Le vendredi 10 mars 2017 va marquer l’histoire du Mali. En effet, ce vendredi noir, la nation malienne a perdu deux de ses dignes fils : le général Kafougouna Koné a déposé les armes au moment où Albakaye Ousmane Kounta cassait sa plume.
Kafougouna Koné est un militaire et homme politique malien, né en 1944 à Fourou, dans le cercle de Kadiolo (région de Sikasso au sud du Mali). Après des études secondaires au lycée Technique de Bamako, il poursuit son cursus à l’Ecole militaire interarmes (Emia).
En 1991, il est chef d’état-major de l’armée de terre au moment du coup d’Etat militaire d’Amadou Toumani Touré contre le régime dictatoriale de Moussa Traoré. Il est nommé ministre de la Défense pendant la transition (1991-1992).
En 1992, il est nommé ambassadeur en République populaire de Chine. En 2001, il est nommé Délégué général aux élections (DGE). Suite à l’élection d’Amadou Toumani Touré à la présidence de la République en 2002, le général entre au gouvernement d’Ahmed Mohamed Ag Hamani le 16 octobre 2002 au poste de ministre de l’Administration territoriale et des Collectivités locales. Il conservera ce fauteuil jusqu’au coup d’Etat du 22 mars 2012. C’est à ce titre qu’il a négocié, pour le gouvernement malien, les Accords d’Alger à la suite de la rébellion touarègue de 2006.
L’officier (parachutiste) a été notamment commandant du bataillon des troupes aéroportées installé à Djicoroni, directeur de l’Emia et du Centre d’instruction de Koulikoro, commandant de la zone de défense n°1 de Gao, chef de division études générales de l’état-major des armées, chef d’état-major de la gendarmerie nationale, chef d’état-major de l’armée de terre et chef d’état-major général des armées.
Le général de division arbore une brochette de décorations. Récipiendaire de la Croix de la valeur militaire, Kafougouna Koné est également officier de l’Ordre national et commandeur de l’Ordre national du Mali. Depuis 2006, il est grand officier de l’Ordre national. En lui, la nation malienne perd un officier de valeur, un grand patriote. Le général repose depuis le dimanche 12 mars 2017 au cimetière de Niamakoro.
L’écrivain, poète et peintre, l’emblématique Albakaye Ousmane Kounta a cassé sa plume le 10 mars 2017 à Paris, en France, où il était en traitement depuis trois mois. Né en 1935 à Tombouctou, Albakaye Ousmane Kounta est l’auteur d’une œuvre poétique, romanesque et photographique d’envergure qui, pour chacune de ses parutions, était une occasion rare d’entendre l’authenticité et la simplicité d’une parole venue du cœur du Mali. Connu pour ses contes du Macina et de Tombouctou, Albakaye Kounta aura inspiré plusieurs générations au Mali et en Afrique. Il a été accompagné en sa dernière demeure ce jeudi 16 mars 2017 par une foule nombreuse de parents, de collaborateurs, de partenaires, de lecteurs…
Les familles du général et du poète-écrivain, le Folona et la Cité Mystérieuse des 333 Saints peuvent être confortées à l’idée que Kafougouna et Albakaye Kounta n’ont pas vécu inutile.
Le général a vécu sous la protection des “Esprits à la place publique du village” (Kafougouna signifie en senoufo : l’homme confié aux esprits à la place publique du village) et l’homme de lettres sous celle des Saints. Maintenant, ils sont retournés à Dieu. Nous prions le Tout Puissant de leur ouvrir largement les portes de sa grâce éternelle. Amen !
La rédaction
cet kafougouna etait un traitre, un general politise, un beni oui oui au solde datt signataires des accords bidons recevaire des djihadistes au nord,quil
Que leurs Ames reposent en paix et mes symphaties et condoleances a leurs familles, proches, amis et collabolateurs.
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