Journée portes ouvertes sur la résolution 1325 de l’ONU : Les femmes du Mali se renforcent pour la paix et sécurité

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Les femmes du Mali se mobilisent pour la paix et la sécurité nationale, après des actes inhumains qu’elles ont subis pendant la crise. Ce qui a nécessité l’organisation d’une journée portes ouvertes sur la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies, le vendredi dernier à la plateforme de veille des femmes.

 

Une journée portes ouvertes sur la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies relativement au droit des femmes, la paix et la sécurité, a été organisée le 12 décembre 2014 par les associations et organisations féminines de la société civile malienne.

Réunies autour du représentant spécial secrétaire général, des Nations unies, Arnaud Akodjenou, directeur pays de l’ONU femmes, le représentant du Fonds des Nations unies pour la population, la ministre de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, les femmes du Mali ont saisi l’occasion, la première chez elles, pour faire le point des violation des droits humains qu’elles ont subies pendant la crise que le pays a traversée et leurs priorités en vue de la mise en œuvre effective de la résolution 1325 des NU au Mali.

La chef du département de tutelle, Mme Sangaré Oumou Bah, a salué la tenue de la journée. Selon elle, elle permettra aux organisations d’identifier les défis et surtout les progrès dans la mise en œuvre de la résolution 1325. Elle permettra aussi d’identifier les nouvelles tendances, de dégager les priorités d’action et de procéder à la dissémination de la résolution en tenant compte des nouvelles réalités du Mali après crise.

Mme la ministre a rappelé aux femmes les différents projets entrepris par les autorités et ceux qui sont envisagés pour la réussite de la mise en œuvre effectivement de la résolution avant de les assurer le soutien du gouvernement.

La représentante de la présidente du Réseau des femmes de l’espace Cédéao, Fatoumata Maïga, a déploré que soient les femmes qui ont payé les plus lourds tributs de la crise multidimensionnelle malienne. “Nous avons subi toutes sortes de violence et d’humiliations  des assaillants pendant l’occupation des régions du Nord du pays”, a-telle regretté.

L’organisation de la journée permet, selon elle, d’édifier les femmes et les filles sur la résolution 1325, faire des recommandations au gouvernement pour sa mise en œuvre effective pour les impliquer dans la restauration de la cohésion sociale communautaire post-conflit.

Elle a expliqué que sa tenue intervient après des visites de terrain dans les régions de Mopti, Tombouctou et Gao par des femmes déléguées pour les constants des violations des droits de femme dans les localités.

Vu le rôle que les femmes ont joué dans la stabilisation du pays, elle a invité les autorités maliennes à plus d’engagement pour protéger les femmes les filles contre la violation de leurs droits et de laisser une place de choix dans la prise des décisions.

Makane Kane et Maxime Houinato, respectivement de l’UNFPA et de l’ONU-Femmes ont expliqué les services mis en place pendant la crise pour secourir les femmes victimes et prévenir les unes et les autres contre les violences.

C’est le début d’une nouvelle ère pour le Mali, selon la chef de l’Unité genre des nations unies, Mme Fernada Tavarès, qui d’habitude participe à la journée portes ouvertes à travers la vidéos conférence. Pour elle, l’organisation de la journée traduit l’engagement de la société civile à défendre les droits de femmes. Elle a assuré le soutien de son Unité aux femmes pour la réussite de leur engagement.

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies a rendu hommage aux victimes de la crise et invité les femmes à se donner les mains et lutter pour leur droit.

Maliki Diallo             

 

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