Rapport du secrétaire général des Nations-Unies sur la situation au Mali : Antonio Guterres préoccupé par « la détérioration des conditions de sécurité »

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Le rapport trimestriel du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres dresse un tableau inquiétant de la dégradation de la situation dans le centre du Mali. © REUTERS/Mike Segar

Le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies a publié le 29 mars un rapport sur la situation au Mali.

Dans ses observations, le  secrétaire général de l’Organisation des nations se dit préoccupé par la lenteur de la mise en œuvre  du calendrier adopté par le Comité de suivi de l’Accord le 16 janvier.  Pour faire avancer le processus de paix, Antonio Guterres pense qu’il  est essentiel de réaliser des progrès dans le domaine de  la décentralisation, la réforme du secteur de la sécurité, le processus de cantonnement, de désarmement, de démobilisation et de réintégration.  Toutefois, ces gains à court terme ne pourront conduire à une paix durable au Mali que s’ils viennent renforcer les objectifs plus vastes de réconciliation nationale, de développement économique, de bonne gouvernance et d’instauration d’une société résiliente et inclusive » note le document. Pour le portugais,  l’autorité de l’État doit être restaurée et étendue en priorité si l’on veut protéger efficacement les civils et faire bénéficier les populations touchées par le conflit des retombées tant attendues de la paix.

Aussi, le secrétaire général est fortement préoccupé de la détérioration des conditions de sécurité du pays. Laquelle continue de menacerla stabilité régionaledu Sahel.Il est urgent, selon lui, d’intensifier la lutte contre les menaces asymétriques qui font de plus en plus de victimes parmi les civils.

Conscient des lacunes et des insuffisances de la Minusma, Antonio Guterres « demande aux pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police de dispenser une formation préalable au déploiement appropriéeà leurs contingents et de mettre à leur disposition le matériel voulu, y compris des véhicules à l’ épreuve des mines, afin d’atténuer les risques qu’ils prennent pour protéger les civils, de limiter les restrictions concernant leur participation et leur position et de renforcer ainsi l’intégration et la protection mutuelle ».

 

Abdrahamane Sissoko

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5 COMMENTAIRES

  1. En plus de l’insécurité généralisé, il faut signaler le génocide de l’état bambara et dominés qui continue d’exterminer les peulhs au centre du Mali.
    Les peulhs font l’objet de massacres par les chasseurs bambaras et les associations dogons armés et aidés par l’armée malienne alors que les autorités maliennes complices tentent d’endormir l’opinion internationale et nationale.

    Après les masacres de Dialloubé, de Téninkou et Koro, le génocide peulh se poursuit nuit et jour au centre du Mali, dans les régions de Mopti et Ségou où des bergers peulhs innocents sont massacrés, enlevés, égorgés, fusillés et enterrés dans des fosses communes.
    Depuis hier les donssos bambaras armés par les FAMa et les dogons continuent de massacrer les peulhs au Macina.
    L’amalgame jihadiste contre les peulhs est connu de tous alors que les peulhs en sont doublement victime des jihadistes et de l’état.

    IBK et son gouvernement sont complice de ce génocide et doivent en répondre devant la CPI.

    Les plus hautes autorités du Mali sont complices et font comme si elles ne sont pas au courant alors que l’armée unie aux donsso et associations dogons continuent l’extermination.

  2. L’ONU gère mal le problème du Nord en couvrant les Touareg d’une protection qu’ils ne méritent pas, mais nous restions certain que cette Organisation comprendra très prochainement le comportement de ces confusionnistes sécessionnistes. Il est temps et grand temps que l’ONU comprennent que toutes les vies humaines sont égales, les Touareg ne valent pas mieux que des négros qui n’ont jamais pris des armes contre qui que ce soit et qui sont impunément tués par ces Touareg sans aucun réaction de cette ONU, alors lorsqu’un Touareg est tué peu importe qu’il fasse pour être abattu, des tapages commencent de la de l’ONU et les blancs qui constituent la majeure partie de cette Organisation. Les Touareg du MNLA ont tué en 2010 plus de 110 soldats noirs de l’armée malienne à Aguel’hoc, à ce jour aucun blanc n’en parle pourtant les images sont encore sur internet, y a t-il des vies qui valent mieux que d’autres? Nous sommes totalement sidéré face à ce silence des blancs.
    Vous ONU, vous comprendrez ce qu’un Touareg de la CMA.

    • Helas c’est la pure realite mais le president vampire ibk et sa racaille de gang requins, crocodiles etc… nous disent que c’est de l’insecurite residuelle. Waouhhhh jusqu’a quand ces merdeux vont nous faire croire leurs merdes???????????????????????????????
      Si nous etions un peuple responsable avec des dirigeants dignes et responsables depuis plus xxxxans nous en serions pas la aujourdhui. onu, barkhane, serval, usa, russie avec leurs armees de je ne sais quoi etc…. ne valent rien pour un pays que ses propres forces de securite.
      A suivre……

  3. En résumé ce Monsieur veut dire que tout reste encore à faire après 5 ans de gouvernance IBK. Si Bouffon Premier avait un sens de l’analyse, il allait prendre ce rapport comme un appel à son désistement mais … malheureusement ! Que IBK continue de présenter ce fichu accord comme un remède, on le comprend. Mais que l’ONU aussi fasse un quelconque lien entre cet accord et la paix, devrait inquiéter les Maliens. Cet accord et son application n’ont rien à voir avec ce qui se passe au Centre et au Nord MALI. L’accord a été une capitulation de l’état face à des voyous qui n’avaient plus les moyens de faire ni la guerre, ni la paix. La décentralisation c’est peu, donnons leur l’indépendance totale, les signataires de l’accord ne pourront pas vivre à Kidal sans se voir couper la queue. Cet accord n’est qu’une poudre aux yeux du peuple Malien pour lui donner l’impression que le régime est entrain de faire quelque chose.

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