Mali : la présidentielle, “un grand pas en avant” pour le Conseil de sécurité

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Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté jeudi à l'unanimité une résolution autorisant le déploiement d'une force internationale au Mali.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté jeudi à l’unanimité une résolution autorisant le déploiement d’une force internationale au Mali.

NEW YORK (New York) – Le Conseil de sécurité de l’ONU a accueilli avec satisfaction vendredi l’élection présidentielle au Mali, la qualifiant de “grand pas en avant” vers la stabilité et la démocratie.

 

Dans une déclaration unanime, les 15 membres du Conseil “félicitent les Maliens pour leur participation pacifique au processus électoral” et les autorités de transition pour l’organisation “réussie” du scrutin.

 

Ils “considèrent la tenue de ces élections comme un grand pas en avant vers la restauration de la gouvernance démocratique et de l’ordre constitutionnel au Mali”.

 

Mais ils préviennent qu’il reste plusieurs étapes à franchir, en particulier “le lancement de négociations de paix crédibles ouvertes à toutes les communautés du nord du Mali”, dont les Touaregs. Ils appellent aussi à “tenir rapidement des élections législatives libres, équitables, transparentes et sans exclusive”.

 

Ils soulignent enfin “l’importance d’un déploiement opérationnel complet de la Minusma”, la force panafricaine sous mandat de l’ONU qui doit stabiliser le pays, et en particulier les principales villes du Nord.

 

Le Conseil “appelle la communauté internationale à continuer de soutenir la population et les autorités maliennes” dans leurs efforts pour assurer “une paix durable, la stabilité et la réconciliation”.

 

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon s’était déclaré jeudi satisfait du “bon déroulement” de l’élection présidentielle et avait “réitéré l’engagement” des Nations unies à aider le pays à retrouver sa stabilité.

 

Selon les résultats officiels annoncés jeudi, Ibrahim Boubacar Keïta a été élu président du Mali avec 77,6% des voix, contre 22,3% à son rival Soumaïla Cissé.

 

avz/mdm

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1 commentaire

  1. Discuter avec les touaregs mais aucune ligne de conduite n’est à imposer à notre pays. Nous sommes maliens entre nous nous savons ce qui est bon pour nous. Aucune espèce d’auto détermination. S’il s’agit de développement, le Président et le Gouvernement s’y attacheront tout de suite. Sinon si l’on accorde une autonomie aux touaregs ce serait le cas de Soninkè de Kayes puis les sonrhai de Gao , puis les bobos de sang ainsi de suite

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