Cinquante-trois chefs d’Etat ou de gouvernement ont confirmé qu’ils se rendraient en Afrique du Sud pour les funérailles de Nelson Mandela, a annoncé dimanche dernier la ministre des Affaires étrangères. La mort du héros de la lutte anti-apartheid, jeudi passé, a suscité un “intérêt sans précédent” dans la communauté internationale, a souligné au cours d’une conférence de presse Maite Nkoana-Mashabane. Les chefs d’Etat américain Barack Obama, brésilienne Dilma Roussef et français François Hollande, ainsi que le Premier ministre britannique David Cameron, ont confirmé qu’ils participeront aux hommages en sa mémoire.
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon sera également présent.
Les premiers dignitaires étrangers sont attendus dès dimanche, a précisé le ministre à la présidence, Collins Chabane.
Outre les responsables en exercice, d’anciens chefs d’Etat feront le voyage: les Américains Jimmy Carter, George W. Bush et Bill Clinton, le Français Nicolas Sarkozy, le Brésilien Lula…
D’autres personnalités comme le Prince Charles, l’ancien secrétaire général de l’ONU Kofi Annan, le musicien Peter Gabriel, l’entrepreneur Richard Branson sont aussi annoncés.
Certains prendront la parole au cours d’une cérémonie d’hommages officielle, mardi au stade Soccer City à Johannesburg, à partir de 11H00 (09H00 GMT), a dit M. Chabane sans donner plus de précision.
Le corps du premier président noir d’Afrique du Sud ne sera pas présent dans le stade, a-t-il seulement ajouté.
D’autres personnalités se rendront plus tard à Qunu, son village natal dans le sud du pays, pour ses obsèques dimanche.
Le Dalaï lama, qui s’est vu refuser deux fois un visa pour l’Afrique du Sud ces dernières années, a fait savoir qu’il n’assisterait pas à ces événements.
Une semaine de deuil national a commencé dimanche en Afrique du Sud pour s’achever le dimanche 15 décembre par l’enterrement de Nelson Mandela dans le village de son enfance, Qunu.
Yattara Ibrahim