73E assemblée générale de l’ONU : Une statue emblématique de Nelson Mandela à l’honneur

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Nelson Mandela
Nelson Mandela

Pour l’honneur et la reconnaissance des combats menés par l’ex-président sud-africain, Nelson Mandelarnier, une statue portant son nom, le poing levé vers le ciel, a vu le jour ce lundi 24 septembre 2018 à New York lors de la 73e Assemblée générale de l’Organisation des Nations-Unies (ONU).

 

Conformément aux informations recueillies sur le site de «Africanews », vu le long parcours très riche de la légende sud-africaine, Nelson Mandela, en termes de la liberté des personnes, de ses combats inlassables menés contre l’apartheid et ses idées laissées derrière lui pour la prospérité de l’humanité entière, un hommage lui a été rendu en ce jour d’ouverture de la 73e Assemblée générale de l’ONU, qui a aussi décidé de lui consacrer la décennie 2019-2028.

Tout un héritage que compte s’approprier l’Organisation des Nations-Unies, à partir de cette 73e assemblée qui se penchera sur des brûlants de l’actualité dont notamment les guerres dans le monde, la pauvreté, les maladies, la migration ou encore le changement climatique.

L’Afrique du Sud est connue comme pays d’exemple à travers le talent et les qualités louables de Nelson Mandela, considéré par tout acteur démocratique et humanitaire comme un géant moral dont la détermination, la générosité d’esprit, le pardon, l’humanité et la compassion ont fait de lui un brave sage humanitaire transcendant toutes les frontières africaines et internationales. Ces comportements de ce grand homme sud-africain ont lié ce dernier aux grands objectifs ciblés par les Nation-Unies et font aussi appel aux dirigeants du monde entier à rendre l’impossible possible en redoublant d’efforts pour poursuivre l’instauration de la paix, de la sécurité et des valeurs humanitaires internationales.

Il convient aussi de retenir qu’au-delà de la personne de Nelson Mandela, cette statue fait surtout la fierté de tout sud-Afrique, voire de l’Afrique toute entière, chose qui sous-entend que seule la lutte peut faire d’un homme une figure emblématique pour l’ensemble de la communauté internationale.

Mamadou Diarra, stagiaire

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73E assemblée des nations-unies :

Des rencontres sur la paix partout, des volontés nulle part !

 

Depuis hier, lundi 24 septembre 2018, plusieurs chefs d’État se sont retrouvés à New York aux États-Unis pour la 73e Assemblée des Nations-Unies. Pendant quelques jours, ils devront discuter de la problématique de la paix dans le monde. Ces innombrables assemblées et sommets ne serviront à rien sans une volonté consentie pour la paix.

 

Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale grâce à la Réforme de la SDN qui a donné son nom à l’ONU, les rencontres, les sommets, les assemblées ne cessent de se tenir de part et d’autre dans le monde afin de permettre l’instauration d’une véritable paix dans universelle. Mais si jusqu’à présent, cette problématique continue d’être d’actualité puisque s’aggravant du jour au lendemain. C’est parce qu’en réalité ces sommets n’ont pas d’objectifs spécifiques ou encore ce sont des rencontres pour comploter contre le monde. On ne peut pas vouloir la paix et vouloir l’atteindre à travers un double chemin.

La paix tant chantée théoriquement dans toutes les bouches ne sera possible sans une volonté consentie de tous les États à tendre réellement vers la paix. Combien sont les États qui viennent à cette Assemblée avec cette volonté de paix dans le cœur ? Ils sont comptables puisque les guerres dans le monde aujourd’hui constituent pour la plupart une sorte d’entreprise leur fournissant leur gâteau quotidien. Nous savons que les conflits aujourd’hui dans le monde sont dans la plupart des cas des conflits terroristes. La question que nous devons nous poser est de savoir si tous les États ont pour volonté l’acquisition d’une paix mondiale, comment les terroristes font-ils pour acquérir des matériels de guerre ? Sont-ils des fabricants d’armes ? Alors qu’on arrête de nous rabattre aux oreilles ces assemblées ayant pour vocation d’inviter les États à la paix.

Nous sommes persuadés que tout comme le problème du réchauffement climatique, les pays en voie de développement sont ceux qui souffrent le plus de ce complot international d’exploitation et de pilonnage des ressources de nos contrées. Si Nelson Mandela était vivant aujourd’hui, il n’allait pas accepter qu’on organise un sommet à son nom dès l’ouverture de cette assemblée, parce qu’on a trahi la cause de son combat. On ne peut pas vouloir la paix et vouloir entrer par la petite porte. L’obstacle à la paix dans le monde est un phénomène international contre lequel il faudrait une véritable union de tous les États afin de le terrasser. Sans cette volonté, cette 73e assemblée ne produira aucun fruit comme solution.

Fousseni TOGOLA

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