Connue pour son franc-parler, la première épouse du président Modibo Keïta a vécu deux vies totalement dissemblables et a pris sur elle d’assumer totalement l’héritage de son époux.
On est en 1962. L’Union Soudanaise RDA tient sur son premier congrès d’après l’indépendance. Le bureau politique qui est élu comprend seize membres dont presque une moitié (7 en fait) porte le nom « Keïta ». Mariam Travélé, épouse du président Modibo Keïta, réagit avec plus qu’une pointe d’ironie : « A kèra Keïta ko dan yé » (que l’on peut traduire par « impossible d’y avoir plus de Keïta »). Le commentaire ne surprend pas le président qui sait que son épouse a le sens de la répartie et de la formule mordante.
Telle était Mariam et son franc-parler. Une femme entière qui de monitrice devient institutrice au terme d’un concours et que Modibo Keïta épouse en septembre 1939. Le jeune couple s’adonne au début des années 40 au théâtre dans le cadre de l’expression « Arts et Sports ». Il n’était pas rare, nous a confié feu Bakara Diallo, de voir Modibo et son épouse « se donner la réplique » dans des pièces critiquant la colonisation. Un challenge incroyable aux yeux des spectateurs de l’époque. Mais l’exercice contribue indéniablement à développer les talents d’orateur du futur secrétaire général de l’US-RDA.
Compagne de lutte politique de son époux, Mariam fut véritablement de tous les combats de l’Union Soudanaise RDA jusqu’à l’indépendance. Ainsi, après le démantèlement de la section sikassoise où Modibo avait acquis son envergure politique, c’est Mariam la militante qui pris le relais et maintint le flambeau allumé en codirigeant la dite entité pendant que son époux était en détention à la prison de la Santé à Paris.
Ils rebondiront ensemble quand Modibo Keita obtint son premier mandat électif en 1952 (conseiller territorial) avant de gagner la mairie de Bamako où ils habitèrent de 1953 à 1960. Ainsi lancée, la carrière politique du premier président du Mali indépendant et de sa compagne, aboutit le 22 septembre 1960 avec la proclamation de l’indépendance.
Nullement grisée par ce qui pouvait apparaître comme un triomphe politique, Mariam, que « rien n’impressionnait » d’après ce qu’elle nous a confié en 1998, connut alors la gloire en qualité de Première dame du Mali mais aussi dans ses fonctions politiques de présidente de la commission sociale des femmes de l’US-RDA de 1962 à ce funeste 19 novembre 1968, jour du coup d’Etat militaire qui renversa son époux.
Ce jour là, elle entama un long chemin de croix. Placée en résidence surveillée à Moribabougou (dans le champ de son mari) par les nouveaux maîtres du pays, elle fut ensuite déportée et isolée à Sikasso pendant huit ans et demi. On la ramena à Bamako cinq mois après le décès de son époux en mai 1977. Il était évidemment trop tard pour voir une dernière fois le corps de son compagnon, mais le pouvoir de l’époque lui refusa même d’entrer en veuvage comme le veut la coutume. Pire, ramenée au Camp para, elle fut installée sur le lit que Modibo occupait à son décès et avec le drap dont il se couvrait. Elle nous a confié en novembre 1998 : « quand ce détail cynique m’a été révélé, j’ai repris courage pour vivre ».
Dépouillée de tout, elle ne recouvra la liberté que le 2 janvier 1978. Elle entreprit alors un pèlerinage à la Mecque avant de rendre visite à certains amis de son époux.
Depuis cette époque, Mariam Travélé n’a plus bougé de Bamako et même du domicile paternel. Celle qui fut présidente d’honneur de la Croix rouge malienne (1961-1968) et Médaillée d’or de l’Indépendance a certainement gardé, jusqu’à son décès lundi à l’âge de 94 ans, beaucoup d’amertume. Mais, sans avoir jamais été habitée d’un esprit de revanche, assurait-elle avec son regard direct et son franc-parler coutumier.
M. DIARRA
Ca cest une vraie femme.Fiere et courageuse, nous sommes tous fiers de vous, notre maman Cherie.Dormez en paix dans la grace de Dieu.
mr le journaliste un peut de respect maman mariam n étais pas une compagne de madibo mais son épouse les mots ont des sens
QUE DIEU VOUS ACCORDE SA CLEMENCE ET SA MISERICORDE.
Condoléances à tous ses proches.
May ALLAH grant her jannah,Ameen.une question ki a tue Modibo? moussa traore
Elles se font très rares maintenant , ces femmes de conviction. Que Dieu lui rétribue ses actes
paix a son âme
une femme três courageuse et exemplaire….
ADJA QU’ALLAH VOUS ACCUEILLE DANS SA MISERICORDE ET SON PARDON VOILA LA DESTINATION FINALE POUR TOUTE L’HUMANITE
SOYONS SOUMI ENTIEREMENT A ALLAH L’HERITIER TOUTE CHOSE
Que vaut âmes repose en paix les vrais RÉPUBLICAINE et RÉPUBLICAINS!!! AMEN!!!
TANTI MARIAM REPOSEZ VOUS EN PAIX AU MALI.
QUE LA TERRE VOUS SOIT LEGERE.AMEN.
VOUS AVEZ ETE, VOUS ETES ET VOUS SERREZ UNE REFERENCE DE COURAGE, DE PATRIOTE ET D’INTEGRITE OU DE PROBITE MORALE AU MALI POUR TOUJOURS.
PAR UN DE VOS NOMBREUX NEVEUX TAPA GABOU DIAWARA.
Un grand arbre vient de tomber,une dame de bon coeur,tolérante;que Allah le tout puissant l’accueille dans son Paradis Amen,que son ame repose en paix dors tranquille Tantie Mariam,oumar doumbia depuis paris
dort en paix
Un grand arbre vient de tomber,une dame de bon coeur,tolérante;que Allah le tout puissant l’accueille dans son Paradis Amen,que son ame repose en paix dors tranquille Tantie Mariam,oumar doumbia depuis paris
Seul le silence est grand, vous l’avez été. Dors en paix doyenne.
Dors en paix, grande Dame,que le bon Dieu vous recoit das son paradis. Amen
…….Toutes mes condoléances! Ceux qui vous ont rendu la vie difficile partiront un jour aussi. MOUSSA TRAORE a eu une chance énorme dans ce monde mais, il répondra devant DIEU. Dors en paix!
dors en paix mme keita amen.
Que la terre te soit légère Mam. Seul L’Éternel est Éternel.
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