La perspective d’une convocation rapide du Conseil de sécurité de l’Onu sur le Sahel et le Mali s’est précisée lors de la 67e Assemblée générale, et devrait permettre l’adoption d’une résolution en réponse à la demande des autorités maliennes de déploiement d’une opération africaine permettant de libérer le Nord Mali de l’emprise des groupes terroristes, Aqmi, et de restaurer l’intégrité territoriale du pays, a déclaré mardi le porte-parole du Quai d’Orsay lors d’un point de presse.
Une réunion très importante s’est déroulée le mercredi 26 septembre, qui a permis de mobiliser la communauté internationale au plus haut niveau, et le président français, François Hollande, y a participé, selon la même source.
Le porte-parole a affirmé avoir constaté une vraie prise de conscience aujourd’hui de la gravité de la situation au Mali et des risques que cela fait peser, non seulement sur le pays, mais sur la stabilité régionale des pays limitrophes et au-delà.
La France a réitéré sa disponibilité à apporter un appui logistique à cette opération une fois qu’en aura été défini par les Maliens eux-mêmes, en coopération avec la CEDEAO, le cadre politique et stratégique. En d’autres termes, lorsque le besoin aura été défini précisément, nous-mêmes définirons également précisément quel type d’appui logistique nous serions susceptibles de lui apporter, a-t-il ajouté.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait réaffirmé le 20 septembre que la France apporterait “un soutien logistique” à une éventuelle intervention militaire dans le nord du Mali, alors que Paris est sous le coup d’une menace d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) de tuer les otages français.
Publié le 2012-10-03 14:44:25 | French. News. Cn