Décédé le 10 mars 2021 en France des suites d’une maladie : Le Général à la retraite Salif Traoré repose désormais au cimetière de Sabalibougou

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Il fut un militaire exemplaire et remarquable au service de son pays !

Décédé le 10 mars des suites d’une longue maladie, le Général à la retraite, Salif Traoré, a été accompagné, le jeudi 18 mars, à sa dernière demeure par ses compagnons d’armes, ses parents, amis et connaissances. Celui qui fut un militaire exemplaire et remarquable au service de son pays repose désormais au cimetière de Sabalibougou aux côtés de ses parents. Lors de ses obsèques, un vibrant hommage lui a été rendu d’abord par son camarade de promotion, le Général Mamadou Doucouré, et par l’un de ses fils, Kalifa Traoré, directeur financier et comptable (Dfc) au Pmu-Mali.

Le Mali vient de perdre un militaire hors-pair. Le Général à la retraite Salif Traoré n’est plus ! Longtemps malade, celui qui fut un militaire exemplaire et remarquable au service de son pays a finalement rendu l’âme, le 10 mars dernier, en France.

Après le rapatriement de son corps à Bamako, le Général Salif Traoré a été accompagné, le jeudi 18 mars, à sa dernière demeure par une foule de grands jours composée de ses compagnons d’armes, de parents et d’amis. Ce digne fils du Mali repose désormais au cimetière de Sabalibougou.

Lors de ses obsèques, le Général Mamadou Doucouré a rendu un vibrant hommage à son camarade de promotion le Général Salif Traoré surtout en mettant un accent particulier sur la qualité de l’homme. “Salif, tu étais un homme de bien avec un caractère remarquable, un homme de paix, conciliant, jovial et très attachant. Je ne t’ai jamais vu fâché, tu n’aimais pas les situations conflictuelles. Homme sans histoires, en cas de mésentente, c’était toi qui faisais toujours le premier pas pour détendre l’atmosphère en racontant une histoire anecdotique.

Salif, tu n’étais pas un va-t’en-guerre, tu étais un chef atypique, qui n’aimait pas la force malgré ton énorme carrure. Dans le Commandement tu privilégiais l’adhésion à l’obéissance aveugle. Tu avais cette capacité de rassembler tes subordonnés autour de toi par la persuasion et la conviction pour réussir tes missions”, a souligné le Général Mamadou Doucouré, très ému.  Il a ensuite précisé : “Salif était non seulement notre promotionnaire, notre ami, mais surtout notre frère. Nous nous sommes rencontrés au Collège Technique de Bamako en classe de 5ème, lorsqu’il venait d’arriver de son Sénégal natal, après l’éclatement de la Fédération du Mali. Ce fut alors le début d’un long parcours que nous allions effectuer ensemble. Un parcours fait de soi, de bonheur et de tristesse. Au terme de nos études au Lycée Technique, nous nous engagions dans les Forces armées maliennes comme Soldats de 2ème classe, pour rentrer à l’Ecole militaire Interarmes de Kati pour 3 ans au bout desquels nous obtenions nos épaulettes d’officier.

A notre sortie de l’Emia en 1969, Salif et moi  nous avons été retenus pour la période d’application comme Instructeurs permanents à l’Emia afin d’encadrer la nouvelle promotion qui devait nous succéder”.

Après le Général Mamadou Doucouré, ce fut au tour de l’un des fils du défunt, Kalifa Traoré, directeur financier et comptable (Dfc) de la Société Pmu-Mali, de rendre hommage à son père. Je remercie le Bon Dieu pour m’avoir donné la force de me tenir debout face à vous après cette dure épreuve afin de faire un témoignage au nom de la famille. Je suis dans une douleur inimaginable mais étant le benjamin de la famille, je me dois de rendre un dernier hommage à l’homme qui m’a fait, qui m’a construit qui n’était pas seulement un père, mais un mentor.

Jusqu’à sa mort cet homme exceptionnel m’a traité comme son bébé et son ami parmi ces nombreux amis. Il avait beaucoup d’amis, militaires comme civiles, tout âge distingué. Je remercie très sincèrement ses camarades de promotion militaire ainsi que ses amis civils qui m’ont toujours traité sans exception avec une grande affection et beaucoup d’amour.

Mon père avait beaucoup d’amis, j’ai eu malgré ma douleur à consoler certains d’entre eux quand ils ont appris le décès. Mon père était un homme merveilleux! Il avait l’esprit de famille, des valeurs et une grande dignité. Je ne cesse de recevoir des messages de condoléances de partout, et toutes ces personnes ne disent que du bien de lui” soulignera-t-il. Avant de déclarer : “Ma mère m’a personnellement dit il y a 2 ans que mon père était un homme vraiment exceptionnel et qu’elle n’avait aucun reproche à lui faire sur le plan époux, père, chef de famille et même humanisme. Ma mère m’a dit qu’elle a eu une vie magnifique avec mon père. Elle me l’a répété encore à son décès. Mon père était un homme jovial, il avait toujours le sourire au visage. Il y a 6 mois mon père m’avait dit qu’il était prêt pour la mort. Prêt dans le sens où il pense avoir eu une vie accomplie dans le sens où il a vu l’ascension de ses enfants dont son benjamin, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Il a vu ses petits enfants qui n’ont pas eu peur de lui une seule fois malgré son état de santé, tellement l’homme était intérieurement bon. Il ne cessait de me dire qu’il a eu une vie accomplie et remerciait le Bon Dieu et sa brave femme qu’il appelait affectueusement “Biba”!  Il ne cessait de nous dire de prendre soin de son épouse qui est une femme très brave. Elle était aux petits soins de notre père.

Durant ces 4 années où il luttait contre la maladie, il a eu la chance de préparer les uns et les autres à ce jour. Cher père je sais que tu m’entends, dors en paix puisque nous n’avons d’autres choix que de veiller et combler d’amour cette brave Biba. Merci Biba, I Traoré, I Goita.

Aujourd’hui, nous sommes très attristés de sa perte, mais nous devons aussi penser à lui et nous savons qu’après 4 années de lutte farouche contre la maladie, il est aujourd’hui heureux puisqu’il laisse derrière lui une famille unie, une famille solide.

Il s’en va le cœur léger, il a laissé une famille soudée, avec des enfants devenus adultes et d’adorables petits enfants.

L’homme s’en va physiquement mais ses idéologies, l’amour qu’il nous a donné et l’éducation qu’il nous a transmise demeurent en nous ce qui fait qu’il est toujours présent”. Pour Kalifa Traoré, le seul objectif aujourd’hui est de rester digne de leur père : “Nous t’aimons très fort mon cher père. Nos sincères remerciements à ses amis qui n’ont cessé de l’accompagner depuis le début de sa maladie jusqu’à son décès. Nos remerciements à sa 1ère famille qui est l’armée du Mali. Nos remerciements à tous ceux qui nous soutiennent depuis le début de cette épreuve.

Qu’Allah accepte nos Douas, qu’il pardonne mon père et qu’il soit raffermi lors de son interrogation. Qu’Allah illumine sa tombe !

Qu’Allah lui accorde le plus haut degré du paradis. Qu’Allah lui accorde une maison au paradis. In cha Allah, que nous nous retrouvions tous dans l’au-delà ensemble”.

Notons que le Général à la retraite Salif Traoré a consacré toute sa vie à servir la nation. Durant sa carrière, il a occupé plusieurs postes de responsabilité : Attaché militaire à l’Ambassade du Mali à Moscou, Etat-major particulier du président de la République. Il fut aussi secrétaire général du ministère de la Défense et des Anciens combattants où il a fait valoir ses droits à la retraite.

Le Général Salif Traoré a également obtenu beaucoup de distinctions honorifiques comme celui de Commandeur de la Légion d’Honneur de la République Française.

                                                                                  El Hadj A.B. HAIDARA

 

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2 COMMENTAIRES

  1. QUE TOUS LES ESPRITS DU MALI, DE L’ AFRIQUE-NOIRE, DÉTRUISENT DE HONTE, DE MALADIES LES DIRIGEANTS MALIENS, AFRICAINS, VOLEURS, MENTEURS, TRAITRES ET LARBINS DE LA FRANCE ET/OU DES ARABES…!!! AMON……….AMON……….AMON………..AMON……..AMON…..AMON…..AMON!!!!!!!!!!

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