Né le 15 juillet 1961 à Bougouni, Commune rurale de Tiémala-Banimonotié, cercle de Bougouni, le Lieutenant-Colonel Moussa Traoré sera recruté dans l’armée en 1984 après ses études secondaires à l’ENsec de Badalabougou. Il est décédé le 23 septembre 2023 à la suite d’une mission commandée à Gao.
Le sexagénaire est issu de la famille fondatrice de Kologo, où il se rendait d’ailleurs fréquemment. L’armée en général et l’armée de l’air en particulier aura perdu un vaillant officier, compétent, courageux, assidu, patriote, résilient. Sa fonction était la mécanique des avions militaires. Comme s’il était prédestiné à cette fonction, dès son jeune âge déjà, il fabriquait les hélicos, les chasseurs, les avions de ligne en fil de fer avec une dextérité absolue.
A l’armée de l’air, Moussa était affectueusement appelé “Général” par ses collègues. Il a difficilement mené une vie de famille à cause de ses sollicitations professionnelles. De sources proches de l’armée de l’air, le Général aurait évité beaucoup de crashs d’hélico avant que le destin ne lui soit lui-même fatal. Ce qui lui a d’ailleurs valu une médaille de sauvetage.
Le Lieutenant-Colonel Moussa Traoré était véridique, correcte, rassembleur. Une virtuose de la mécanique des avions de l’armée s’en est allé. Une grande perte pour l’armée malienne et une perte inoubliable pour Kologo, son village natal. Il laisse derrière lui une veuve, sept enfants et des parents et amis inconsolables.
Dors en paix Général !
Seydou Sangaré
Professeur et proche parent du défunt
Mes condoléances les plus attristées pour sa famille et ses frères d”armes. Cet homme est plus qu’un héros, il est un monument. Au moment où des Colonels qui ont l’áge de ses enfants ont abandonné le terrain pour mettre leurs fesses à l’abri dans des cabinets ministeriels, lui il fait le sacrifice ultime sur le terrain.
Que le Tout-puissant veille sur ses petits orphelins laissés derrière.
Nos condoléances à la famille du lieutenant-colonel Moussa Traoré !
J’ignore de qui est le titre de l’article d’hommage. Mais il est mal choisi, même si je comprends très bien que l’intention était de bien dire et bien faire.
Le destin du lieutenant-colonel Moussa Traoré n’est pas un “destin cruel”. Il est mort en mission pour la libération de sa nation. C’est la mort préférable en honneur et en religion.
Les membres de sa famille doivent être fiers de leur parent qui a donné sa vie au Mali. Ils doivent être fiers de vivre dans le Mali à la libération duquel leur parent a héroïquement contribué.
C’est d’une importance fondamentale que les autorités publiques et le peuple du Mali érigent un lieu de mémoire et gravent dans le marbre les noms de tous ces héros du Mali. Le PM Choguel Kokalla Maïga l’a promis.
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