IBK à la 73e assemblée générale de l’ONU : « […] Je réaffirme mon engagement total […] pour assurer une mise en œuvre diligente et intégrale de l’Accord pour la paix et la Réconciliation au Mali »

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Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), le 24 septembre 2018 à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU, à New York. © Don EMMERT / AFP

Les chefs d’État et de gouvernement ainsi que des ministres des Affaires étrangères se sont retrouvés à New York depuis le lundi 24 septembre 2018 afin de prendre part à la 73e Assemblée générale des Nations-Unies. À cette occasion, le président malien, Ibrahim Boubacar Kéita, n’a pas manqué de faire part des maux dont souffre le Mali ainsi que des défis qui attendent ce pays. Il a tenu également à exprimer tout l’accompagnement du peuple malien à tous les pays qui souffrent des guerres terroristes, notamment le Moyen-Orient. C’était le mercredi 26 septembre 2018.

 

La présence du Locataire de Koulouba à la 73e Assemblée générale des Nations-Unies n’est pas restée incognito. À sa prise de parole, le mercredi 26 septembre 2018, M. Kéita n’a pas manqué de féliciter la nouvelle présidence des Nations Unies à l’occasion de cette Assemblée pour avoir choisi comme thème de la rencontre : « Faire de l’ONU une organisation pour tous : une force mondiale fondée sur des responsabilités partagées, au service de sociétés pacifiques, équitables et durables ». Les félicitations ont été suivies de recommandations.

En effet, Ibrahim Boubacar Kéita n’a pas manqué de recommander des réformes au sein de cette institution internationale afin qu’elle soit en mesure de relever efficacement les nombreux défis qui l’attendent. Dans le souci du règne d’un monde pacifique, M. Kéita a suggéré des reformes au sein du Conseil de sécurité ainsi que de l’Assemblée générale des Nations Unies. Ces réformes doivent porter non seulement sur leur composition, mais aussi et surtout sur leur méthode de travail.

À ses dires, c’est seulement à travers ces réformes que le monde serait en mesure d’accomplir son devoir vis-à-vis des générations futures. En ce qui le concerne personnellement, il se dit être engagé pour ce règne de la paix partout dans le monde. C’est dans cette mesure qu’après avoir recommandé ces réformes, il s’est précipité à noter que le Mali se trouvait d’ores et déjà sur cette lancée d’instauration d’un monde pacifique à travers la mise en œuvre progressive de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale, pour lequel, le chef de l’État se dit convaincu que c’est la seule voie salutaire pour instaurer une paix durable au Mali et par extension dans tout le monde entier. « […] Je réaffirme mon engagement total à ne ménager aucun effort pour assurer une mise en œuvre diligente et intégrale de l’Accord pour la paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger », a-t-il promis.

Outre cela, le locataire de Koulouba n’a pas oublié de faire rappeler au monde entier ses promesses présidentielles de faire de la jeunesse le pivot de toutes ses actions durant ce quinquennat qui vient de débuter. « J’ai fait de la jeunesse la grande cause de mon second mandat », dit-il, avant de préciser qu’il prend déjà de nombreuses initiatives dans le sens de l’appui à cette jeunesse. Le chef suprême des armées n’a pas oublié de faire état de la situation du G5 Sahel. À ses dires, les financements promis pour le bon déroulement des activités de cette force n’étant  pas au rendez-vous, la force peine à accomplir encore sa mission d’instauration de la paix dans le Sahel. « La force conjointe du G5 Sahel peine à être pleinement opérationnelle, faute d’un mandat adapté et surtout de financements appropriés », explique-t-il. Il a invité alors les partenaires financiers à concrétiser leur engagement, car, la sécurité mondiale dépend de celle de tout le Sahel.

En plus de tous ces points, les questions du réchauffement climatique ainsi que des flux migratoires, la situation des 65 millions de réfugiés dans le monde, etc., n’ont pas échappé aux yeux du président de la République malienne. Avant de terminer, il a invité le monde entier à trouver une solution rapide à la crise libyenne qui « n’a que trop duré » ainsi qu’à la situation au Moyen-Orient. Fousseni TOGOLA

 

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