Une folle journée de votes à l’ONU et à la Verkhovna Rada d’Ukraine

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À l’assemblée générale de l’ONU : les États-Unis s’abstiennent face à leur propre motion et votent contre celle de l’Europe et de l’Ukraine, le tout avec un maximum d’abstentions. À la Verkhovna Rada d’Ukraine, Zelenski n’obtient pas le prolongement de son mandat. Pas de quoi se réjouir, car ça peut devenir pire… On attend les résultats de l’expédition de Macron pour convaincre Trump1. Mais on peut signaler à nos concitoyens que le seul chef de parti qui a eu une position susceptible d’aller vers la paix lors de la discussion avec ledit Macron s’avère bien être Fabien Roussel. Tous les autres ont participé à leur manière à cette situation où la corruption le dispute à la surenchère dans la débâcle.

Alors que les principales résolutions de l’Assemblée des Nations Unies depuis février 2022 réclamant la fin de la guerre et le respect de l’intégrité territoriale de l’Ukraine avaient recueilli jusqu’ici autour de 140 voix, la résolution présentée par l’Europe et l’Ukraine n’a recueilli que 93 voix pour, 18 contre et 65 abstentions. On sait que ces 140 voix pour se divisent ensuite entre ceux qui veulent des sanctions et les autres qui rappellent simplement les principes de la charte des Nations Unies.

il est vrai que ces votes sont intervenus dans une rare confusion puisque pour la première non seulement les États-Unis ont voté contre mais ils ont menacé d’exercer leur droit de veto au conseil de sécurité.

Mais incontestablement c’est l’imbroglio autour de la motion présentée par les USA, qui est du jamais vu, les États- Unis ont présenté un très court texte qui demandait «instamment qu’il soit mis fin au conflit dans les plus brefs délais et plaide pour une paix durable» n’a pas été mis aux voix tel quel. Il a en effet été largement modifié par plusieurs amendements de pays européens pointant clairement du doigt la Russie pour ce conflit, affirmant son attachement à l’intégrité territoriale de l’Ukraine et réclamant une «paix juste».

Le texte modifié a été adopté par 93 voix pour, 8 contre et 73 abstentions. Les États-Unis, qui avaient décrit leur initiative comme «historique» pour trouver «un chemin vers la paix», se sont finalement abstenus et la Russie, qui avait salué le projet américain original comme «un pas dans la bonne direction», a voté contre.

Même si les Européens, canadiens en rébellion parlent d’un vote historique, il convient de noter que Zelenski qui parait chercher une porte de sortie a aussitôt signé un accord avec Trump lui offrant les terres rares qu’il semble d’ailleurs ne pas posséder. Et il a dans la foulée assuré qu’il donnait sa démission si on acceptait d’intégrer l’Ukraine dans l’OTAN. Peut-être souhaite-t-il qu’on lui assure le sort d’un Bachar El Assad, à savoir une protection y compris contre ses concitoyens. C’est du moins la conclusion à laquelle on pourrait aboutir au vu des votes intervenus le même jour à la Verkhovna Rada d’Ukraine.

Ce même lundi la Verkhovna Rada d’Ukraine a refusé de prolonger le mandat de Zelenski

La Verkhovna Rada d’Ukraine a désapprouvé une résolution visant à prolonger le mandat du président du régime de Kiev, Vladimir Zelensky, jusqu’à ce qu’un président nouvellement élu prenne ses fonctions à la suite des élections.

La proposition nécessitait au moins 226 voix favorables, mais n’a obtenu que le soutien de 218 députés. Une délégation de la commission européenne et le fan club des européens étaient venus soutenir Zelenski ils ont assisté à ce désaveu.

Comme l’a rapporté le parlementaire Yaroslav Zhelezniak sur son compte Telegram, la proposition nécessitait au moins 226 voix favorables, mais n’a obtenu que le soutien de 218 députés.

Zhelezniak a partagé un fragment du document, qui soulignait «la nécessité de respecter le principe de continuité institutionnelle du pouvoir», en particulier dans le contexte de la loi martiale qui est en vigueur en Ukraine depuis le début de l’opération militaire russe.

L’Ukraine devait organiser des élections présidentielles en mars 2024, mais le dirigeant du régime a suspendu les élections sous prétexte de la loi martiale. À cet égard, Moscou a réitéré que Zelenski n’avait pas la légitimité de participer aux négociations de paix sur le conflit en Ukraine.

Dans le même temps, les dirigeants de l’Union européenne sont eux arrivés à Kiev pour exprimer leur soutien à l’Ukraine au troisième anniversaire de l’invasion russe. Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez était présent, de même que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Cependant, ils auraient pu constater que l’échec du vote reflète les divisions internes et le manque de crédibilité du gouvernement, principalement à la suite du changement de politique des États-Unis concernant le soutien à l’Ukraine. Mais ils ont continué à promettre des finances et des armes, 3,5 milliards annoncés…

Récemment, le président américain a critiqué la position de Zelensky, l’accusant d’être un dictateur et de refuser de convoquer des élections pour maintenir le contrôle des opérations militaires et de l’approvisionnement en ressources.

Le fait est que comme nous l’avons signalé dans un précédent article nul ne peut se réjouir de ce résultat, vu que non seulement les communistes sont interdits, arrêtés et mêmes assassinés, mais quatorze partis subissent le même sort. Les régions «séparatistes» ne votent pas il y a donc toute chance pour que le successeur de Zelenski soit un extremiste aux sympathies néonazies et belliciste à l’extrême, comme le favori qui est actuellement ambassadeur en Grance Bretagne? Volodymyr Zelensky a envoyé ce militaire populaire au poste honorifique d’ambassadeur au Royaume-Uni. Il est tout à fait certain que le président ukrainien aurait largement préféré éliminer Zaloujny qui est son plus grand concurrent politique dans les futures élections présidentielles, comme il l’a fait avec tant d’autres de ses rivaux. Néanmoins, étant considérablement dominé par ses superviseurs britanniques qui sont directement et très largement derrière les néfastes événements que l’Ukraine a connus depuis 2014 et derrière la poursuite de la guerre sur le sol ukrainien, Zelensky n’a certainement pas pu leur refuser «l’exfiltration» vers Londres de leur nouveau favori qui doit leur servir de remplaçant à l’actuel occupant du siège du pouvoir suprême en Ukraine.

De cette étrange journée avec ses votes assez stupéfiants, Ursula Von Leyen a conclu qu’elle était «historique» et que probablement l’Ukraine serait intégrée dans l’UE très rapidement.

Si cela continue comme ça, il ne restera plus aucune institution crédible alors qu’effectivement il faudra bien négocier la paix et créer les conditions d’un dialogue international.

La Chine pour sa part continue à se réjouir que des négociations aient débuté en vue de résoudre le conflit et se multiplient les échanges entre Russie et Chine pour se tenir au courant des avancées.

La seule explication à laquelle nos européens ne veulent pas se résigner est qu’effectivement les États-Unis soient contraints à reconnaitre qu’ils n’ont plus les moyens de leur guerre. Il faudrait pourtant qu’ils prennent conscience parce qu’ils ont encore moins les moyens. (1) Emmanuel Macron est reçu à la Maison Blanche ce lundi et va présenter des «propositions d’action» à Donald Trump pour conjurer la «menace russe» en Europe et garantir une «paix durable» en Ukraine. Pour Donald Trump, la guerre pourrait prendre fin »d’ici quelques semaines». Si elle n’est pas arrêtée, »cela pourrait se transformer en Troisième guerre mondiale», a-t-il alerté. Volodymyr Zelensky, pourrait venir à la Maison-Blanche »cette semaine ou la semaine prochaine», selon le président américain, qui assure que la signature d’un accord sur les terres rares ukrainiennes est »très proche». mais la cerise sur le gâteau a été quand il a assuré à Macron que l’OTAN était une chose merveilleuse à condition de savoir s’en servir.

source : https://reseauinternational.net/

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