A l’ONU, le Libéria appelle à soutenir les efforts pour rétablir la paix au Mali

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Ellen Johnson Sirleaf

La présidente du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, a appelé mercredi la communauté internationale à soutenir les efforts de la Communauté économique des États d’Afrique de l’ouest (CEDEAO) pour rétablir la paix dans la région, notamment au Mali, dont la partie nord est aux mains de groupes armés liés à Al Qaeda.

S’exprimant à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, Mme Johnson Sirleaf a déclaré que son pays était « particulièrement consterné » par le renversement au moyen de coups d’Etat des gouvernements du Mali et de la Guinée-Bissau au début de l’année et avait « condamné sans réserve ces tentatives de prendre le pouvoir par des moyens non constitutionnels ».

En conséquence, a-t-elle dit, son pays soutient les décisions de la CEDEAO visant à restaurer le plus tôt possible l’ordre constitutionnel dans ces deux pays. Le Libéria « appelle la communauté internationale, notamment le Conseil de sécurité de l’ONU, à soutenir les efforts de la CEDEAO pour rétablir la paix dans notre région, en particulier au Mali ».

Mme Johnson Sirleaf a par ailleurs rappelé l’engagement du Libéria à ne jamais permettre que son territoire soit utilisé pour déstabiliser ses voisins. « Nous condamnons de manière catégorique toute tentative de compromettre la paix et les avancées démocratiques en Côte d’Ivoire et nous travaillons étroitement avec les autorités ivoiriennes et les missions de maintien de la paix de l’ONU en Côte d’Ivoire et au Libéria pour protéger et consolider la paix dans nos deux pays », a-t-elle dit.

La présidente libérienne a brièvement évoqué les violences survenues récemment dans plusieurs pays musulmans après la production aux Etats-Unis d’un film dénigrant le prophète Mohammed, estimant que ce film démontrait une « insensibilité inacceptable à la foi islamique ». Mais, a-t-elle ajouté, « même dans ces circonstances, nous devons tous être conscients du fait que la démocratie exige la liberté – liberté des idées, liberté de réunion, de religion et surtout liberté d’expression. Il en résulte souvent des déclarations ou des actes qui peuvent offenser. Mais la tolérance, et non pas la violence, est la réponse appropriée pour empêcher de nouvelles violences ».

Publié le 2012-09-27 09:40:34 | French. News. Cn

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4 COMMENTAIRES

  1. L’ONU n’est que la plus grande loge de la franc maçonnerie,cette secte satanique.Elle ne peut apporter que des ennuis au Mali.L’armée d’ALLAH vaincra celle des franc maçons INCHA ALLAHOU.

  2. 1. Encore la nécessaire coordination s’impose pour lutter efficacement contre le crime organisé: au Sud comme au Sahara, d’Occident comme à l’Orient. IL faudra simultanément donner du travail à tous ces désespérés/terroristes potentiels.
    2. Ban Ki Moon et ses affidés n’ayant pas de sœur ou de fille flagellée ou lapidée au Nord Mali, le Mali n’ayant pas de pétrole contrairement à la Libye, la crise financière frappant à toutes les portes, les NU prennent tout leur temps, attendent que les djihadistes se préparent calmement dans le désert malien pour aller semer la mort chez eux. Comme un 11 septembre 2001. En attendant, ils terrorisent au Nord Mali, tuent les diplomates américains en Libye, d’où l’extrême urgence d’un traitement international et global/simultané du terrorisme (en Libye et au Mali et dans tout le Sahara).
    3. Suite de la malédiction du Nord : en fuyant le Nord abandonné aux criminels, les militaires maliens, maintenant les policiers n’ont d’autre choix que de s’entretuer au Sud.
    4. Il n’est pire ennemi que l’ennemi de l’intérieur dit un proverbe malien. Les djihadistes donnent de la matière aux pyromanes de l’islam. A-t-on besoin d’être intelligent pour savoir que le vol, le viol, les flagellations, les lapidations, les profanations, les assassinats des faibles, le trafic de drogues, d’armes et d’humains relèvent de Dieu ou de Satan ? Quand on prive Satan de tous ces crimes, que lui reste –t-il en fin de compte ? A moins que l’islam ne soit réellement qu’une religion satanique et que les saints musulmans ne soient que des anomalies.
    5. Les touaregs du MNLA ont amené AQMI et MUJAO au Mali. Il est vraiment grand temps que la CPI arrête ces criminels qui ont apporté le malheur aux touaregs surtout : les nomades sont les premières victimes de cette insécurité. Ils sont pratiquement tous refugiés au Sud Mali ou dans les pays voisins. Certains dans leur fuite ont abandonné leurs animaux qui souffrent par ailleurs du surpâturage dans les pays voisins. Le tourisme dont ils sont les premiers bénéficiaires est mort. Tous les projets de développement du Nord sont suspendus (Routes Niono -Tombouctou, Bourem – Kidal, Barrage de Taoussa, etc.)

  3. *A la tribune de l’ONU, Robert Mugabe regrette la mort de Kadhafi***
    *Le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, a estimé mercredi 26 septembre que la mort de l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi était aussi tragique que celle de l’ambassadeur des Etats-Unis en Libye Chris Stevens, tué dans l’attaque du consulat américain à Benghazi le 11 septembre. S’exprimant devant l’Assemblée générale des Nations unies, le chef de l’Etat, âgé de 88 ans, s’est référé à la déclaration de Barack Obama, qui a rendu hommage au diplomate et aux trois Américains morts dans cette attaque provoquée par la diffusion sur Internet d’une vidéo islamophobe.**
    « UNE BRUTALE CHASSE À L’HOMME »*
    *« Je suis certain que nous avons été tous émus, nous sommes tous d’accord, qu’il s’agit effectivement d’une mort tragique et nous la condamnons », a dit M. Mugabe, au pouvoir depuis l’indépendance obtenue sur la Grande-Bretagne, en 1980.  »Mais si nous nous joignons par la pensée aux Etats-Unis pour condamner cette mort, les Etats-Unis ne devraient-ils pas se joindre à nous pour condamner la mort barbare du dirigeant libyen Kadhafi ? Cela fut une perte, une grande perte, pour l’Afrique, une perte tragique pour l’Afrique. »
    Selon Robert Mubage, les Etats-Unis et leurs alliés de l’OTAN sont intervenus en Libye sous de faux prétextes.  »La mission était strictement de protéger les civils, mais il s’est avéré qu’une chasse à l’homme, une brutale chasse à l’homme, a été menée contre Kadhafi et sa famille, a poursuivi le dirigeant zimbabwéen. Nous avons vu le chapitre 7 [de la charte des Nations unies] employé d’une manière très malhonnête pour décimer toute une famille. » Le chapitre 7 autorise le Conseil de sécurité à prendre des mesures allant des sanctions diplomatiques et économiques jusqu’à une intervention militaire.
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