PARIS- L’épouse de l’ancien président guinéen, Alpha Condé a tiré sa révérence, ce samedi 8 avril 2023. Hadja Djénè Kaba s’est éteinte à Paris, la capitale de la République françaises. Elle était âgée de 63 ans. La triste nouvelle liée à sa disparition s’est répandue comme une traînée de poudre peu avant 21h, heure de Conakry.
Depuis l’annonce du décès de l’ex première dame, les réactions fusent de partout. Le Président de la Transition, colonel Mamadi Doumbouya salue la mémoire d’une dame de conviction, d’un humanisme débordant qui a toujours œuvré pour l’émancipation de la femme et de la petite enfance.
Bien avant la chute d’Alpha Condé le 05 septembre 2021, elle s’était fait très discrète. Ses apparitions en public étaient devenues rares, aiguisant la curiosité de certains sur fond de spéculations.
Face à la persistance des rumeurs, Alpha Condé qui a accueilli (début août 2021) à Conakry, le président angolais Jao Lourenço s’était vu obliger de justifier l’absence de son épouse à ses côtés.
« La première dame de Guinée n’est pas là parce qu’elle est partie pour des soins », disait-il lors d’une conférence de presse conjointe avec son hôte. C’était juste un mois avant le putsch. L’ex chef de l’Etat n’avait pas précisé à l’époque de quoi elle souffrait. Le tabou a été gardé sur sa santé jusqu’à son décès.
« On la savait malade mais on n’avait pas appris qu’elle avait atteint le seuil », confie un haut dirigeant du parti RPG arc-en-ciel.
« Bien avant le changement de régime, elle n’était pas bien portante. Elle était tout le temps en dehors du pays pour des soins…on disait qu’elle avait un cancer, mais de quel type, on ne le sait pas. C’est difficile de demander des détails sur la santé des gens dans notre pays sans aiguiser des soupçons », nuance un ancien commis du défunt régime.
Une autre source proche du RPG basée à Paris est allée plus loin à propos de la maladie qui a emporté l’ex première dame : « La première dame était malade hospitalisée…Elle souffrait d’une tumeur », a glissé cette source.
Le coup d’Etat du 05 septembre 2021 avait trouvé Hadja Djenè Condé en dehors du pays. Fin novembre 2021, soit trois après le coup d’Etat, elle avait pris la parole pour remercier le colonel Mamadi Doumbouya pour avoir ramené son époux (Alpha Condé, ndlr) à la maison, après des mois de rétention au palais Mohamed V. « C’est un acte qui m’apaise à plus d’un titre », écrivait-elle, réaffirmant son attachement à la « paix et à la quiétude nationale ».
Qui était-elle ?
Bien que certains de ses propos tenus dans le cadre de la campagne pour le troisième mandat d’Alpha Condé aient suscité des controverses, Madame Condé Djénè Kana est décrite par ses proches comme une personne « affable, humble », engagée pour la défense des causes justes.
Titulaire d’une maîtrise et d’une licence en communication et sociologie, l’ancienne première dame a travaillé dans plusieurs organisations en France, notamment à l’Agence de coopération culturelle et technique (ACTC) à Paris.
Alors que la réaction de son époux est attendue, pour l’heure, le programme des obsèques n’est pas encore fixé.
Focus Africaguinee.com
Ils ont peur du traitement à eux réservés par leurs concitoyens qu’ils ont eu à maltraiter.
Ils ont peur de se faire euthanasier par leurs concitoyens qu’ ils maltraitent à souhait.
sangare je pense que tu remarques que nos grand leaders meurent a Bamako ou a Paris ou a Ankara, Abu Dhabi, Dubai, New Delhi, etc.. C’est une honte qu’un leader Africain et sa famille partent se faire soigner dans les hôpitaux étrangers tres coûteux et pas dans leurs propres hôpitaux a Bamako, Dakar, Banjul, Niamey, Lome, Ndjamena, Yaoundé, Abidjan,etc.. Quand ils sont malades ils fuient leurs propres systèmes de sante qu’ils n’ont jamais battu! Une grande honte car c’est l’argent encore du contribuable qu’ils utilisent pour aller se faire soigne!
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