Au Mali, la Mission des Nations Unies a annoncé, dans un communiqué, l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur les attaques du week-end passé qui ont fait 132 civils tués dans la région de Bandiagara et aurait fait près de 30 morts dans la région de Gao.
L’enquête sera conduite par la section droit de l’Homme de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) . Celle-ci , dès le lendemain de la perpétration des meurtres, a produit un premier communiqué pour condamner avec la dernière vigueur ces meurtres qu’elle qualifie « d’actes odieux » et d’atteintes graves au droit international des droits de l’Homme et au droit international humanitaire.
Dans ce communiqué, l’ONU justifie les raisons de l’ouverture de cette enquête qui est une application de son mandat relatif aux droits de l’Homme. Le document indique que la MINUSMA va diligenter une enquête sur les circonstances précises de ces attaques afin de soutenir les autorités maliennes compétentes dans leurs efforts visant à̀ identifier et à traduire en justice les auteurs de ces actes odieux.
En début de semaine, le gouvernement a annoncé que les combattants de la Katiba du Macina du prédicateur Amadou Kouffa ont perpétré des attaques meurtrières dans les localités de Dialassagou , Diaweli et Déssagou, dans le cercle de Bankass. Le bilan officiel fait état de 132 morts. L’ONU parle de l’un des pires massacres connus par le Mali et le dernier en date d’une série de tueries en cours à travers le Sahel. Parce qu’en plus des massacres, les assaillants ont détruit toute la chaine de l’économie de ces localité en incendiant des habitations, des magasins et des engins roulants et le déplacement forcé de plusieurs centaines de civils », constate le communiqué de la mission onusienne.
A ce titre, la MINUSMA a annoncé qu’elle envisage d’autres dispositions concrètes pour appuyer les efforts des autorités maliennes visant à̀ assister les populations et à renforcer leur sécurité́. Et dans la région de Gao, notamment dans la commune d’Anchawadji, les attaques du Groupe Etat islamique dans le Grand Sahara ont également fait près de 3 civils tués le week-end dernier.
« L’expédition meurtrière des terroristes aurait ciblé des dizaines de civils qui fuyaient l’insécurité́ », relève la mission onusienne. Face à cette recrudescence des attaques, la MINUSMA a réaffirmé sa détermination à apporter tout autre appui dont les autorités maliennes auraient besoin, à savoir le déploiement de moyens supplémentaires dans les zones affectées par la violence. Le porte-parole de la MINUSMA, Olivier Salgado, de soutenir que « il est plus que jamais nécessaire d’intensifier les efforts pour assurer une meilleure protection des populations civiles et, à cet effet, de mobiliser toutes les ressources disponibles et d’assurer leur utilisation judicieuse ».
Toutes ces initiatives de la MINUSMA interviennent au moment où les débats sur la prolongation de son mandat au Mali sont en cours au Conseil de Sécurité à New York. La mission onusienne sera fixée sur son sort le 29 juin prochain à la veille de la fin de ce mandat en cours au Mali.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
Quand la MINUSMA refuse de faire la guerre contre les terroristes voici les consequences de son inaction. Alors une enquête qui va durer deux années ou trois n’est pas la solution du tout! Honnêtement la MINUSMA N’A PAS DE RAISON D’ETRE AU MALI!
Bonjour
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