Créée en 1945 par la Charte des Nations Unies, l’Assemblée générale est l’un des six principaux organes, qui régit le fonctionnement de l’organisation. Se faisant, elle joue un rôle prépondérant, en tant que principal organe délibérant, décisionnaire et représentatif de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Aujourd’hui, elle est composée de 193 pays membres et constitue une instance de négociations multilatérales unique pour l’ensemble des questions internationales couvertes par la Charte. De même, l’AG remplit une fonction essentielle dans l’établissement de normes et la codification du droit international.
Ainsi, chaque année, de septembre à décembre, cette Assemblée générale se tient sa session ordinaire pour examiner les rapports en suspens des Quatrième et Cinquième Commissions. Aussi, elle examine les questions d’actualité particulièrement importantes pour la communauté internationale. Cela se fait, lors de débats thématiques de haut niveau convoqués par son président, après consultation de ses membres. L’Assemblée générale est également mise à profit pour échanger sur les questions de fond, y compris celles qui sont liées à la réforme de l’Organisation.
Session dédiée au défunt Nelson Mandela : L’intervention applaudie du président IBK
IBK dans son intervention a salué cette belle initiative, avant de s’appesantir sur le parcours exceptionnel de l’illustre disparu. Comme à l’accoutumé, il a rendu hommage mérité à son endroit : «J’ai été très ému des témoignages faits à l’endroit de Madiba», a déclaré le président Ibrahim Boubacar Keïta. Selon lui, ce grand dirigeant sud-africain s’est beaucoup sacrifié pour la liberté, la paix, l’égalité, la justice, la tolérance… etc dans son pays. Elu président de la République, il a également œuvré pour la réconciliation et l’unité nationale ». Le président IBK a également rappelé le soutien politique que notre pays a apporté au combat de Mandela sous la houlette de son dirigeant de l’époque, le président Modibo Keita.
Un agenda chargé pour le Président Ibrahim Boubacar Keïta
A l’ouverture du débat général annuel, mardi dernier, en présence des chefs d’Etat et de délégations des 193 pays membres des Nations unies, le président IBK a également intervenu. Au cours de ce débat, il a été question d’une réunion de haut niveau sur l’action en faveur du maintien de la paix. Aussi, il y a eu un dialogue de haut niveau co-organisé par le président du Nigeria et de l’Union africaine. Lequel a permis d’échanger sur la question de la lutte contre le changement climatique et de l’atteinte du développement durable en Afrique, tout en tirant profit de la coopération internationale.
Hier mercredi, Ibrahim Boubacar Keïta a aussi intervenu à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies. Très chargé dans ladite journée, IBK a également pris part à une réunion de haut niveau sur la lutte contre la tuberculose dont les travaux ont été sanctionnés par une déclaration politique. De même, il a co-présidée la cérémonie d’ouverture d’une réunion de haut niveau, consacrée au Mali et au Sahel. Pour la circonstance, le chef de l’Etat malien, était assisté par : le secrétaire général des Nations unies, les présidents des Commissions de l’UA et de la CEDEAO ainsi que la haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la sécurité. De même, il participera aujourd’hui à la réunion annuelle des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Internationale socialiste, portant sur la prévention et la lutte contre la tuberculose.
Rappelons que c’est l’Assemblée générale qui examine et approuve le budget de l’Organisation et fixe le montant des quotes-parts des États membres. Elle élit aussi les membres non permanents du Conseil de sécurité et les membres des autres conseils et organes de l’Organisation, nomme le Secrétaire général sur recommandation du Conseil de sécurité ; étudie les principes généraux de coopération pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, y compris les principes régissant le désarmement et fait des recommandations sur ces principes ; discute toutes questions concernant le maintien de la paix et de la sécurité internationales et fait des recommandations sur ces questions, à l’exception des différends ou des situations dont le Conseil de sécurité est saisi ; entreprend des études et fait des recommandations en vue de développer la coopération internationale dans le domaine politique, d’encourager le développement progressif du droit international et sa codification, de promouvoir le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales et de favoriser la coopération internationale dans les domaines économique, social, humanitaire, culturel, éducatif et sanitaire etc.