Financement du G5 Sahel : semaine décisive à l’ONU

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Les présidents des pays du G5 et Emmanuel Macron, le 2 juillet 2017 à Bamako. © REUTERS/Luc Gnago

Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, participe aujourd’hui avec ses homologues du G5 Sahel à l’assemblée générale de l’ONU. En marge de cette rencontre, une réunion spécifique sera consacrée à la mise en place de la force conjointe du G5 Sahel. Sur les 277 milliards de francs CFA nécessaires à son opérationnalisation, seulement 71 milliards ont été mobilisés. Le financement de la force va sans doute occuper les débats à l’ONU. Aussi, l’accélération du processus de paix au Mali sera au cœur des échanges.

Inaugurée le 9 septembre dernier à Sévaré au Centre du Mali, la base du commandement du G5 sahel doit abriter les troupes des cinq pays membres, dont le Niger, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Tchad et le Mali. Selon les chefs d’Etat de ces pays, les premières opérations devraient débuter le mois prochain. Mais problème : la force du G5 doit faire face à la problématique du financement. Seulement 71 milliards de francs CFA ont été mobilisés sur les 277 milliards nécessaires à l’opérationnalisation de la force. Mais pour les chefs d’Etats du G5, « il faut commencer ».

C’est donc dans ce contexte que s’ouvre la réunion de l’ONU. La problématique du financement de la force multinationale devrait occuper les débats.

IBK et ses homologues de la région, comptent sur la contribution des États unis et d’autres partenaires. Si le gouvernement Trump avait salué la création de la force multinationale, aucune aide financière n’avait été prévue, notamment à cause des réticences de Washington et Londres.

La réunion de l’ONU devrait aussi consacrer une partie des débats au processus de paix au Mali. Le président IBK a effectué le voyage de New York avec certains responsables des groupes armés de la CMA et de la Plate-forme. Cette réunion intervient quelques jours après l’adoption par le Conseil de sécurité d’un régime sanctions contre ceux qui entraveront le processus de mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation.

« Cette question du financement de la force conjointe du G5 Sahel est très décisive» estiment certains observateurs. Car, selon eux, les États Unis qui sont les principaux bailleurs de fonds sont préoccupés par d’autres situations outres que celle du Sahel.

Studio TAMANI

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