Depuis la naissance de ce journal en 1992, le gendre national était un abonné. Il collectionnait le Républicain alors hebdomadaire puis quand ce journal est passé quotidien, il a fait chaque jour l’effort de le consulter sur le web. Plusieurs fois il a informé son beau fils Bassary Touré et sa fille Catherine Touré née Cormont de l’actualité dans leur pays. Le Mali était sa passion, nous pouvons en témoigner pour en avoir discuté des heures. Puisse t-il reposer en paix et avoir une pensée pieuse de tous ses « compatriotes » maliens ! Adam Thiam
Cher père et ami
Vendredi 8 juin, Roger Cormont, celui que certains appelaient tendrement Pépé, notre père, beau père, grand père, ce parent que nous adorions, notre ami à tous, celui pour qui nous avions tant de tendresse et aussi tant de respect pour les valeurs qu’il incarnait, nous a quittés.
Nous garderons le souvenir d’un homme au cœur immense, avec des idéaux de justice, de tolérance et de fraternité. Depuis sa rencontre avec le Mali en 1979, il s’est consacré avec discrétion et humilité au mieux être des plus démunis. Comme pour un ultime au revoir, il avait effectué un dernier voyage à Bamako en janvier dernier, certes fragilisé par le poids de l’âge mais toujours souriant et attentionné pour tous et chacun.
La disparition de notre cher père et ami nous laisse dans la douleur et le désarroi. Préserver sa mémoire, le garder dans notre cœur, c’est s’inspirer de son humanisme, c’est reprendre son combat pour l’équité, c’est transmettre ses valeurs positives aux jeunes générations. Que la souffrance qui l’habitait ces derniers temps laisse place à la paix de son âme. Que les pensées et émotions qui le troublaient tant sur le sort de l’humanité, sur les dérèglements de notre monde laissent place à son repos eternel. Que la terre te soit légère, Roger Cormont, cher père et ami !
Bassary Touré