Le Conseil de sécurité prolonge le régime général de sanctions visant le Mali

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Le Conseil de sécurité de l'ONU, à New York
Le Conseil de sécurité de l'ONU, à New York, le 29 août 2018. © REUTERS/Andrew Kelly

Cette prorogation, d’une durée d’un an, a été votée à l’unanimité des 15 membres. C’est d’autant moins une surprise après la publication d’un rapport d’experts qui cible plusieurs signataires de l’accord d’Alger, qui se livreraient à des activités terroristes, ou à du trafic de migrants et de drogue. Des sanctions pourraient ainsi être prochainement prises contre certains individus accusés nommément dans le document, et qui seraient ainsi à l’écart du processus politique.

« Le temps des avertissements est terminé », a prévenu Anne Gueguen, ambassadrice adjointe de la France à l’ONU. Depuis un an qu’a été adopté un régime de sanctions visant le Mali et les différents acteurs engagés dans le processus politique, personne n’a encore eu à subir les foudres du Conseil de sécurité.

Mais un rapport d’experts rendu public hier a pointé les agissements de certains responsables intermédiaires de groupes armés qui nuiraient volontairement à la mise en œuvre de l’accord de paix en se livrant à des activités terroristes ou criminelles. « La France entend assumer sa responsabilité à cet égard, en proposant sans attendre leur désignation au régime de sanctions », a poursuivi la représentante de la France, qui ne s’arrête pas là. Elle menace de sanctions additionnelles si les engagements de la feuille de route ne sont pas respectés : « L’absence de respect des engagements librement consentis par chacune des parties maliennes dans le cadre de la feuille de route ne saurait en effet rester sans conséquence. Chacun doit en être conscient, à tous les niveaux. »

Les mots sont choisis, et ils sont très clairs dans la novlangue diplomatique. Le Conseil de sécurité, estimant que ses premières menaces ont porté leur fruit et permis d’obtenir les progrès enregistrés depuis un an, espère ainsi que les potentielles sanctions à venir auront valeur d’exemple.

Car au-delà des mesures concrètes, les sanctions visent surtout à écarter du jeu politique ceux qui tenteraient de manœuvrer sur plusieurs tableaux.

 

Par RFI Publié le 31-08-2018

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4 COMMENTAIRES

  1. IL SEMBLE QUE LE MALI N’ EST PAS UN PAYS MEMBRE , A’ PART ENTIERE, DE L’ ONU.

    “GRACE” A’ NOS LARBINS CONGENITAUX DE DIRIGEANTS FRANCAFRICAINS, LA DIPLOMATIE MALIENNE EST ELABORE’E A’ PARIS ET APPLIQUE’E PAR LES “SON-OF-BITCH” FASCISTES DE FRANCE.

    QUI SAIT LE NOM DE L’ AMBASSADEUR DU MALI AUPRES DE L’ ONU ?

    QUELQU’ UN L’ A T-IL ENTENDU DIRE UN MOT DEPUIS 2012 ?

    QUEL EST LE NOM DE CE SON-OF-BITCH ?

    OBSERVEZ UNE JOURNE’E DES DIPLOMATES MALIENS, IL FONT TROIS CHOSES:
    1- TELEPHONENT A’ LEUR GRANDE FAMILLE AU MALI.
    2- EXAMINENT L’ ETAT DE LEUR ACTIVITES COMMERCIALES.
    3- SE FONT FROTTER LE PHALLUS PAR LES PROSTITUE’ES LUXIEUSES DU PAYS D’ ACCUEIL, VOIRE DES PAYS VOISINS..!

    LES AMBASSADES DU MALI SONT MILLE PLUS POURRIES N’ IMPORTE QUELLE INSTITUTION ADMINISTRATIVE DU MALI.

    OUAIS , SANS OUBLIER QUE TOUS CES AMBASSADEURS, SURTOUT EN EUROPE, SONT TOUS CORROMPUS PAR LES AUTORITE’S ET LES ENTREPRENEURS DU PAYS HOTE.

    ET BEAUCOUP ONT LA DOUBLE NATIONALITE’ CACHE’E…

    • La France elle-même.

      Le Mali a intérêt à suivre l’exemple centrafricain en nouant officiellement avec la Russie. La France ne fait que de la diversion en s’appuyant de son AFP (Agence française de propagande) et de RFI (radio fanfaron international). Le vieux malade IBK ne veuille que sur sa famille et sur les deniers publics détournés.

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