Journée des nations unies : Des célébrations au Mali marquées par le vivre-ensemble

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A l’occasion de la journée des Nations Unies, le 24 octobre 2016, la MINUSMA de concert avec les agences onusiennes ont organisé avec leurs partenaires du Conseil national de la jeunesse (CNJ), diverses activités de cohésion sociale à travers le Mali. La célébration des 71 ans de l’organisation, placée sous le thème”Jeunes acteurs du changement” dans le pays, a vu une forte participation de la jeunesse malienne aux conférences-débats, match de football et prestations culturelles de troupes locales.

C’est à Bamako que le coup d’envoi des célébrations a été donné en présence du ministre des maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine, représentant le ministre des Affaires étrangères, M. Abdramane Sylla; du représentant spécial adjoint du Secrétaire général (RSASG) des Nations Unies pour les affaires politiques à la MINUSMA, M. Davidse Koens; de certains ambassadeurs accrédités au Mali, des responsables de la protection civile, des représentants des Forces de sécurité maliennes et du président du Conseil régional de la jeunesse (CNJ).

Pour marquer cette journée, la troupe Djigia a entonné l’hymne de la paix au son instrumental accompagnant la voix mélodieuse de Cheick Diabate. Un moment fort qui a ouvert la voie  pour le RSAG Koens de rappeler les idéaux poursuivis par l’organisation et, d’inciter la jeunesse à s’engager pour la réalisation des objectifs de développement durable, avant de procéder à la lecture du message du Secrétaire général des Nations Unies. “C’est sur ces bases solides que nous pourrons œuvrer avec encore plus d’ardeur à donner des moyens d’action aux femmes, à mobiliser les jeunes et à promouvoir les droits de l’homme pour tous. Dans le même temps, il y a eu beaucoup à déplorer, en particulier les conflits non réglés qui sèment le malheur dans les régions du Moyen-Orient en proie à des troubles, au Soudan du Sud, dans la région du Sahel et ailleurs”, a-t-il repris dans le texte de Ban ki-moon.

Un plaidoyer pour changer les conditions des jeunes

Au coeur des thématiques évoquées à cette occasion, le rôle des jeunes dans les initiatives liées au changement du durable. “Oui, les jeunes comme acteurs du changement durable, c’est possible”, a scandé le président du Conseil national des jeunes (CNJ). Pour Mohamed Salia Touré, cette participation des jeunes doit passer par l’appui aux petites et moyennes entreprises dans la création de richesse et d’emploi; l’harmonisation du système éducatif face aux besoins sur le marché du travail; l’orientation professionnelles des jeunes dès les cursus scolaires, l’accroissement de l’efficacité des programmes publiques liées à l’emploi des jeunes; la promotion de l’entreprenariat chez les jeunes; et l’organisation des états généraux de la jeunesse par l’Etat.

Le leader des jeunes a, d’une part fait un plaidoyer en faveur de l’amélioration des conditions de vie des ses pairs au Mali en vue de prévenir leur embrigadement par des groupes extremistes. D’autre part, ll appelé les responsables à offrir à la jeunesse un projet collectif de société pour combattre le désoeuvrement et le sentiment d’exclusion. “Là est la clé de notre apaisement, de notre capacité à décider de notre avenir et d’apporter des solutions nouvelles aux grands enjeux sociaux et environnementaux. Cependant, nous estimons qu’il faille décloisonner le monde du social, des affaires et des pouvoirs publics; cultiver une génération de leaders créatifs, conscients des enjeux sociaux; et privilégier dans les cursus scolaires le développement des compétences sur l’entente, la capacité de travailler en équipe, les prises de risques et d’initiatives”, a défendu M. Touré.

A Kidal et à Kayes, les jeunes ont tenu à témoigner des projets dont ils bénéficient dans le cadre du programme jeunes et resilience (PJR) mis sur pied par le PNUD, le FNUAO, le BIT et la FAO, créant ainsi des activités génératrices de revenus. Présents à la cérémonie, un jeune homme de Kayes s’est rejoui de l’ouverture de son atelier où il emploie deux autres jeunes, après avoir bénéficié d’une formation en électricité. Une autre jeune femme a exprimé sa satisfaction de gagner sa vie grâce à cette formation financée par le PJR et a remercié le PNUD pour l’accompagnement.

Vers un plan intégré pour l’assistance au développement au Mali

La présence au Mali des Nations Unies s’accentue advantage par les projets réalisés sur le terrain, d’abord par la MINUSMA qui appuie l’État à restaurer et étendre son autorités sur l’ensemble du territoire, en dépit de la menace terroriste constante. Mais aussi, les agences et programmes onusiens, pour la plupart, actifs auprès des populations depuis de nombreuses années. Elles contribuent à une grande échelle, notamment dans les régions du Nord, au retour des personnes déplacées internes et des réfugiés et, facilitent les actions de développement de ces zones.

Aussi, le ministre des maliens de l’étranger, M. Abdramane Sylla a salué les efforts des Nations Unies pour permettre au Mali de renouer avec la stabilité. Par ailleurs, il a aussi mis en lumière le travail colossal des agences du système avec lesquelles le pays entretient un vaste partenariat fructueux dans des secteurs variés et importants, tels que la santé, l’éducation et le développement.

Dans son allocution, le ministre a également exprimé sa plus profonde reconnaissance au SG Ban Ki Moon pour son engagement personnel au Mali et présenté ses meilleurs vœux à son successeur, M. Antonio Guterres, tout en remerciant la MINUSMA pour sa contribution inestimable au processus de paix au Mali. « Nous nous inclinons devant la mémoire de tous les combattants tombés armes à la main afin que la paix revienne au Mali. Je voudrais ici rendre un hommage particulier à Mahamat Saleh, le représentant du SG des Nations et au personnel de la MINUSMA pour leur contribution inestimable au processus de paix au Mali », a déclaré M. Sylla.

 

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2 COMMENTAIRES

  1. APPEL pour lancer un forum international pour la jeunesse et les emplois verts, en s’appuyant sur l’accord de paix, en sollicitant l’OIF, les partenaires (ONU/MINUSMA, CEDEAO, …) et en profitant du fonds vert

    EN PLUS DE L’AIDE DES PARTENAIRES ET DU MALI, LE FONDS VERT (FONDS CLIMAT) POURRAIT CONTRIBUER A IMPLIQUER MIEUX ET A METTRE LA JEUNESSE ET LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES AU CŒUR DE LA MISE EN ŒUVRE DE L’ACCORD DE PAIX

    Bonjour,
    Merci pour le manifeste des jeunes sur le processus de paix conçu, à travers un atelier, sous la supervision de la fondation Balanzan.

    Ils ont raison, concernant les djihadistes Maliens repentis sincèrement et, j’ajoute, les enfants Maliens enrôlés de force par les djihadistes, il faut faire quelque chose.

    J’AVAIS DÉJÀ ÉCRIT, DEPUIS PLUS D’UN AN, UNE LETTRE OUVERTE AU PRÉSIDENT IBK, AUX MALIENS ET AUX PARTENAIRES POUR PROPOSER UNE SOLUTION IDOINE EN ASSOCIANT LES MINISTÈRES CONCERNÉS.

    UNE QUESTION SE POSE AVEC ACUITÉ, COMMENT IMPLIQUER MIEUX ET METTRE LA JEUNESSE ET LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES AU CŒUR DE LA MISE EN ŒUVRE DE L’ACCORD DE PAIX ?

    Félicitations pour l’ouverture du fonds climat, dit fonds vert, au Mali.

    En 2011 et une deuxième édition en 2014, l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) et le Niger avaient lancé le Forum FIJEV (Forum International pour la Jeunesse et les Emplois Verts) dont l’objectif est d’inciter les jeunes Francophones à proposer des projets durables afin de créer des emplois verts.

    J’étais un des experts, TIC au service du développement durable et de l’économie verte, qui avaient piloté la conception des projets des jeunes Francophones.

    Un portail internet avait été créé pour ce forum FIJEV, voir ci-dessous celui du Niger :

    http://www.emplois-verts-niger.org/

    L’OIF est un des membres de la médiation internationale dans le cadre de l’accord de paix.

    Elle est très active et est intéressée pour créer de tels forums.

    Le Mali pourrait lancer un tel forum en s’appuyant sur l’accord de paix, en sollicitant l’OIF, les partenaires et en profitant de ce fonds vert pour aider au financement des projets des jeunes Maliens dont des ressortissants des collectivités territoriales.

    Les projets à proposer doivent être en liaison avec les thématiques de l’accord de paix et mettre en avant les principes de l’accord (unité nationale, intégrité territoriale, forme républicaine de l’État, souveraineté nationale, laïcité, régionalisation, …) et le Mali.

    Ces projets et initiatives durables doivent impliquer les communautés de base dans toutes les régions et les communes du Mali et seront mis en œuvre en liaison avec elles pour renforcer leurs résiliences et celles des acteurs dont les jeunes.

    Un tel forum impulsera la mise en œuvre de l’accord de paix et permettra à la jeunesse de s’impliquer pleinement dans l’accord de paix à travers ses projets durables et créera énormément d’emplois verts dans toutes les régions et communes du Mali et au niveau national.

    Afin qu’un tel forum soit créé, je lance un appel au haut représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, à la primature, aux ministères concernés (ministère de la jeunesse et de la construction citoyenne, ministère de l’environnement et du développement durable, …), à l’ANICT et aux partenaires.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
    TEL 00223 95 58 48 97

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