Le président de la République, le Premier ministre, les membres du gouvernement, les chefs des institutions, les anciens Premiers ministres, les anciens ministres, certains candidats à la présidentielle de juillet et plusieurs autres personnalités et élus ont rendu un dernier hommage à l’ancien premier ministre, maître Abdoulaye Sékou Sow décédé le lundi. La cérémonie funéraire s’est déroulée dans la famille du défunt à Médina Coura.
Oui, la mort vient une fois de plus frapper au sein de la grande famille judiciaire et de l’Etat, en la personne de Maître Abdoulaye Sékou Sow “. C’est en ces termes que le Colonel Djinguarey Touré a commencé la lecture de l’oraison funèbre de cet homme d’Etat. Celui que la mort vient d’arracher à l’affection de tous a vu le jour vers 1931. Abdoulaye Sékou Sow est le fruit de l’école primaire Jean-Louis Mono de Médina-Coura où il obtient le certificat d’études primaires élémentaires en 1945. En 1949, il obtient le brevet élémentaire à l’école Terrason de Fougère.
De 1945 à 1955, Abdoulaye Sékou Sow fréquente l’école des travaux publics de l’AOF, le Lycée Montpellier où il a obtenu le baccalauréat 2ème partie en philosophie. En 1960, il est titulaire de la licence en philosophie et titulaire de trois certificats de licence en droit. En 1961, il boucle sa licence en droit à la faculté de Droit et Sciences Economique de Paris-Panthéon.
L’homme est rentré au Mali en 1961 pour se mettre à la disposition de son pays. Il est mis à la disposition du secrétariat d’Etat à l’information et au tourisme.
L’homme que la nation a enterré hier a organisé les textes de la création de cette structure pour devenir le premier directeur général de l’Office National du Tourisme.
Sollicité par le ministère de l’Education nationale, Abdoulaye Sékou Sow s’est rendu en France en 1964 pour une formation en psychopédagogie à l’Ecole normale Saint-Cloud. Dans cette école, il s’inscrit en même temps au diplôme d’études supérieures de doctorat d’Etat en droit public (DES) et obtient un certificat d’aptitude à la profession d’avocat (CAPA).
C’est après ce second séjour en France qu’il revient au pays en 1969 et est nommé par le ministre de l’éducation directeur de l’ENA. En 1972, 1973 et 1978, maître Abdoulaye Sékou Sow a été sollicité pour rentrer dans le gouvernement, offre qu’il déclina poliment y compris le poste de directeur de cabinet du ministre de la défense. Ne pouvant pas exercer la profession d’avocat pour des raisons de santé, il postula pour la profession de notaire qui lui a été proposée.
Expert à la conférence nationale de 1991 pour le projet de constitution, Abdoulaye Sékou Sow est nommé ministre d’Etat, ministre de la défense nationale.
Il démissionne de ce poste en 1993 et est nommé en 1994 comme premier ministre. Il démissionne de ce poste quelques mois plus tard et est nommé conseiller à la Cour Constitutionnelle.Officier de l’Ordre National du Mali et Officier de la Légion d’Honneur de la République Française, citoyen d’honneur de la ville de la Nouvelle-Orléans et Grand Officier de l’Ordre national du Mali, il a été accompagné à sa dernière demeure hier par une foule nombreuse.
A 82 ans, ses collaborateurs retiennent de lui l’image d’un homme fidèle, engagé, loyal, véridique et rassembleur.
Dors en paix, Maître.
Moussa SIDIBE
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RIP
Que votre ame repose en paix cher pere, mes sinceres condoleances a toute la famille, les parents et amis. Amine.
Paix a son âme.la nation lui est reconnaissant.cependant les journalistes maliens en général ne savent k citer les parcours bidons au lieu de nous rappeler klk œuvres du disparu il nous fait perdre du temps sur son parcours scolaire kel honte!
RIP 😥
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