La situation au Mali a fait l’objet d’une réunion ministérielle en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. Le président Kéita, le secrétaire général Ban Ki-moon, le directeur des opérations de maintien de la paix Hervé Ladsous et les ministres des Affaires étrangères algérien et français étaient présents. Lors de cette réunion à huis clos, ils ont témoigné de leur soutien au gouvernement malien, mais aussi de leurs préoccupations et impatience devant les retards à appliquer l’accord de paix.
Menaces de sanction renouvelées contre les rebelles
Il n’y a eu aucune application concrète et tangible de l’accord sur le terrain : les patrouilles mixtes qui devaient commencer dès cet été n’ont toujours pas été mises en place et le déploiement des autorités intérimaires dans le Nord est au point mort. L’ONU note encore “une profonde préoccupation face au manque de confiance et de vision commune pour la paix”.
Face à ce manque de volonté politique, l’organisation a rappelé que le Conseil de sécurité se tenait prêt à imposer des sanctions contre ceux qui entraveraient la mise en œuvre de l’accord et a demandé aux signataires de s’engager sur un échéancier d’actions concrètes.
L’ONU met la pression sur le gouvernement
Selon toujours nos confrères de l’ONU, les tensions entre l’ONU et le gouvernement malien sont toujours vives, le communiqué demande aux autorités maliennes de coopérer pleinement avec la Minusma, chargée de la mise en œuvre de l’accord, qui n’a jamais semblé aussi fragile.
La rédaction
Il faut réellement une volonté manifeste de la communauté internationale à arriver à cette paix.
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