Le Conseil de sécurité condamne fermement les violations répétées des dispositions du cessez-le-feu par les groupes armés des coalitions Plateforme et Coordination à Kidal et dans ses environs ces derniers mois, qui menacent la viabilité de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Le Conseil exhorte les groupes armés signataires à cesser les hostilités sur le champ, à adhérer strictement aux modalités du cessez-le-feu et à reprendre le dialogue sans plus tarder en vue de l’application de l’Accord.
Le Conseil prie instamment le Gouvernement malien et les groupes armés des coalitions Plateforme et Coordination d’honorer pleinement et sincèrement leurs engagements en vertu de l’Accord. Le Conseil se déclare à nouveau disposé à envisager des sanctions ciblées contre ceux qui s’emploient à empêcher ou compromettre la mise en oeuvre de l’Accord et ceux qui reprennent les hostilités ou violent le cessez-le-feu, comme énoncé dans sa résolution 2295 (2016).
Le Conseil prend note des mesures prises par les parties signataires au cours de l’année écoulée pour appliquer l’Accord, se félicite des progrès accomplis dans l’établissement d’administrations intérimaires dans le nord du Mali et se dit vivement inquiet des délais persistants s’agissant de la pleine mise en oeuvre de l’Accord. Il souligne qu’il faut de toute urgence distribuer des dividendes de la paix qui soient concrets et visibles à la population dans le nord et dans d’autres régions, afin de soutenir l’élan suscité par l’Accord.
Le Conseil exhorte le Gouvernement malien et les groupes armés des coalitions Plateforme et Coordination à prendre de toute urgence des mesures concrètes pour s’acquitter pleinement des obligations que leur impose l’Accord et à déployer en particulier des patrouilles de sécurité conjointes, à engager le processus visant à établir des administrations intérimaires dans le nord du Mali, à mettre en place des commissions en vue du désarmement, de la démobilisation et de la réintégration des ex-combattants et à accélérer le redéploiement des Forces de défense et de sécurité maliennes sur l’ensemble du territoire, dans le cadre de l’Accord.
Le Conseil exhorte le Gouvernement malien à collaborer avec le Secrétaire général, par l’entremise de son Représentant spécial pour le Mali, afin d’établir des critères et des échéances concrets pour évaluer les progrès accomplis par les parties maliennes en vue de la mise en oeuvre pleine et effective de l’Accord et rappelle qu’il a prié le Secrétaire général de les intégrer dans son rapport de décembre 2016.
Le Conseil demande aux membres du Comité de suivi de l’Accord et aux autres partenaires internationaux de continuer à appuyer la mise en oeuvre de l’Accord et souligne que le Représentant spécial du Secrétaire général devrait continuer de jouer un rôle central pour ce qui est de soutenir et de superviser l’application de l’Accord par le Gouvernement malien et les groupes armés des coalitions Plateforme et Coordination.
Le Conseil encourage les partenaires bilatéraux et multilatéraux à accroître leur aide en vue d’accélérer le redéploiement progressif des Forces de défense et de sécurité maliennes, une fois réformées et reconstituées, dans le nord du Mali, notamment en fournissant le matériel et la formation qu’il faut, en coordination avec le Gouvernement malien et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) et dans le cadre de l’Accord.
Le Conseil se dit à nouveau inquiet de l’expansion des activités terroristes et autres activités criminelles dans l’ensemble du Mali et tout particulièrement dans le centre et le sud, ainsi que de l’intensification des violences intercommunautaires dans le centre du Mali. Le Conseil souligne qu’il incombe au premier chef aux autorités maliennes d’assurer la stabilité et la sécurité sur l’ensemble du territoire.
Le Conseil condamne fermement la poursuite des attaques, y compris les attaques terroristes, contre les Forces de défense et de sécurité maliennes, la MINUSMA et les forces françaises. Il souligne que les auteurs, organisateurs et commanditaires de ces actes de terrorisme inqualifiables et ceux qui les ont financés doivent être traduits en justice. Il exhorte le Gouvernement malien à prendre des mesures pour s’assurer que les auteurs de ces actes aient à rendre des comptes.
Le Conseil constate qu’il existe des lacunes notables à la MINUSMA en termes de capacités et souligne qu’il a demandé au Secrétaire général de recenser rapidement les options et de prendre les mesures supplémentaires qui s’imposent pour permettre à la MINUSMA de s’acquitter pleinement de son mandat et de veiller à la sécurité et à la sécurité de son personnel. Le Conseil exhorte les Etats Membres à fournir des capacités suffisantes à la MINUSMA et tout particulièrement les moyens relatifs à l’aviation et aux transports, pour combler ces lacunes.
Le Conseil se dit à nouveau vivement inquiet de l’insécurité qui entrave l’accès humanitaire, condamne les attaques contre le personnel humanitaire et souligne qu’il faut que toutes les parties respectent les principes humanitaires (humanité, neutralité, impartialité et indépendance) afin que l’aide humanitaire puisse continuer d’être fournie. Le Conseil souligne également que toutes les parties doivent assurer la sécurité et la protection des civils qui reçoivent une aide, ainsi que la sécurité du personnel humanitaire travaillant au Mali.
Le Conseil demande aux Etats Membres de la région, notamment par l’intermédiaire du G5 Sahel et du processus de Nouakchott de l’Union africaine, de resserrer leur coopération avec la MINUSMA pour renforcer la sécurité régionale et faciliter l’exécution de son mandat.
Le Conseil de sécurité
PROCESSUS DE RÉINSERTION DE DJIHADISTES MALIENS REPENTIS SINCÈREMENT : PROPOSITION AU PRÉSIDENT MALIEN ET AU GOUVERNEMENT
Bonjour,
Le processus pour la réinsertion des djihadistes Maliens doit tenir compte de deux catégories de djihadistes Maliens :
Ceux qui se sont engagés dans le groupe djihadiste par conviction et ceux qui se sont engagés par obligation.
Leur réinsertion dans la République EN PRENANT DES PRÉCAUTIONS (les commissions DDR et Vérité, justice et réconciliation, l’institution du haut représentant du Président de la république et la justice doivent faire leur travail en analysant au préalable leurs cas) est une nécessité afin d’éviter leur marginalisation et d’éventuels cycles de violences et d’insécurité.
Pour le PREMIER CAS de djihadistes (par CONVICTION), nous pouvons les intégrer dans la République Malienne à travers le DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion) avec un SYSTÈME DE SURVEILLANCE JURIDIQUE PERSONNALISÉE (qui pourra éventuellement se faire en prison si nécessaire) pendant plusieurs années.
Sur ces cas, le ministère des affaires religieuses et des cultes travaillera en liaison avec commission vérité justice et réconciliation, l’institution du haut représentant du Président de la République aux pourparlers inclusifs inter-Maliens et la justice.
Pour la DEUXIÈME CAS (par OBLIGATION), la solution précédente s’applique aussi mais pour des enfants et des femmes, nous devons, en plus, faire intervenir les experts du ministère de la promotion de la femme et de l’enfant pour définir avec la justice la durée de la période adéquate de surveillance.
Le repentir d’un djihadiste Malien est un acte personnel et sa réinsertion dans la République, s’il n’est pas terroriste, est nécessaire après son repentir sincère.
CE REPENTIR SINCÈRE SERA JUGÉ A TRAVERS SA REPENTANCE.
En effet, le repentir se réfère à l’état intérieur exprimant la prise de conscience et le regret d’avoir commis avec excès des actes néfastes et infâmes, la résolution ferme de ne plus reproduire ces actes et le fait de rendre justice à celui auquel on a fait du tort.
Il faut qu’il y ait une réelle REPENTANCE, c’est-à-dire l’intention sincère de se repentir.
On posa la question au prophète Mohamet, qu’est-ce qu’un repentir sincère ?
Sa réponse était : « C’est la cessation de tout acte infâme commis avec excès suivi de sincères prières de pardon à Dieu en t’engageant à ne plus y revenir »
Par rapport à la justice humaine, il faut aussi rendre justice à celui auquel on a fait du tort.
La repentance, par son côté public, est vue comme une demande de réconciliation avec les hommes et avec Dieu.
C’est pourquoi, la repentance (repentir sincère) est importante.
Ainsi, nous devons savoir si le repentir des Djihadistes maliens repentis est vraiment sincère à travers leur repentance (vue comme une demande de réconciliation).
Le criminel, à travers la sincérité de son repentir, et donc, sa repentance, les victimes vont ou pas le pardonner.
Le pardon est individuel, il dépend de la conscience de chacun et de la gravité de l’acte commis, donc, on ne peut l’exiger des victimes.
Mais, en principe, tout acte avoué, à travers la repentance, avec une intention sincère peut être pardonné (ne dit-on pas qu’une faute avouée est à moitié pardonnée ?) et facilitera la réconciliation.
Cdlt
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
E-mail : Anasser.Ag-Rhissa@orange.fr
TEL 00223 95 58 48 97
Docteur bonjour,
“Ceux qui se sont engagés dans le groupe djihadiste par conviction et ceux qui se sont engagés par obligation”
pensez-vous sincèrement qu’il soit possible après coup de faire ce genre de “tri”?
Qui sera chargé de délivrer des “brevets de bon djihaiste” ou des “brevets de mauvais djihadistes”, et surtout, sur quels critères OBJECTIFS???
Maintenant que les djihadistes se sont fait copieusement aplatir par les forces Françaises (entre autres) et qu’ils ne tiennent plus le couteau pour amputer qui que ce soit, il va sans dire que les ex-djihadistes à prétendre aujourd’hui avoir été alors “contraints” vont être EVIDEMMENT des tas!!!
Soyons sérieux, ce “tri” supposé me parait complètement ANGELIQUE! Ceux qui ont à l’époque choisi les rangs des criminels doivent TOUS l’assumer aujourd’hui, SANS EXCEPTION AUCUNE!
Bonjour,
La communication avec les djihadistes Maliens, en particulier, ceux qui sont repentis, est nécessaire.
Elle permettra :
(1) d’identifier ceux, parmi eux, qui voudront revenir vers leurs frères et sœurs Maliens, qui donnent la garantie de leur attachement à un Mali Un et Indivisible sans fédération, acceptent la laïcité, refusent, désormais, le terrorisme et s’engagent pour le vivre ensemble entre Maliens.
(2) sachant que les Djihadistes et leurs sympathisants sont partout, d’éviter certaines situations que les trois forces, MINUSMA, Barkhane et les forces de défense et sécurité du Mali, ne pourront pas maîtriser et gérer car ne sont pas implantées partout sur l’étendue du territoire qui est grand et nos forces de défense et sécurité ne sont pas outillées pour ça.
(3) d’éviter de marginaliser ceux des Maliens Djihadistes repentis.
Eux, tout comme tout Djihadiste présent parmi les groupes armés Maliens, devront signer l’ENGAGEMENT RESPONSABLE comportant le respect de PRINCIPES (refus du terrorisme, acceptation de la non impunité et de la coexistence pacifique) et de CONDITIONS (Repentance devant les acteurs, respect de l’intégrité territoriale, de la laïcité et de la constitution Malienne).
Tendons la main à ces Maliens Djihadistes repentis ou en voie de l’être, à travers, des acteurs, par exemples, le Ministère Malien, chargé des affaires religieuses et du culte, le Haut Représentant du Chef de l’État (en liaison avec la commission DDR, la justice, la commission vérité, justice et réconciliation, la promotion de la femme et des enfants, …) et les religieux.
S’ils la prennent et acceptent les principes et conditions de l’engagement responsable ET l’accord de paix, nous pourrions les intégrer dans la République du Mali, à travers le DDR avec un système de surveillance juridique personnalisée pendant plusieurs années, en utilisant des CRITÈRES (DÉFINIS PAR LES ACTEURS et DDR-INTÉGRATION) comme la repentance, l’âge d’intégration dans le djihadisme, le nombre d’années dans le djihadisme et avant.
Cette main tendue, avec les précautions requises (surveillance personnalisée, …), est aussi une manière d’intégrer, dans la société, cette catégorie des Maliens Djihadistes repentis.
Ainsi, nous éviterons de les marginaliser et, plus tard, des cycles éventuels de violence et les inconvénients de ce que disait l’ex Premier Ministre, Moussa Mara, à savoir :
– tout accord de paix sera voué à l’échec si des Djihadistes sont présents dans les rangs des séparatistes,
– si nous accordons davantage de ressources et de pouvoirs à la région de Kidal et qu’ils élisent un Djihadiste à la tête de la ville, cela voudrait dire que nous avons cédé notre territoire aux Djihadistes, et de façon démocratique.
Malheureusement, pendant qu’il était Premier Ministre, j’ai tenté sans succès, plusieurs fois, d’obtenir un rendez-vous avec Moussa Mara, pour échanger sur cette question d’intégration ou réinsertion de Djihadistes Maliens repentis.
J’avais contacté, en 2014, le Ministère des affaires religieuses pour lui en parler, son secrétaire général a pris note.
Ensemble, nous bâtirons la République du Mali, unie et réconciliée, en prenant les précautions idoines pour la sécuriser et pour établir une paix durable en intégrant tous les Maliens non terroristes, incluant les Djihadistes Maliens repentis, dans un Mali Un et Indivisible sans fédération.
Cdlt
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
toute personne qui détient une arme et qui l utilise contre des innocents sans que tu ne soit de l’armée et avoir une autorisation de l’utiliser cette personne est criminel et doit être éliminer sans hésitation (blanc ou noire) tout le monde est entrain de cuisiner du faut dans une affaire très simple ça se règle en trois semaines
CESSEZ le feu cessez le feu vous êtes couvert des criminels à KIDAL LA plateforme cet un républicain et non terroriste comme de MNLA CMA et HUCA .
ah bon il y a un conseil de securité au Mali? hihihi le ridicule ne tue pas sinon tous les maliens allaient dja cadeau
Oui cessez les hostilités, mais dire au MNLA et la Coordination de l’Azawad de se comporter bien dans le respect des autres protagonistes. La part belle est toujours donnée au MNLA à ce titre je me demande si Annadif n’est pas un touareg issu de ce mouvement du MNLA.
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