Le ciel était hier clair et paraissait bien dégagé. Cependant, ce jour n’était pas un jour où les parachutistes se déploient dans le vent. C’était, en effet, le jour de l’inhumation d’un officier de valeur qui avait franchi la porte de l’avion à plusieurs reprises, en diverses circonstances et sous différents cieux. Le ciel a rappelé le colonel major Fatogoma Sountoura à lui, lundi dernier.
Qui était-il ? Fatogoma Sountoura est né vers 1958 à Bamako et était le fils de M’bamissa et de Maimouna Soucko. Jeune, il épousa très rapidement le métier des armes. En effet, juste après ses études secondaires, il fut admis au concours d’entrée à l’Ecole militaire interarmes (EMIA) en novembre 1978. Incorporé comme engagé volontaire pour 5 ans au titre de l’EMIA pour compter du 16 novembre 1978, Fatogoma Sountoura entame sa belle carrière militaire. Après avoir effectué et réussi son cursus de formation, dont les examens de fin d’année, l’élève officier Fatogoma Sountoura est déclaré définitivement admis par ordre de mérite à l’examen de sortie de l’EMIA et classé 6ème sur 48 élèves conformément à la décision n°0029/MDN-cabinet militaire du 5 juillet 1982.
Officier de la dixième promotion dite Sékou Amadou, il est promu au grade de sous- lieutenant pour compter du 1er octobre 1982 suivant le décret n°206/PG-RM du 25 septembre 1982. Dynamique, travailleur, assidu et d’une fière allure, le sous-lieutenant est affecté au bataillon des commandos parachutistes, corps dans lequel il gravira les différentes étapes de commandement. En une décennie, l’officier se vit confier le commandement du 33 BCP. Il accéda aux grades successifs, occupa plusieurs fonctions et suivit ses formations de carrière dont certaines spécifiques aux troupes aéroportées. Lieutenant par avancement automatique en 1984, il est nommé au grade de capitaine pour compter du 1er octobre 1989.
Fatogoma Sountoura fut commandant de compagnie adjoint et commandant de compagnie à Koulouba et à Djicoroni dans différentes compagnies du bataillon des commandos parachutistes. Cette évolution de sa carrière a été accompagnée par plusieurs formations parmi lesquelles on peut citer le cours supérieur d’infanterie à fort Benning (USA), le diplôme d’état-major (France), le stage de perfectionnement des officiers supérieurs à Pau (France).
Grâce à ses compétences, l’officier est nommé commandant du 33è bataillon des commandos parachutistes en fin 1993 et promu au grade de chef bataillon pour compter du 1er janvier 1994. Au delà du 33è BCP, il a servi dans plusieurs autres structures comme conseiller d’ambassade (Egypte) et comme haut fonctionnaire de défense au ministère de l’élevage. Fatogoma est nommé au grade de lieutenant colonel en 1999 ; colonel en 2006 et colonel-major en 2015. Il était décoré de la médaille de la croix de la valeur militaire à l’ordre du groupement avec étoile de bronze. Il repose désormais au cimetière d’Hamdallaye.
Souleymane DOUMBIA
Encore une fois au Mali l’ hommage ne sied qu’aux morts…….Et pourtant vivant mon Colonel major la polémique te poursuivait………..Ainsi va le Mali
LIBEREZ CE PAYS DE L’ISLAM ET DE LA FRANCE!
MALIENS LIBEREZ VOUS DE CES DEUX PESTES!
Paix à son âme
Paix a son âme . Un officier supérieur de l’armée s’en est allé . Il a toutes les valeurs d’un militaire: discret , travailleur , brave , volontaire et surtout engagé . Le col major Tatogoma SOUNTOURE a donné tout à son pays. Que la terre te sois légère .
RIP cher doyen. Que la terre te soit légère. Tu as donné à ton pays le meilleur de toi même. Officier valeureux , courageux et désintéressé, le Mali te pleura pendant longtemps. C’était une chance pour moi de pouvoir de connaitre, travailler avec toi et apprécier des qualités humaines.
Comme ses intimes l’appelaient Soutourabolodjan, c’etai in caïd, un dur à cuire.
Homme de conviction, il brava ATT ancien Président de la Transition Démocratique, lui qui occupait irrégulièrement le logement d’astreinte du Commandant du regiment Para. Soutoura somma le felon att de liberer sous peine de mesure manu-militari ce logement au sein du camp.
ATT avait divisé les paras en deux clans. Les privilégiés du Djikoroni et le rebus du camp de Koulouba qu’on denommait campkourani.
De peur d’un scandale entre paras, AOK s’est empressé de nommer soutoura comme conseiller d’ambassade apres un bref sejour à la Sécurité d’Etat.
sountoura n’avait peur de rien sauf DIEU.
Son oncle lui aussi lieutenant Para, s’est volontairement donné la mort à Tessalit suite a des déceptions de service et de famille.
Pour paraphraser, on dirait qu’il etait le challenger de feu Siaka KONE tant bien qu’il soit tous de la 9 ème promotion.
Seule la mort pouvait vaincre SOUNTOURABOLODJAN.
Si ATT apprenait sa mort, il sera soulager car il sait
qu’il y avait des vrais baroudeurs à Djicorono.
Alors dans un langage propre aux commandos paras Sankingba dit ” Tue et lèves ton voile”, mais tout ce qui se tient debout est appelé à se coucher. “Samina yarabi”.
Dors en paix le PYGUARGUE du Badialan II, le souffle des eaux tendres du fleuve Djoliba, emporteront ton âme au Paradis. L’étendard des para-commandos se souviendra majestueusement de TOI.
Pour la République.
VIVE LA RÉPUBLIQUE
Et après?
ainsi va la vie.
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