L’Onu a prolongé d’un an son régime de sanctions contre les personnes jugées nuisibles à l’accord de paix de 2015 au Mali, a annoncé la semaine dernière, Anne Gueguen, l’ambassadrice adjointe de la France auprès de l’organisation internationale.
Ces sanctions visent des individus contrevenant à l’accord de paix de 2015 signé entre la République du Mali et la Coordination des mouvements de l’Azawad. La nouvelle décision intervient après l’ajout en juillet dernier de cinq nouveaux noms à la liste des Maliens sanctionnés par l’Onu et frappés notamment d’interdiction de voyage.
Deux ans après la signature de l’accord d’Alger, l’Onu avait instauré un régime de sanctions en 2017 pour accélérer sa mise en œuvre. Alors que la pacification du pays est toujours minée par une insécurité alimentée par les conflits intercommunautaires et les groupes djihadistes, l’institution note certaines améliorations.
“Ces sanctions ont permis de faire évoluer le comportement de certains au Mali. Elles ont également favorisé des progrès dans la mise en œuvre de l’accord de paix”, a ainsi indiqué Anne Gueguen.
Agence Ecofin
Je pense qu’il faut correctement pose la juetification des actions de l’ONU.l’ACCORD DE PAIX n’a pas suivi les procedures prevues par la Constitution du Mali pour son approbation,pas meme les procedures d’adoption d’une simple loi du Mali.CEUX QUI S’OPPOsent a cet Accord par des moyens democratiques ,qui demandent par exemple un consensus national sur un texte resultant d’un d’un eclaircissement de cet accord par toutes les parties ,ne peuvent pas etre visees par les sanctions.Les sanctions doivent frapper les personnes qui veulent utiliser la violence ,ou perpetuer des actes de violence pour imposer leur point de vue.Si cet Accord d’une grande importance est viciee de forme ,il est essentiel de corriger cette violation grave de procedure ,sinon ce sera l’embourbement juridique.
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