Gérard Araud, chef de la délégation onusienne en visite au Mali : “Nous avons été pleinement rassuré que le président malien veut un dialogue inclusif”

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Conseil de sécurité des Nations unies
Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA (IBK) a reçu dimanche 2 février 2014 une délégation des 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies

A l’issue de la visite de 48 heures que la délégation de l’onu qu’il a conduit au Mali, le chef des émissaires de l’Onu, M. Gérard Araud, par ailleurs représentant permanent de la France auprès des Nations Unies, a déclaré: “Nous avons été pleinement rassuré que le président malien veut un dialogue inclusif totalement malien” incluant “tous les Maliens” et “pas seulement les groupes armés”. M. Araud a ajouté que le président IBK “nous a bien dit qu’il était dans une logique de dialogue et pas de confrontation. Il veut tirer (la) leçon des échecs précédents et veut une paix pour toujours”.

 

Il s’exprimait au nom des émissaires de l’ONU, formés de représentants de pays membres du Conseil de sécurité et en visite au Mali depuis le samedi soir pour deux jours.

 

 

Ils ont rencontré le président Ibrahim Boubacar Keita. Ensemble, ils ont évoqué la suite à donner au processus de paix.  Les représentants des groupes armés du nord du Mali ont été reçus hier lundi par la délégation onusienne.

 

 

M. Araud a estimé que le Mali a franchi une étape importante avec les élections présidentielle et législatives, qui ont eu lieu durant le dernier semestre de 2013, et qu’il reste “la seconde étape, la réconciliation nationale“.

 

 

La délégation de l’Onu avait auparavant rencontré dimanche à Mopti les représentants de la société civile (chefs religieux ou traditionnels, fonctionnaires) des régions de Mopti, Gao et Tombouctou, mais pas de Kidal, zone touchée par l’insécurité.

 

 

Avant de regagner Bamako, les émissaires de l’ONU avaient visité le contingent togolais de la Minusma, force qui a pris en juillet dernier le relais de la Misma, force panafricaine qui avait été déployée à la suite de l’intervention militaire française.

 

 

Selon un rapport de l’Onu, les effectifs de la Minusma s’élevaient fin 2013 à 5.539 soldats, sur les 11.200 autorisés par le Conseil de sécurité.

La mission onusienne est venue “soutenir la stabilisation du pays et l’action” de la Minusma, avait déclaré samedi soir M. Araud, également représentant permanent de la France à l’Onu.

La Rédaction

 

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