Le très éclairé, le sage, qui a régné en maitre depuis plusieurs années et surtout craint du fait du rôle joué dans toutes les contestations majeures est en passe de perdre son blindage comme le démontre le ressent évènement avec le retrait du passeport diplomatique de l’imam de retour de Mauritanie
Selon, nos informations, Mahmoud Dicko, le très influent, a été brièvement interpellé le jeudi 22 juin 2023 à l’aéroport international de Bamako. Il revenait d’un voyage en Mauritanie lorsqu’il s’est vu retirer son passeport diplomatique après son audition de près de deux heures par la police, selon son entourage.
Les autorités jusqu’à présent n’ont fourni publiquement aucune explication à ce retrait.
Mahmoud Dicko était très critique envers les autorités de la transition, en raison notamment du projet de nouvelle constitution.
Cependant, le jeudi soir, dans le journal de 17hTU, sur les ondes de la DW, une radio allemande, Youssouf Diawara de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’imam Mahmoud Dicko (CMAS), réagissait.
« C’est la énième fois qu’il subit ce genre d’intervention de la part des forces de l’ordre, (…) nous demandons aux autorités de la transition de faire la lumière sur cette affaire ».
Dans notre pays, il existe un rapport particulier entre les deux sphères qui n’était ni un rapport trop tendu, ni un rapport trop flexible, mais qu’on ne peut qualifier non plus de rapport paisible. Cependant, la religion est même plus efficace que la politique dans notre contexte. A chaque fois que le pays est secoué par un évènement majeur de nature à menacer la quiétude et la stabilité sociale ; à chaque fois que des conflits naissent dans tel ou tel recoins du territoire national, les premiers médiateurs à être mobilisés pour adoucir les émotions et apaiser les tensions sont les religieux. C’est peut-être là l’un des aspects politiques les plus tangibles du religieux au Mali. C’est donc l’échec des gouvernants en matière de politiques sociales et économiques qui nous a conduits à l’islamisation de la politique au Mali. C’est ainsi que le religieux n’a de cesse d’accroitre son influence sur les masses populaires. Actuellement, il est pratiquement impossible pour un quelconque candidat aux élections n’importe lesquelles, de se faire élire sans recourir à l’appui et à l’agrément d’un chef religieux influent.
M.Yattara
Yattara tu sais tres bien que Dicko n’a pas droit au passport Diplomatique, quand aux autres points, il faut que Dicko comprenne qu’il doit rester dans sa mosquée, sinon s’il veut continuer a jouer le jeu politique alors comme son joli beau-fils Issa Kaou Djim, il va creuser sa propre tombe.
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