Misahel : Pierre Buyoya appelle à la tenue des élections générales à venir dans les délais constitutionnels

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Pierre Buyoya
Pierre Buyoya

Le président de la Misahel a tenu une conférence de presse hier, lundi 19 février 2018, dans la salle de conférence de l’hôtel Kimpeski.L’occasion pour lui de non seulement  se prononcer sur la situation polico-sécuritaire au Mali et dans la région du Sahel mais aussi expliquer l’apport de la Misahel.

Dans son exposé,   Pierre Buyoya  s’est, dans un premier temps,  penché sur la situation politico-sécuritaire au Mali. D’abord, parlant de la situation politique actuelle de notre pays, le président de la Misahel affirme qu’elle est  dominée par la préparation  des prochaines échéances électorales et la mise en œuvre du processus de paix. En ce qui concerne la tenue des élections, l’ex président Burundais estime qu’elle s’impose pour que le Mali demeure. Elles doivent aussi se tenir dans les meilleures manières. « Les élections doivent se tenir et dans les délais constitutionnels… », a-t-il déclaré. Et de préciser que pour la bonne tenue de ces élections, les politiques, la  société civile … doivent forcement collaborer. Aux dires de Pierre Buyoya, il n’y a aucun pessimisme quant à la tenue des  élections générales  même si la situation  sécuritaire est dégradante. « Il faut créer des conditions pour organiser ces élections car sans cela, le Mali sera confronté à d’autres problèmes plus sérieux », a-t-il souligné. Selon Buyoya, l’Union Africaine et la Misahel soutiendront l’Etat malien pour la bonne organisation des élections présidentielles et législatives prochaines.

Quant au processus de paix, il a connu des hauts et des bas selon le président de la mission Misahel. Il a profité de l’occasion pour saluer les parties  maliennes pour le progrès constaté lors de la 23ème session du comité de suivi. Le président  laisse entendre que la Misahel encourage les débats réalistes entre les parties pour que la paix soit.

Dans le second point, le président de la Misahel n’est pas passé par quatre chemins pour affirmer que l’insécurité règne malgré les efforts des uns et des autres. « Nous avons une situation de sécuritaire difficile au Mali et dans le sahel », a-t-il déploré. Aux dires de son président, la Misahel encourage les actions du gouvernement malien à stabiliser le centre du pays car la situation n’est pas rose.

Par ailleurs, Buyoya informe les hommes de medias maliens que l’Union Africaine continue à appuyer fortement l’initiative du  G5 sahel dans sa mission de sécurisation du sahel notamment la création de la force conjointe.

La Misahel  continuera de soutenir les processus de paix dans le cadre du  comité de suivi mais aussi dans tous les débats auxquels elle est  sollicitée. Elle appuyer toutes les reformes en rapport avec  la mise en application de l’accord comme l’organisation d’un séminaire sur la problématique de la décentralisation et soutiendra  toutes les démarches du processus électoral, a conclu Buyoya.

 Boureima Guindo

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3 COMMENTAIRES

  1. Dites lui que le Mali n’a pas fabriqué les mercenaires mieux armés que son armée.
    Dites lui que le Mali ne fournit pas d’armes aux mercenaires
    Dites lui que les mercenaires ne tombent pas du ciel
    Dites que depuis plusieurs années le protecteurs des mercenaires empêchent le Mali de de doter d’avion de guerre
    Dites que s’il est un vrai africain et non un avatar, que la situation au Mali lui est imposée
    Alors de retourner a son envoyeurs et lui dire la vérité
    Sinon il la boucle son bec

  2. Pendant que le Mali fait face à des attaques meurtrières et que les maliens meurent par dizaine, les opposants maliennes cherchent les voies et moyens pour faire pression sur le gouvernement malien pour tenir les élections. C’est le vœu de la classe politique et de la société civile la tenue des élections en juillet 2018. On va les tenir donc. Que les conditions soient remplies ou non. Et le président IBK sera réélu. Il ne faudra donc que ces salopards essaient de créer une crise post-électorale sous prétexte que les élections ne sont pas déroulées dans les bonnes conditions. Car force sera la loi.

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