Après le retrait de la Minusma : Les autres programmes des nations unies se poursuivront

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Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a donné des assurances au secrétaire général adjoint des Nations unies chargé de la sûreté et de la sécurité, Gilles Michaud, en visite dans notre pays

Les deux personnalités ont eu une rencontre hier au département des Affaires étrangères en présence du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le général Daoud Aly Mohammedine. Les deux parties sortent satisfaites de cette entrevue.

Gilles Michaud, responsable de la sûreté et de la sécurité du personnel des Nations unies à travers le monde, était venu s’assurer de la sécurité des employés de l’Onu tant, pendant la période du retrait de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) qu’après son départ. Puisque, selon lui, les Nations unies promettent de continuer à appuyer la population malienne par l’implication du gouvernement.

Et c’est cet esprit de bonne collaboration existant depuis des années qui continue à se manifester. «Pour nous, il s’agissait de voir de quelle façon, les Nations unies continueraient à livrer les programmes à la population malienne», a souligné le haut responsable onusien.

Depuis l’adoption de la résolution 2690 du 30 juin dernier, les Nations unies et nos pays sont dans une démarche assez soutenue pour pouvoir mettre en œuvre le plan de retrait de la Minusma qui est retenue. Différents mécanismes ont été mis en place et le gouvernement reçoit presque chaque semaine, une mission de l’Organisation pour faire le point de la situation.

La préoccupation essentielle du secrétaire général adjoint chargé de la sûreté et de la sécurité était d’échanger avec les autorités maliennes pour voir ensemble quelles sont les voies et moyens pour assurer la sécurité du personnel des Nations Unies et de leurs installations, surtout après le retrait de la mission à la date du 1er janvier 2024.

Cette préoccupation a été prise en charge par le ministre Diop qui a donné la garantie que l’état malien, en tant que pays hôte de la Mission, dans le cadre de l’exercice de son rôle régalien, va assurer la sécurité des personnes et leurs biens sur notre territoire et en particulier, toutes les personnes étrangères.

«C’est notre responsabilité d’assurer leur sécurité», a assuré le chef de la diplomatie malienne tout en soutenant que les agences, fonds et autres programmes des Nations unies resteront dans notre pays. «Ils étaient opérationnels chez nous avant la Minusma», a rappelé Abdoulaye Diop qui a souligné que la partie malienne a donné des assurances de continuer à assurer leur sécurité tant à Bamako qu’à l’intérieur du pays où ils ont des programmes de soutien. aux populations maliennes.

Selon lui, ces programmes vont continuer. Mais notre pays reste lié au bon déroulement du processus de retrait de la Minusma. Abdoulaye Diop a dit avoir indiqué qu’afin que tout cela se passe bien, il est important que le processus de retrait de la Minusma soit géré de manière adéquate dans le délai du 31 décembre 2023 qui est essentiel pour la partie malienne. D’après lui, il n’y a pas de plan B pour le Mali, comme il n’y en a pas pour les Nations unies.

Ainsi, pour le ministre Diop, les deux parties doivent tout faire pour pouvoir créer les conditions de réalisation de l’exécution de ce plan. Enfin, il dira que globalement, les choses se passent bien avec une bonne collaboration avec l’équipe de la Minusma présente chez nous.

Oumar DIAKITE

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1 commentaire

  1. Après le retrait de la Minusma : Les autres programmes des nations unies se poursuivront! TRES BIEN DIT MAIS LES TROIS PRINCIPES DU PRESIDENT ASSIMI DOIVENT ETRE APPLIQUES ET RESPECTES TRES SCRUPULEUSEMENT PAR TOUS LES PARTENAIRES DU MALI.

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