Décédé chez lui dans la banlieue de Conakry et inhumé chez lui en N’Zérékoré, en Guinée forestière, en présence des autorités, parents, amis, alliés, collaborateurs et enfants. L’artiste Souleymane Koly a eu droit à tous les honneurs dans son pays.
Le ministre guinéen de l’Enseignement supérieur, Baïlo Téliwel Diallo, a salué le parcours de l’artiste, estimant qu’il n’appartenait pas à un seul pays. «Il a contribué à la préservation, à la valorisation et à la promotion des arts et de la culture de toute l’Afrique», a ajouté M. Diallo. Plusieurs artistes et hommes de culture et toute la nation guinéenne lui ont rendu un hommage digne de son rang. Né le 18 août 1944 à N’Zérékoré, Souleymane Koly (décédé le 1er août) a consacré plus de 40 ans de sa vie à la culture en Guinée mais aussi en France, et en Côte d’Ivoire, pays où il était régulièrement établi jusqu’à ces dernières années. Depuis 2011, il vivait à cheval entre Conakry et Abidjan, d’après son entourage. Il s’était installé en 1971 à Abidjan, ville à partir de laquelle il s’est bâti une solide réputation d’homme de culture, étant à la fois danseur, chorégraphe, comédien, metteur en scène, musicien, producteur, auteur, mais aussi co-scénariste de quelques films. Aspirant à un théâtre plus accessible aux populations, il a créé en 1974 “L’ensemble Kotéba d’Abidjan”, avec lequel il connut de grands succès en Afrique et dans le monde.
La Rédaction