Intervention de M. François Delattre, représentant permanent de la France auprès des Nations unies
Monsieur le Président,
La France salue l’adoption à l’unanimité de la résolution 2480, qui renouvelle le mandat de la MINUSMA pour une durée d’un an à périmètre constant. Et je salue la présence de l’ambassadeur du Mali parmi nous.
La résolution que nous venons d’adopter envoie un message ferme quant à la nécessité de progrès urgents dans la mise en œuvre de l’accord de paix. Elle définit 5 mesures, concrètes et réalistes, dont le Conseil souhaite voir la pleine réalisation d’ici un an et dont la mise en œuvre fera l’objet d’un premier bilan à mi-parcours par le Secrétaire général d’ici 6 mois. Les conséquences associées à l’absence de respect de cet objectif sont également clairement établies : ceux qui bloquent la mise en œuvre de l’accord s’exposent aux sanctions. Nous venons à ce titre d’initier une procédure de désignation à l’encontre de 5 individus responsables de blocages, suite à l’absence de réalisation des objectifs prioritaires définis par le Conseil en juin 2018, dans le dernier mandat de la MINUSMA. Le Conseil a par ailleurs établi que toute personne inscrite sur la liste du régime de sanctions Mali ne saurait bénéficier en pratique d’aucune forme de soutien de la part de la MINUSMA et des Nations Unies.
La résolution 2480 tire également les conséquences de la dégradation de la situation dans le Centre du Mali. Elle appelle les autorités maliennes à y développer sans délai une stratégie globale pour mettre fin aux violences et assurer le retour de l’Etat. Elle encourage la MINUSMA à renforcer son action dans cette zone, qui est désormais élevée au rang de seconde priorité stratégique. Sans remettre en cause la primauté du soutien à la mise en œuvre de l’accord de paix dans le Nord, la résolution demande à la mission de veiller à consacrer suffisamment de moyens à son mandat dans le Centre, dans le prolongement des efforts d’ores et déjà réalisés au cours des derniers mois, notamment à travers le développement d’un plan d’urgence pour la région de Mopti ou la création d’un secteur dédié. Elle demande également au Secrétaire général de conduire, d’ici six mois, une évaluation de la capacité de la Mission à réaliser l’ensemble des tâches qui lui sont assignées par la présente résolution dans sa configuration actuelle, et de formuler d’éventuelles recommandations à cet égard.
Monsieur le Président,
La résolution 2480 trace également une perspective claire s’agissant de l’avenir de la MINUSMA, en établissant que sa stratégie de sortie repose sur le redéploiement des forces armées maliennes sur l’ensemble du territoire malien ainsi que sur la pleine opérationnalisation de la force conjointe du G5 Sahel, sans pour autant risquer de porter atteinte aux efforts consentis jusqu’ici pour la stabilisation du Mali et du Sahel. Le Conseil de sécurité continue à cet égard de promouvoir une logique de partenariats entre les différentes présences de sécurité déployées sur le terrain, dans le respect des mandats de chacun. Il étend notamment à ce titre le périmètre géographique du soutien apporté par la MINUSMA à la force conjointe du G5 Sahel dans le cadre de l’accord technique, pour autant que toute livraison au-delà des frontières maliennes soit réalisée par un tiers, et en contrepartie d’un engagement de ce Conseil à réexaminer le dispositif mis en place par la résolution 2391 d’ici un an.
Il appartient à l’ensemble des acteurs d’en démontrer l’utilité dans les mois à venir. Le Conseil appelle également l’Union européenne et les Nations Unies à renforcer la coordination de leurs actions en soutien à la réforme du secteur de la sécurité et au rétablissement de la présence de l’Etat dans le Centre, y compris, si nécessaire, à travers la signature de nouveaux accords techniques entre la MINUSMA et les missions européennes. L’ensemble des présences de sécurité déployées sur le terrain sont enfin encouragées à assurer la complémentarité de leurs actions à travers des concertations régulières au sein de l’Instance de Coordination du Mali.
Conformément aux recommandations formulées dans le cadre de l’action pour le maintien de la paix, la résolution 2480 donne un mandat clair, réaliste et concis à la MINUSMA. Elle soutient la mise en œuvre des options d’adaptation présentées dans le dernier rapport du Secrétaire général, qui permettront de continuer à renforcer l’efficacité de la mission. Elle salue les mesures prises au cours des derniers mois afin de renforcer la posture de la MINUSMA et encourage la poursuite des efforts visant à renforcer la sécurité de ses personnels.
Avant de conclure, je souhaite réaffirmer ici notre soutien sans faille au rôle irremplaçable joué par la Cour pénale internationale en faveur de la paix et de la sécurité au Mali. La résolution 2480 rappelle l’importance du respect par le Mali de ses obligations en vertu du Statut de Rome. Il s’agit d’un point absolument essentiel sur le chemin vers une stabilité durable. Je souhaite également rappeler notre conviction que, au Sahel plus que partout ailleurs, il importe que les Nations Unies et les gouvernements locaux prennent pleinement en compte dans leurs actions les impacts sécuritaires du changement climatique et des autres facteurs environnementaux. La résolution 2480 le rappelle, mais nous souhaitons continuer à travailler avec nos partenaires pour aller plus loin encore dans le développement de l’agenda climat et sécurité au sein de ce Conseil.
Monsieur le Président,
Je conclurai mon intervention en remerciant chaleureusement l’ensemble des membres du Conseil de sécurité pour l’esprit ouvert et constructif dont ils ont fait preuve tout au long de cette négociation. L’unité qui caractérise traditionnellement ce Conseil sur le dossier malien est un atout majeur pour nous permettre de continuer à jouer un rôle décisif en faveur de la paix et de la sécurité dans ce pays. Nous devons tout faire pour l’entretenir et en tirer le meilleur profit. C’est la logique dans laquelle s’inscrit pleinement la résolution que nous avons adoptée aujourd’hui.
Et puisque c’est ma dernière participation à une session du Conseil de sécurité, je souhaite exprimer ma reconnaissance à chacune et chacun d’entre vous pour le partenariat et l’amitié que nous avons établis et développés au cours de ces dernières années.
Vous me permettrez aussi de saluer très chaleureusement la magnifique équipe de la Mission française, qui m’a fait la surprise de venir et qui est derrière moi. C’est une équipe à donner foi dans le service public et qui fait honneur à la France.
Je vous remercie.
EN INTRODUCTION:
OÚ EST, SE TROUVE L’ INTERVENTION DU REPRÉSENT PERMANENT DE LA RÉPUBLIQUE DU MALI AUPRES DES NATIONS UNIES..???
—-
LA LACHETÉ HÉRÉDITAIRE, CONGÉNITALE DE NOS DIRIGEANTS EST LA SOURCE PRICIPALE DES MAUX DU MALI.
OUI, LA LACHETÉ..!
CAR LA PRIMATURE EST INCAPABLE DE DIRE, ÉCRIRE :
1- QUI, AU MALI, A DEMANDÉ LA PROLONGATION DU MANDAT DE CETTE MINUSMA??
IBK? TIÉBLÉN? BOUBOU? SOUMAILA CISSÉ? OU UN INCONNU DU PEUPLE MALIEN??
LE ALLAH DES ARABES?? QUI??? LA QUESTION EST SIMPLE…! QUI??
QUI ASSUME LA RESPONSABILITÉ DE CETTE PROLONGATION ?? IBK
2- QUEL FUT LE ROLE DE L’ “Ambassadeur Représentant permanent du Mali” Á L’ ONU ??
ET AU MOINS QUEL EST LE NOM DE CE FAMEUX “Ambassadeur Représentant
permanent du Mali” Á L’ ONU ??
LA LACHETÉ HÉRÉDITAIRE, CONGÉNITALE DE NOS DIRIGEANTS EST LA SOURCE PRICIPALE DES MAUX DU MALI.
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