Drame du Maouloud 2011 hier au stade omnisport :Plus de 45 morts, 70 blessés…

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45 morts et plus d’une soixantaine de blessés hier au Stade Omnisports Modibo Keïta suite à une  bousculade. Le drame est survenu après la cérémonie de prêche et au moment où les fidèles se retiraient du Stade.

Il nous revient que les services de maintien d’ordre ont fermé la porte principale du stade, côté Médina-Coura. Toute chose qui aurait suscité le mouvement de foule.

La foule s’este* en effet  agglutinée à la sortie et ne supportant pas la chaleur, certains se sont étouffés et ont perdu connaissance. La panique s’est vite emparée des autres qui ont tenté de se dégager. d’où la bousculade.

La plupart des victimes ont été piétinées. Il s’agit en l’occurrence des femmes et des enfants.

Tout l’arsenal de la protection civile a été mobilisé durant toute la soirée et pour la circonstance. Les véhicules de secours ont effectué plusieurs voyages sur le lieu du drame et l’hôpital Gabriel Touré qui a refusé du monde.

Interrogés, les médecins parlent en effet de plusieurs dizaines de morts et de blessés.

Les prêches d’Ousmane Shérif Haïdara sont particulièrement suivis par des milliers de fidèles venant d’horizons divers. Parmi eux beaucoup d’étrangers et en l’occurrence des femmes.

Un peu tard dans la nuit, des membres du gouvernement conduits par le premier ministre Modibo Sidibé se sont rendus au chevet des victimes.

Mais pourquoi diantre, les services de l’ordre ont fermé la porte ? Elle était ouverte au début de la cérémonie qui, par ailleurs est libre d’entrée. En somme, il n’y avait aucune nécessité à fermer le portail. C’est la première fois qu’un drame de cette nature survient après pourtant plusieurs années d’exercice au même endroit.

 Acte prémédité ou maladresse ? Bien sûr, la litanie voudrait qu’une « enquête sera ouverte afin de situer les responsabilités ».  Il se trouve au Mali que les résultats des  enquêtes ne sont jamais publiés.

Rappelons qu’un drame similaire est survenu à Tombouctou lors du Maouloud 2010. On a déploré une trentaine de morts.

B.S. Diarra

 

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