– L’alternative à la réforme est une fragmentation accrue, selon le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres
Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exhorté ce mardi les dirigeants mondiaux à réformer les institutions multilatérales, parmi lesquelles le Conseil de sécurité et l’architecture financière internationale, sur la base des réalités économiques et politiques actuelles, et ce, lors de l’ouverture du 78e Assemblée générale des Nations unies.
“La gouvernance mondiale est figée dans le temps. Ne cherchez pas plus loin que le Conseil de sécurité des Nations unies et le système de Bretton Woods. Ils reflètent les réalités politiques et économiques de 1945“, a déclaré Guterres lors de la plus grande réunion diplomatique du monde au siège de l’ONU à New York.
“Le monde a changé. Ce n’est pas le cas de nos institutions. Nous ne pouvons pas résoudre efficacement les problèmes tels qu’ils se présentent si les institutions ne reflètent pas le monde tel qu’il est“, a-t-il affirmé.
Guterres a averti que le monde se rapproche d’une “grande fracture“ dans les systèmes économiques et financiers et que les relations commerciales sont accompagnées de tensions géopolitiques croissantes.
“L’alternative à la réforme est une fragmentation accrue. C’est la réforme ou la rupture”, a-t-il insisté.
Abordant les problèmes urgents auxquels le monde est confronté, du changement climatique aux guerres, en passant par les menaces nucléaires, les catastrophes naturelles, les inégalités et la faim, Guterres a déclaré : “Si nous ne nourrissons pas ceux qui ont faim, nous alimentons les conflits“.
“Malgré notre longue liste de défis mondiaux, ce même esprit de détermination peut nous guider. Soyons déterminés dans l’apaisement des divisions et forgeons la paix”, a-t-il ajouté.
* Traduit de l’Anglais par Mounir Bennour.
Source: https://www.aa.com.tr/fr
Guterres a pendant l’ouverture de l’Assemblee Generale de l’ONU dit: “La gouvernance mondiale est figée dans le temps. Ne cherchez pas plus loin que le Conseil de sécurité des Nations unies et le système de Bretton Woods. Ils reflètent les réalités politiques et économiques de 1945“, VOICI LA DISCRIMINATION INTERNATIONALE ET OFFICIALISEE SINON UN PAYS QUI A PERDU PENDANT LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE COMME LA FRANCE NE PEUT ET DOIT PAS REPRESENTER LE MALI ET LES AUTRES PAYS AFRICAINS AU CONSEIL DE SECURITE DE L’ONU. UNE HONTE DE LEGITIMER LA COLONISATION ET L’IMPERIALISME OCCIDENTAL.
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