, Sidy Mohamed Dembélé.

                                                                                       

 El Hadj A.B. HAIDARA

 

Disparition : La Caf attristée par le décès de Mamadou Salif Diallo ! 

La Confédération africaine de football (Caf) est profondément attristée par le décès du journaliste d’origine sénégalaise Mamadou Salif Diallo, survenu cette semaine. L’instance a publié, ce mardi, un communiqué pour déplorer la disparition de ce grand reporter qui repose désormais au grand cimetière musulman de Vélingara (Sud). Salif Diallo, qui était le chef du département des sports de l’Agence de presse sénégalaise (APS), était également un collaborateur du site officiel de la Caf, CAFOnline.com, jusqu’à son décès.

Le secrétaire général de la Caf, Veron Mosengo-Omba, a salué l’impact de Diallo sur le journalisme de football africain, en louant son dévouement au jeu sur le continent.  “Salif nous manquera, son altruisme et son dévouement au football africain nous manqueront. J’ai beaucoup de bons souvenirs de lui, notamment notre première rencontre il y a de nombreuses années à Dakar. Lors de cette rencontre, il était clair que Salif était éthique, juste et robuste. Il posait les questions qui devaient être posées, sans malice. Il vivait le football africain alors que nous avons désespérément besoin de nombreuses personnes comme lui pour changer l’image de notre continent. Nous présentons nos sincères condoléances à sa famille, ses amis et ses collègues”, écrit Mosengo-Omba.

 

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