Après 5 ans et demi à la tête des Casques bleus, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, quitte son poste ce mois de mars 2017.
L’occasion pour ONU Info de le recevoir dans ses studios radio et de faire avec lui un tour d’horizon des défis et réalisations qu’il a connus dans ces fonctions.
Dans cet entretien, Hervé Ladsous explique comment il a réussi, avec ses collègues du Département d’appui au missions, à réduire de sept milliards de dollars le budget total des opérations de paix de l’ONU sans pour autant nuire à leur conduite ou abaisser le niveau des prestations, «tout simplement» en renégociant les marchés et regroupant les moyens.
Sous sa direction, les opérations de maintien de la paix sont entrées dans le 21ème siècle, grâce notamment à l’intégration de nouvelles technologies telles les drones non-armés de surveillance aérienne ou des radars de trajectographie.
Le haut responsable onusien revient également sur les défis que posent le maintien de la paix dans les contextes où il n’y a pas ou peu de paix à maintenir, tel que le Mali, et dans ceux où le gouvernement du pays hôte collabore partiellement, tel le Soudan du Sud.
Le Secrétaire général adjoint dénonce à nouveau avec force les actes inacceptables que constituent les abus et l’exploitation sexuelle commis sous le drapeau de l’ONU, soulignant que les responsabilités reviennent aussi aux États membres qui sont les seuls à pouvoir lancer des poursuites judiciaires
«Ce n’est pas un métier de tout repos mais je n’en regrette pas un instant», conclut Hervé Ladsous.
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a choisi de le remplacer à la tête des opérations de maintien de la paix à partir d’avril par Jean-Pierre Lacroix, Directeur pour les Nations Unies et les organisations internationales au Ministère français des affaires étrangères.
Source : https://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=39236
AH, moi je crois qu’i est mort.
On s’amuse a utiliser les mots a tort et a travers. Tirer sa reverence, mon c.., serait-il deja quelques pieds osus terre?
tirer sa révérence c’est très mal dit car cette expression s’utilise généralement lorsqu’on parle de décès de l’intéressé
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