Mali: le Conseil de sécurité approuve à l’unanimité le retrait de la Minusma à compter du 1er juillet

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– Le 16 juin 2023, le Mali avait demandé, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, le « retrait sans délai » de la Mission Multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté vendredi à l’unanimité la résolution 2690 qui met fin au mandat de la Mission Multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) à compter du 1er juillet, à la suite d’une demande des autorités de transition maliennes en date du 16 juin dernier.

Les Casques bleus cesseront ainsi leurs activités au Mali et devront quitter le pays « d’ici le 31 décembre 2023 ».

L’ambassadeur Issa Konfourou, Représentant permanent du Mali à l’Onu, a affirmé devant le Conseil de sécurité que « le gouvernement de la République du Mali prend acte de la résolution 2690 que vous venez juste d’adopter laquelle met fin au mandat de la Minusma à compter de ce jour 30 juin 2023 ».

Le 16 juin 2023, Bamako avait demandé, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, le « retrait sans délai » de la Minusma, la mission de l’Onu dans le pays.

Selon Diop, « La Minusma semble devenir une partie du problème en alimentant les tensions intercommunautaires exacerbées par des allégations d’une extrême gravité et qui sont fortement préjudiciables à la paix, à la réconciliation et à la cohésion nationale. Cette situation engendre un sentiment de méfiance des populations maliennes à l’égard de la Minusma, et une crise de confiance entre les autorités maliennes et la mission de la paix de l’Onu ».

« Tout en reconnaissant que la MINUSMA n’a certes pas atteint son objectif fondamental d’appui aux efforts du Gouvernement à la sécurisation du pays, le Peuple et le Gouvernement du Mali saluent toutefois sa contribution dans d’autres domaines, notamment en matière d’assistance humanitaire, sociale et les missions de bons offices du Représentant spécial du secrétaire général de l’Onu», a déclaré devant le Conseil de sécurité, l’ambassadeur Issa Konfourou.

« Le gouvernement du Mali note qu’au terme de la résolution adoptée aujourd’hui, le processus de retraite de la Minusma commencera dès le 1er juillet pour prendre fin le 31 décembre 2003 », a ajouté le diplomate malien, avant de préciser que Bamako s’engage à coopérer étroitement avec le secrétariat des Nations unies et la Minusma dans la mise en œuvre diligente de cette résolution et ce, dans les délais impartis.

Pour rappel, la Minusma a été créée le 25 avril 2013 par la résolution 2100 du Conseil de sécurité avec l’objectif d’appuyer le processus politique dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest et effectuer un certain nombre de tâches d’ordre sécuritaire.

Source: https://www.aa.com.tr/fr

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14 COMMENTAIRES

  1. LE PETIT PEUPLE DE CUBA A EXISTÉ DES DECENIES AUX COTÉS DES GRANDS ET DANS L HONNEUR, LE MALI PLUS GRAND QUE CUBA SURVIVRA GRACE À LA FRATERNITÉ AFRICAINE ET À LA CRÉATIVITÉ DE SON PEUPLE DU NORD AU SUD D EST À L OUEST ET PARTOUT DANS LE MONDE, VIVE LE MALI SOUVERAIN LIBRE.

  2. Conseil de sécurité approuvé à l’unanimité le retrait de la Minusma , ils n’ont pas de soit ils faisaient pour qu’ils ne sont pas humilié parce que la Russie et la Chine sont là pour défendre la souveraineté du Mali .

  3. Kassin, sangare, kan et autres aigris et prophètes de malheur, souvenez-vous tous que quand 1 million de Rwandais étaient tues avec l’aide active de la maudite France, les soldats de la mission de l’ONU étaient au Rwanda pour la stabilisation et le maintien de la paix, voici la verite sur la maudite France et sur l’ONU ‘le machin’ de De Gaule, le reste c’est pour l’histoire!!!!!

    • Klnguiranke tu donne de la valeurs à ses pseudo kan kassin et sangare tu leurs donne de la valeurs en les répondant laisse les aboyer
      Le chien aboie la caravane passe

  4. SUITE

    C’est en janvier 2013 que la France de Hollande intervient enfin sur une simple lettre du président transitoire Dioncounda Traoré dans le cadre de l’opération serval.

    Et c’est à cause du succès militaire éclatant de l’opération Serval que l’administration Obama fut convaincu du bien fondé d’une intervention militaire étrangère au Mali et a œuvré à l’aboutissement de la résolution 2100 en 2013 au Mali.

    Mais cette résolution 2100 de 2013, si elle autorise une force onusienne d’intervenir au Mali, elle ne lui a jamais donné un mandat de combattre qui que ce soit.

    La Minusma avait une mission de paix et non de guerre.

    Et le volet politique de la résolution 2100 imposait au Mali de faire des négociations et des réformes politiques avec les rebelles touareg non djihadistes.

    Mais les gouvernements IBK avec ses 5 premiers ministres en 7 ans ont été incapables de faire ces négociations et ces réformes dans l’intérêt du Mali et du peuple malien.

    En clair, IBK et son régime n’ont pas su profiter de la présence militaire internationale pour sauvegarder la paix et la souveraineté du Mali.

    Ils se sont mis dans une posture belliqueuse dès Mai 2014, alors qu’en juin 2013 à ouaga le gouvernement transitoire de Dioncounda avait réussi à faire des accords de paix de ouaga.

    IBK et Mara ont perdu militairement à Kidal en mai 2014 et ont compliqué la position du Mali face aux rebelles touareg et ont mis la Minusma dans une position d’arbitre qui s’est apparentée à une position de complice avec les rebelles touareg du nord.

    Comme la Minusma n’a pas droit de se battre elle était obligée de s’accommoder avec tout porteur d’armes qui contrôle un territoire.

    Par le manque de vision des gouvernements IBK les menaces sécuritaires se sont envenimées au lieu de s’estomper au Mali malgré la présence de près de 15 000 casques bleus de l’ONU car elles ne combattent pas.

    La mission de la Minusma était compliquée et elle s’est retrouvée coincée entre les français de l’opération Barkhane qui le protégeaient et les terroristes qui le tuaient des qu’ils y avaient l’occasion.

    La passivité de l’ONU devant cette posture non combattante de la Minusma n’a pas été comprise ni par les populations maliennes ni par l’actuelle transition militaire des colonels climatisés de bamako et kati.

    Quand Sadio Camara a fait le plein des épaves pourries de Moscou et qu’il croit avoir maintenant assez d’avions, d’hélicoptères de combat, de drones et de radars, ils a intimé son compère climatisé Assimi Goita d’implorer Poutine pour mettre la Minusma dehors.

  5. Le Mali et la Minusma: la grenouille se sent maintenant plus grosse que le bœuf

    22 septembre 2010, le gouvernement fanfaron d’ATT fête en grande pompe le cinquantenaire de l’accession de la république du Mali à l’indépendance devant le guide de la Jamariah arabe libyenne Mouhamar El Kadhafi avec faste, fracas et arrogance.

    2011, Kadhafi est balayé par les révolutions arabes avec l’aide de la résolution de l’Onu la 1973, travestie par Sarkozy et David Cameron qui ont roulé dans la farine Obama et Hillary Clinton pour se débarrasser cruellement du bouillonnant libyen.

    Fin 2011, la rébellion Touareg au Mali qui était moribonde après la mort d’Ibrahim Ag Bahanga, reprend du poil de la bête avec le retour des combattants touareg de la légion islamique de Kadhafi au nord du Mali avec armes et baggages.

    Ces rebelles touareg plus Iyad Ghali et les combattants de l’Aqmi coalisent avec le Mnla pour affronter le régime ATT à partir de janvier 2012 malgré les mission de bon office du général Kafougouna Koné au nord de notre pays.

    Le 11 mars 2012, le camp d’Amachach de Tessalit tombe après un siège djihadiste
    de plus de 3 mois que ni les colonels El Hadji Gamou ni Ould Meidou, ni Didier Dako ne parviennent à faire sauter.

    Les généraux Kalifa Keïta et Abdoulaye Poudiougou respectivement chef des opérations au nord et chef d’état major général des armées, sous le commandement du général Sadio Gassama, alors ministre de la Défense d’ATT, ont inventé le repli tactique.

    L’armée après les défaite d’Agueloc, en janvier 2012, de Tessalit en mars 2012, recentre ses efforts en abandonnant ses positions avancées à Menaka, Andaraboukane, Léré, etc.
    Elle se concentra sur Kidal, Tombouctou et Gao.

    22 mars 2012, la soldatesque ivrogne de Sanogo et Diakité et autre Yamoussa Camara et Dahirou, fait un coup d’état bête à ATT et casse le commandement militaire au nord qui favorisa la reprise des 3 régions nord (Kidal, Tombouctou et Gao) et une bonne partie de la région de Mopti (pays dogon notamment) par la coalition djihadiste et rébellion touareg.

    Le 6 avril 2012 Mnla proclama l’indépendance de l’Azawad qui comprend pour eux les régions de Kidal Gao et Tombouctou.

    Juin 2012 le Mnla fut chassé Manu militari de Gao par les djihadistes du Mujao et d’Aqmi affiliés à Iyad Ghali et son Ansardine

    A partir de cet instant la communauté internationale a pris peur qu’un sanctuaire djihadiste ne s’installe en plein cœur du Sahel africain à quelques vols d’oiseaux de l’Europe.

    Ainsi la France de François Hollande moins arrogante que celle de Sarkozy entama des discussions à l’ONU pour envisager de commun accord avec la transition de Dioncounda Traoré une intervention militaire internationale au Mali pour contenir la menace djihadistes au Sahel.

    Mais l’administration Obama qui s’était déjà fait avoir par le gouvernement Sarkozy en Libye est peu enthousiaste à l’idée d’une nouvelle intervention militaire internationale au Sahel malien.

    La première monture envisagée pour intervenir militairement au Mali pour libérer le pays des mains des djihadistes qui détruisaient les mausolées de Tombouctou, coupaient les mains et flagellaient les gens au nord du Mali, étaient faites autour des armées africaines notamment nigérianes.

    Mais à chaque fois les américains rétorquaient le projet à l’ONU car les missions et le mandat n’étaient pas très claires et précises du bout des américains.

    Romano Prodi, le représentant spécial de l’ONU pour le Mali a eu tous les maux du monde de trouver une issue favorable à une intervention militaire étrangère au Mali et pendant plus de 9 mois.

  6. Toutes mes félicitations aux dirigeants maliens qui n’ont pas eu peur de nous rendre notre dignité. Leur politique résolue mais responsable, respectueuse des autres, sans provocation inutile et seulement basée sur le droit indiscutable, non négociable, du peuple malien à décider de son destin est à saluer.

    ASSIMI GOITA, C’EST LA FORCE TRANQUILLE ! UN PRÉSIDENT DIGNE POUR UNE AFRIQUE DIGNE.

    Tout à l’opposé des agités, des clowns et des bavards qu’on voit par-ci, par-là en Afrique dans des costumes de chefs d’État taillés trop grands pour eux.

    • Il va falloir nous expliquer ce que signifie “dignité” et “souveraineté” dans un pays où l’état n’a aucun contrôle sur les 2/3 du territoire national. Peut-être que toi MODIBBO connaît une bourgade qui a vu l’école où l’administration revenir pendant les deux ans de règne de cette racaille de junte. Montres nous le moindre succès dans ces deux domaines et nous serons tous ASSIMI.

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