Sur les violations de droits humains : Le bras de fer se corse entre l’ONU et le Mali

4

Le fossé des malentendus s’élargit du jour au lendemain entre le Mali et l’ONU. Après l’épisode du clash survenu du renouvellement du mandat de la Minusma, la défiance se conforme avec la publication du dernier rapport du Groupe d’experts  mis en place par la Résolution 2590 du Conseil de sécurité. En réplique au contenu de son document, le gouvernement est resté de marbre sur son rejet des enquêtes de l’ONU et l’a manifesté par un mémorandum où les affirmations sont battues en brèches les unes après les autres.

Ledit rapport s’est vraisemblablement voulu exhaustif sur les dimensions multiples de la situation malienne dont il ne néglige le moindre aspect. De la mise en œuvre du processus d’Alger à l’émergence d’un Cadre Stratégique Permanent en passant par la criminalité transfrontalière, les violences extrémistes  et les violations des droits humanitaires, tout y passe.

  Un processus de paix paralysé par la méfiance entre les parties de l’Accord

Perçu par la communauté internationale comme la panacée à la crise malienne, le devenir de l’Accord issu du processus d’Alger n’inspire pourtant aucun optimisme au Groupe d’experts dont le mandat est prolongé dans la foulée par le Conseil de sécurité. En cause, soutiennent-ils, un mécanisme de mise en œuvre paralysé tant par le dysfonctionnement des instances décisionnelles (suspension de réunions du CSA et du CTS, entre autres), les désaccords ou divergences d’intérêts que par leurs impacts négatifs sur l’évolution de certains piliers de l’APR telles les DDR, les réformes politiques et institutionnelles, etc.  «Aucune des réformes politiques et institutionnelles prévues par l’Accord n’a été finalisée par le Conseil national de transition», mentionne le document des Experts en soulignant, par exemple, le retrait de la loi sur la police territoriale.

Et d’en déduire, par ailleurs, que la lourdeur de la machine a eu comme corollaire une périlleuse méfiance entre les parties signataires de l’Accord, exacerbée par sa dénonciation par des voix officielles et se traduisant par un certain bellicisme d’acteurs à l’affût d’éventuelles alternatives à l’Accord : le gouvernement par un renforcement des effectifs militaires en dehors du cadre de l’APR, les mouvements armés par des recrutements massifs dictés par la présence des partenaires «non conventionnels» auprès des FAMa.

Il en résulte, aux yeux des Experts onusiens, une dégradation de la situation sécuritaire imputable au piétinement de l’Accord, notamment aux désaccords qui empêchent une symphonie des parties signataires dans l’organisation de la lutte contre le phénomène terroriste. En atteste, entre autres, les difficultés d’opérationnalisation du Cadre Stratégique Permanent en dépit de l’implication des plus hautes autorités du Mali ainsi que de certains pays des champs également affectés par les équations sécuritaires.

     Les FAMa et «Wagner» à l’épreuve des droits humains et humanitaires

Le rapport, à l’instar des études précédentes de même portée, n’a pas passé sous silence la brûlante question de violation des droits de l’homme et du droit international humanitaire qui découle aussi bien des habituelles violences généralement perpétrées par les groupes terroristes sur les populations civiles que de la traque de ces groupes terroristes par les forces régulières. L’intérêt du Groupe d’Experts ainsi porté entre autres sur les présomptions d’exactions et exécutions sommaires qui pèsent sur des patrouille des forces armées maliennes dont l’épisode dramatique de la trentaine de Mauritaniens morts en territoire malien. Référence faite aux récits et témoignages qu’il juge crédibles et par défaut d’une présence physique sur le terrain, le Groupe d’Experts décrit une expédition rondement menée de tuerie collective qui a eu raison de pauvres bergers en chasse de pâturage à la frontière mauritanienne. Les victimes auraient été ligotées, battues et dépouillées devant femmes et enfants avant d’être transportées quelques kilomètres d’un breuvage nommé «Robinet El Ataye» pour ne plus retourner parmi les leurs.

Au demeurant lesdites atrocités sont l’objet d’une panoplie d’enquêtes dont celle conjointe des parties maliennes et mauritaniennes qui n’a pas encore donné son verdict. L’équipe onusienne estime néanmoins que les faits et témoignages concordent tous vers une expédition meurtrière menée par des soldats de l’armée régulière et leurs  partenaires étrangers.

Le gouvernement malien s’inscrit en faux

Ces allégations, ainsi que bien d’autres contenues dans le rapport, n’ont pas laissé indifférentes les autorités maliennes. Celles-ci ont officiellement réagi sous la forme d’un mémorandum qui s’emploie à démonter les descriptions du Groupe d’Experts dans l’ensemble de leurs compartiments. Les évènements de Al Attaye sont ainsi battus en brèche par le gouvernement, lequel anticipe le résultat de ses investigations en cours en soutenant qu’aucune patrouille des forces armées maliennes n’a sillonné la zone concernée par l’identification des crimes pendant la période indiquée. Il en déduit par conséquent un rapport en souffrance de sérieux et de rigueur scientifique, à cause des témoignages tendancieux qui émaillent sa description des faits. Aux yeux des autorités maliennes, la crédibilité et l’impartialité de l’enquête sont en outre entachées par l’inobservance du principe du contradictoire dans la démarche, par delà moult autres réserves sur la forme du rapport. Le gouvernement s’inscrit, comme on le voit, dans la continuité d’une hostilité affichée aux questions des droits de l’homme et de droit humanitaire, une position fondée notamment sur les craintes de déstabilisation du pays par d’éventuelles et qui préfigure son inflexibilité sur l’ouverture d’enquêtes onusiennes sur d’autres présomptions similaires auxquelles allusion est faite dans le mandat renouvelé de la Minusma.

 

A KEÏTA

Commentaires via Facebook :

4 COMMENTAIRES

  1. LA CHARTE DE L IMPERIALISME
    PAS ETONNANT
    Pétition LA CHARTE DE L’IMPÉRIALISME ou “La Charte de la Servitude”
    Pour:Unesco,ONU,Citoyens du Monde, toutes les associations des Droits de L’Homme du Monde entier,les Dirigeants et Décideurs du Monde Capitaliste
    LA CHARTE DE L’IMPÉRIALISME ou ” La Charte de la Servitude ”
    Nous invitons Tout les Présidents du Monde entier et leurs Peuple respectif, les dirigeants de chaque institutions,toutes les Associations du Monde entier y compris: Les Associations des droits de l’Hommes et les Associations de Défense des Animaux chats,chiens,rats…Etc!!
    Vous êtes invités à réfléchir sur le contenu de cette Charte ,car il est Urgent qu’un Sommet Mondiale de Réflexion se fasse au plus vite.
    Merci de Signer et de faire suivre en nous faisant parts de vos Propositions Constructives.
    Mireille Saki Présidente-Ambassadrice de Paix.

    Les 54 Etats d’Afrique dans sont entité y compris les pays du Maghreb,les Sans religions,les riches,les pauvres,les travailleurs,les Chômeurs,les Opprimés du Monde,les indignés, les invalides,les Valides, les Sans voix du Monde,et même les enfants sans oublier les Bébés et les Foetus Etc!!!.

    LA CHARTE DE L’IMPÉRIALISME ou “La Charte de la Servitude” :

    I. DISPOSITION GÉNÉRALE
    Article 1° :
    De la Devise : – Devise de l’impérialisme : Gouverner le monde et contrôler les richesses de la planète ; Notre politique est de diviser pour mieux régner, dominer, exploiter et piller pour remplir nos banques et faire d’elles les plus puissantes du monde.
    Article 2° :
    Aucun pays du tiers-monde ne constitue un Etat souverain et indépendant.
    Article 3° :
    Tout pouvoir dans les pays du tiers-monde émane de nous, qui l’exerçons par la pression sur les dirigeants qui ne sont que nos marionnettes. Aucun organe du tiers-monde ne peut s’en attribuer l’exercice.
    Article 4° :
    Tous les pays du tiers-monde sont divisibles et leurs frontières déplaçable selon notre volonté. Le respect de l’intégrité territoriale n’existe pas pour le tiers-monde.
    Article 5° :
    Tous les dictateurs doivent mettre leurs fortunes dans nos banques pour la sécurité de nos intérêts. Cette fortune servira des dons et crédits accordés par nous comme assistance et aide au développement aux pays du tiers-monde.

    II. DU RÉGIME POLITIQUE
    Article 6° :
    Tout pouvoir et gouvernement établi par nous est légal, légitime et démocratique. Mais tout autre pouvoir ou gouvernement qui n’émane pas de nous est illégal, illégitime et dictatorial, quelle que soit sa forme et sa légitimité.

    Article 7° :
    Tout pouvoir qui oppose la moindre résistance à nos injonctions perd par le fait même sa légalité, sa légitimité et sa crédibilité. Il doit disparaître.

    III. DES TRAITES ET DES ACCORDS
    Article 8° :
    On ne négocie pas les accords et les contrats avec les pays du tiers-monde, on leur impose ce qu’on veut et ils subissent notre volonté.

    Article 9° :
    Tout accord conclu avec un autre pays ou une négociation sans notre aval est nulle et de nul effet.

    IV. DES DROITS FONDAMENTAUX
    Article 10° :
    Là où il ya nos intérêt, les pays du tiers-monde n’ont pas de droit, dans les pays du sud, nos intérêts passent avant la loi et le droit international.
    Article 11° :
    La liberté d’expression, la liberté d’associations et les droit de l’homme n’ont de sens que dans le pays où les dirigeants s’opposent à notre volonté.
    Article 12° :
    Les peuples du tiers-monde n’ont pas d’opinion ni de droit, ils subissent notre loi et notre droit.
    Article 13° :
    Les pays du tiers-monde n’ont ni culture ni civilisation sans se référer à la civilisation Occidentale.
    Article 14° :
    On ne parle pas de génocide, de massacre ni des « crimes de guerre » ou des « crimes contre l’humanité » dans les pays où nos intérêt sont garantis. Même si le nombre des victimes est très important.

    V. DES FINANCES PUBLIQUES
    Article 15° :
    Dans les pays du tiers-monde, nul n’a le droit de mettre dans leurs banques un plafond d’argent fixé par nous. Lorsque la fortune dépasse le plafond, on la dépose dans l’une de nos banques pour que les bénéfices retournent sous forme des prêts ou d’aide économique au développement en espèce ou en nature.
    Article 16° :
    N’auront droit à l’aide précitée, les pays dont les dirigeants font preuve d’une soumission totale à nous, nos marionnettes et nos valets.
    Article 17° :
    Notre aide doit-être accompagnée des recommandations fortes de nature à empêcher et briser toute action de développement des pays du tiers-monde.

    VI. DES TRAITES MILITAIRES
    Article 18° :
    Nos armées doivent être toujours plus fortes et plus puissantes que les armées des pays du tiers-monde. La limitation et l’interdiction d’arme des destructions massive ne nous concerne pas, mais les autres.
    Article 19° :
    Nos armées doivent s’entraider et s’unir dans la guerre contre l’armée d’un pays faible pour afficher notre suprématie et se faire craindre par les pays du tiers-monde.
    Article 20° :
    Toute intervention militaire a pour objectif de protéger nos intérêts et ceux de nos valets.
    Article 21° :
    Toute opération d’évacuation des ressortissants des pays Occidentaux cache notre mission réelle, celle de protéger nos intérêts et ceux de nos valets.

    VII. ACCORDS INTERNATIONAUX
    Article 22° :
    L’ONU est notre instrument, nous devons l’utiliser contre nos ennemis et les pays du tiers-monde pour protéger nos intérêts.
    Article 23° :
    Notre objectif est de déstabiliser et détruire les régimes qui nous sont hostiles et installer nos marionnettes sous la protection de nos militaires sous la couverture des mandats des forces de l’« ONU ».
    Article 24° :
    Les résolutions de l’« ONU » sont des textes qui nous donnent le droit et les moyens de frapper, de tuer et de détruire les pays dont les dirigeants et les peuples qui refusent de se soumettre à nos injonctions sous la couverture des résolutions du Conseil de Sécurité de l’« ONU ».
    Article 25° :
    Notre devoir est de maintenir l’Afrique et d’autres pays du monde dans le sous-développement, la miser, la division, les guerres, le chaos pour bien les dominer, les exploiter et les piller a travers les Missions de Nations-Unies.
    Article 26° :
    Notre règle d’or est la liquidation physique des leaders et dirigeants nationalistes du tiers-monde.
    Article 27° :
    Les lois, les résolutions, les cours et tribunaux des « Nations-Unies » sont nos instruments de pression contre les dirigeants et les leaders des pays qui défendent les intérêts de leurs peuples.
    Article 28° :
    Les dirigeants des puissances Occidentales ne peuvent être poursuivis, arrêter ni incarcérer par les cours et tribunaux de l’« ONU », même s’ils commettent des « crimes de guerre », de « génocide » ou des « crimes contre l’humanité ».

  2. I am one who have come to be suspicious maybe even distrustful of anything I see associated with Keita name plus being this article is reported by Keita I examine it from viewpoint it is written with intent of returning Keita family to influential political position instead of being written solely on basis of connected facts or Malians best interest.
    United Nations intent is to take attention away from french NATO assistance to terrorists in Mali as battle was ongoing against FAMA at Tessit. French NATO committed criminal act plus now NATO intend to cover that criminal act by further victimizing victim Mali with undue charges by inaccurately reporting battle information to degree that make legitimate under circumstance battle actions appear to be war crimes.
    Mali must do as french NATO have done. That is present position to it’s Negroid African people plus aggressively pursue having all of Negroid Africa governments plus citizens respond. Mali must make truth known to all of Negroid Africa plus loudly reveal all lies being manufactured at United Nations with intent of keeping NATO armies in Negroid Africa ready to plunder Negroid Africa more as enough chaos is created to facilitate that plundering. We must not ever stop loudly proclaiming NATO armies are in Negroid Africa to create chaos that allows them to plunder. That information must be spreaded in real time plus continue to be front page news in Negroid Africa unto NATO armies are out of Negroid Africa plus we fully embrace Negroid Africans self reliance. Only traitors among Negroid Africans will not openly support Negroid Africans self reliance movement that is now ongoing.
    Caucasian Western Democracy often upstage Negroid African traitors plus give them position of prominence in world spotlight as if saying this is our french NATO nigger. They even allow them to interracial marriage whereas upon their death premature or of fullness wealth they accumulated becomes property of some would have been poor Caucasian plus her or his Caucasian children in black skin. Most Negroid traitors of value to Caucasian Western Democracy are well educated, secretly desire to be caucasian plus surprisingly stupid seeing those of Caucasian Western Democracy as innocent civilized people. We must be wary of Negroid African traitors presence. Failure to do be have ruined pursuit of many feasible important goals.
    Henry Author Price Jr aka Kankan

    • I am one who have come to be suspicious maybe even distrustful of anything I see associated with Keita name plus being this article is reported by Keita. You are very right! Please add Sissoko to the Keita!

  3. Keitake, MALANKOLON, vas y demander aux Congolais pourquoi ils demandent le depart des forces des Nations-Unies (MINOSCO), et aux Centra-Africaind s pourquoi ils demandent le depart des forces des Nations-Unies (MINUSCA) et aux Haïtiens sur l’epidemie de Cholera qui a tue 6000 personnes a été introduite par les forces de l’ONU (MINUSTHA) dans ce pays, etc.. Arrêtons l’amalgame, le Mali a officiellement et de façon claire demande a la MINUSMA de faire son travail qui est de faire la guerre aux terroristes afin de protéger les populations civiles Maliennes au lieu de distraire les FAMA et d’inventer des mensonges sur elles quand elles font leur devoir patriotique de defense du sol Malien.

Comments are closed.