L’engagement du membre disparu était total, il a participé à toutes les activités et devait être l’un des dirigeants du futur comité de veille que nous devons mettre en place. Ce comité de veille aura pour but de suivre la récente guerre en cours et d’en dénoncer les exactions et atteintes graves aux droits de l’homme, surtout des jeunes, qui pourraient en résulter, il devait aussi surveiller et dénoncer tous actes graves de stigmatisation et d’amalgame commis envers les ressortissants du Nord (tant dans le sud que dans le nord du Mali).
Cette situation nous préoccupe d’autant plus qu’elle intervient quelques jours après la remise officielle de la déclaration de l’atelier d’analyses des crises sécuritaire et politique au gouvernement malien (ministre de la Communication et ministre de la Fonction publique). L’association OPEN MALI s’inquiète aussi de la multiplication des disparitions dans la capitale malienne et invite les autorités à respecter les textes et règlements en vigueur et à ne pas profiter de l’Etat d’urgence pour violer gravement les libertés individuelles et collectives des citoyens.