Disparition premature de Benogo Dao Un concert d’éloges

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Les confrères de Benogo Dao retiennent de lui l’image d’un homme affable, désintéressé et patriote.

 

Oumar Konaté  (Prétoire) :  Ben n’a pas fait du métier un fonds de commerce

J’ai  connu Ben en 2006 dès lors nous nous sommes entretenu des très bonnes relations amicales.  Récemment à la veille de la fête  on était au CICB. Personne ne s’attendait à sa mort brutale. Nous l’avons connu en tant que collaborateur francs qui connait notre métier, difficile de l’exercé. Mais Ben a su faire ça avec foi. La preuve, pendant dix ans il y a eu beaucoup de choses. Ben n’est pas voulu faire ce métier un fonds de commerce. Il mettait de l’avant sa croyance. Aujourd’hui nous regrettons sa disparition.

 

Yaya Samaké (22-Septembre) : Nous nous sommes connus en fin 2006

Nous nous sommes connus quand je faisais mes premiers pas dans la presse en fin 2006. Je garde en lui un homme de très humble, un  travailleur,  dévoué pour cette profession. Ce qui m’a  marqué  surtout sa sympathie et son respect envers les jeunes. Que le tout puissant lui accueil dans son paradis.

 

Soufi Bilal (guide spirituel) : Nous sommes éprouvés aujourd’hui par le départ de notre frère Ben Dao

Telle est la vie. Nous sommes éprouvés aujourd’hui par le départ de notre frère Ben Dao. Celui qui s’est beaucoup battu pour notre communauté et la population malienne. Il va nous manquer, mais ses écritures nous restent des souvenirs, notamment le point de droit.  Ses bienfaits soit des bonheurs dans sa tombe. Par la grâce de Dieu en voyant tous ses collaborateurs à son cheveu, la déontologie est très respectée chez lui. Il n’était pas quelqu’un qui attentait à la dignité des personnes, c’est très important dans la vie d’un journaliste. Implorez Dieu pour le repos de son âme !

 

Boubacar Traoré (Djekafo) : Il était très jovial

J’ai un sentiment de tristesse. Ben Dao était très  jovial et  sociable. Que la terre lui soit légère, que la famille qui reste derrière lui puisse être développée, épanouie. Notre amitié date de 2003. On était devenu de complice dans un sens positif.

 

Abdoulaye Guindo (Procès-verbal) : Je suis dépassé par l’œuvre sociale manifestée de la presse

Je suis animé par un sentiment de tristesse. Je suis un journaliste très proche de Ben. On s’attendait très bien. Il m’appelait très souvent. Je me rappelle lors de sa dernière hospitalisation j’ai fait plus de trois jours à ses côtés. Je lui faisais des visites régulières à l’hôpital. Que faire contre la volonté de Dieu. Il nous revient de  prier pour lui pour le repos de son âme en paix.

 

Lanfia Sinaba : Chaque fois qu’on perd quelqu’un de cher, c’est la tristesse

Chaque fois qu’on perd quelqu’un de cher, c’est la tristesse.  Benogo et moi c’est un peu particulier. Il est l’un des tout premiers confères que j’ai connus dans le monde  de la presse en 2006. A l’époque, il  était au journal Mali-Demain. C’est là-bas que j’ai  fait sa connaissance. Il aimait  son travail.

 

Kassim Traoré (Le Reporter) : “”

Je commence d’abord par présenter mes condoléances à la famille de notre confrère Benogo Dao. J’ai connu Benogo en 2004 quand il venait avec nous sur le terrain de reportage. Je me souviens aussi quand il s’agit de mettre en place les embryons de l’organisation de jeunes reporters. Il était à nos côtés à la pyramide du souvenir. Il faisait partie de la dizaine des jeunes qui était avec nous pour la mise en place. A l’époque, il était dans un journal dont j’ai oublié le nom. Après je l’ai vu avec le confrère Daba Balla Kéita de Nouvel Horizon ainsi de suite.

Depuis qu’il a rejoint L’Indicateur, il est resté fidèle à ce journal et ses frères et cousins promoteur de cet organe. J’avoue que Benogo était un garçon qui n’avait aucun problème avec les gens au contraire, il était comme nous tous, sortir le matin, aller sur terrain de reportage. Sa principale mission était de collecter les informations et les mettre à la disposition de ses lecteurs.

L’image que je garde de lui c’est le jour où à la pyramide du souvenir quand il s’est agi de la mise en place officielle du bureau de l’OJRM, il a dit que pour lui peu importe même si on ne le met pas dans le bureau l’essentiel est que le travail que nous avons fait ensemble de 2000 jusqu’en 2003 aboutisse à un bureau consensuel. C’est Benogo Dao qui a donné sa place du 1er secrétaire à l’organisation à Bouba Yattara. Ce jour il n’a posé aucun problème. Je prie pour que son âme repose en paix. Je prie surtout qu’il soit un exemple pour la nouvelle génération des journalistes qui viennent dans notre profession. Par ce que c’est très difficile d’être comme Benogo Dao, un homme effacé, qui travaille de façon désintéressée. En tout cas il nous a laissé un lourd fardeau et c’est à nous de pouvoir supporter ce fardeau et d’être un exemple et de ne jamais le décevoir.

 

Casimir Sangala, ami : 

Chaque fois qu’on perd un journaliste, on perd un instructeur, un éducateur, et un écrivain. C’est une grande perte non seulement pour la rédaction pour laquelle il travaillait, c’est aussi une perte pour la presse malienne, et  la nation. Il avait une certaine expérience, Benogo est un grand journaliste. Dans la vie sociale il avait de respect pour ses ainés et ses collègues. On prie le seigneur de   lui accueillir dans son paradis. Je lancerais  un appel pour l’ensemble de la presse, Ben laisse une veuve et un enfant, après plusieurs années d’ailleurs de maladie, je souhaite que la presse puisse se pencher sur cette question, celle de sa famille.

Propos recueillis par Bréhima Sogoba et Yéhia Baby

 

 

Markatié Daou : « Ben a gardé la plume jusqu’à son dernier jour »

 

Diamoutany, Coulibaly, Débokoma…, voilà des patronymes que je prêtais souvent à celui que j’appelais aussi affectueusement « mon Kôrô » (mon Grand frère). Benogo DAO, c’est de lui qu’il s’agissait. Je ferai économie des qualités de l’homme au risque de vous servir la litanie. Mais une chose est sûre, c’est que Ben était un bosseur, un journaliste engagé et un infatigable serviteur. Cela, il l’a prouvé à travers ces derniers articles. L’artiste qui suit, a été rédigé la veille du lundi 13 juillet (jour de son hospitalisation), à l’Hôpital du Mali où il s’est, une semaine durant, battu contre la mort. Mais hélas, il était déjà écrit quelque part que son dernier souffle sur terre sera rendu un dimanche, 19 juillet 2015.

« C’est fait, la vie continue », peut-on dire. Mais Ben aussi continue à vivre comme l’arbre de la sympathie qu’il a planté et le flambeau de la confraternité qu’il a entretenu jusqu’à son dernier jour. Ce flambeau nous tenterons de le lui reprendre. Pour que nul n’oublie le sens de la confraternité, vue par Benogo DAO !

Nous vous proposons le tout dernier article de l’infatigable serviteur des lecteurs.

Lisez !

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