Mais auparavant, une cérémonie funéraire avait été célébrée en leur mémoire au Camp 2 de la gendarmerie nationale à Darsalam. L’hommage, plein d’émotion, de douleur et tristesse, s’est déroulée en présence du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général Sada Samaké, de nombreux haut gradés de l’armée et des forces de sécurité, et d’une foule composée de parents, frères, amis et collègues des défunts.
Trois temps forts ont marqué l’événement : la sonnerie aux morts exécutée par les éléments de la Garde nationale, la prière mortuaire dirigée par l’imam de la mosquée du Camp 2 et la lecture de l’oraison funèbre par le lieutenant Siaka Diarra qui, la gorge nouée par le chagrin, a rappelé le parcours et souligné les mérites de chacun de ses frères d’armes tombés dans une embuscade tendue par des centaines de chasseurs guinéens armés de fusils de guerre et de chasse.
Le maréchal des logis chef Chaka Sidibé était né le 5 mai 1980 à Bamako. Fils de Sékou et de Kadiatou Sidibé, très vite intéressé par le métier des armes, il a intégré la gendarmerie nationale en décembre 2001.
A l’issue de sa formation à l’Ecole de la gendarmerie nationale (Caserne chef d’escadron Balla Koné) en 2003, il a servi au Groupement d’intervention de gendarmerie mobile (GIGM) de Bamako jusqu’au 22 janvier 2008. Ensuite, il fut affecté à la brigade territoriale de gendarmerie de Sélingué puis à la brigade territoriale de gendarmerie de Koulikoro. Il servira ensuite à la brigade territoriale de gendarmerie de Siby jusqu’à ce funeste vendredi 27 février 2015. Chaka Sidibé est devenu maréchal de logis chef le 1er octobre 2012.
Quant au maréchal de logis Tahirou B. Berthé, il était né vers 1987 à Sikasso. Fils de Bréhima et de Aminata Diallo, il a intégré la gendarmerie nationale le 1er juillet 2011. A l’issue de sa formation à l’Ecole de la gendarmerie nationale en 2012, il fut affecté au Groupement d’intervention de gendarmerie mobile (GIGM) à Bamako, du 2 août 2012 jusqu’au vendredi 27 février 2015.
« La circonstance douloureuse qui nous réunit aujourd’hui, permet de rappeler que ces sous-officiers ont eu chacun une carrière courte mais très brillante et un comportement dignement apprécié de leurs supérieurs hiérarchiques comme en témoignent les dernières notes : «Gradés des promotions 2001 et 2010 de la gendarmerie nationale, de bonnes constitutions physiques, tenues propres et bien portées, tempéraments calmes, conduites et moralités bonnes, caractères ouverts, disciplinés et travailleurs », a souligné le lieutenant Siaka Diarra.
« Encore une fois, le commandement vous exprime sa profonde reconnaissance, pour les services rendus à la gendarmerie nationale et à la nation toute entière », a ajouté Siaka Diarra.
À la fin de la cérémonie, les dépouilles des deux gendarmes ont été conduites au cimetière de Hamdallaye par des amis, parents et collègues inconsolables.
S. TANGARA
je n’arrive toujours pas à croire que je te verrai plus jamais dans ce monde hhhhe mon Dieu!!! mais tout ce que Dieu fait est bon c’est ton destin!!! depuis le 1er cycle jusqu’au lycée tu as été un ami exemplaire, un confident “Tahirou B Berthé”!!! Dors en paix mon ami je ne t’oublierai jamais 😳 😥
Un amis d’ enfance chaka sidibé à hamdallaye…. école marie diarra jusqu’au DEF ensemble… paix son âme mon pote…
paix à leur âme, vous avez perdu la vie en exerçant votre métier et toute la nation en êtes reconnaissante.
par ailleurs, j ai un appel pressant au directeur de la gendarmerie qu’il prenne conscience et surtout avoir pitié pour ce “corps d’élite” qui perd aujourd’hui le peu qui restait et surtout sachant qu’il sait comment il est venu je m’arrête là. demandez un peu les nouvelles à la gendarmerie on vous en dira plus. Allah ka djamana nièmadjo amine.
paix a leurs ames. la Nation vous sera eternellement reconnaissante. vous n’etes pas morts en vain
Paix à leur âme!
Nos militaires tombent aussi à cause de notre incivisme,c’est grave.
A ces braves gendarmes Chaka Sidibé et Tahirou Berthé tombés sur le champ de l’honneur, toute la Nation Malienne reconnaissante.
A ces braves gendarmes tombés sur le champ de l’honneur, toute la Nation Malienne reconnaissante.
Paix à leur âme. Ces jeunes gendarmes n’auraient vecu que le temps d’une rose c’est à dire l’espace d’une matinée (Malherbe dans consolation à Monsieur de Perrier). Aucun sacrifice fut-il extrême n’est vain pour la défense de l’intégrité territoriale du Mali et la protection des personnes et de leurs biens, pour un gendarme et un policier. Etre couvert du drapeau national signifie qu’on a la bénédiction du peuple et de la République. Neanmoins, ils auraient du être décorés en signe de reconnaissance de la nation car ils sont morts les armes à la main pour la République. Comme l’a dit le poète: cruelle qu’est la mort, se bouche toujours les oreilles et nous laisse crier. VIVE LA REPUBLIQUE.
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