Prévue, dans les quarante-huit heures, la nomination du futur Premier ministre de « pleins pouvoirs » sera suivie, dans les jours à venir, par la mise en place d’un gouvernement de transition.
Ce sont les principales recommandations de la rencontre, entre la junte militaire et la classe politique, tenue le week-end dernier à Ouagadougou, sous l’égide du président Blaise Compaoré, médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne.
Pour être chef ou membre de ce gouvernement de « mission », deux critère à remplir : être compétent et jour d’une intégrité morale et intellectuelle reconnues. En clair, tous ceux qui ont été épinglés par les rapports d’enquête du Vérificateur général ne peut prétendre à un post dans ce gouvernement de transition. Ou encore, tous les cadres qui auront participé aux gouvernements qui se sont succédé à la tête de notre pays, durant ces vingt dernières années.
Plusieurs noms circulent dans la presse privée… de presse. Au rang de ceux-ci, deux sérieux prétendants : Soumana Sacko, ex Premier ministre sous la transition démocratique et des Finances du Général Moussa Traoré, au milieu des années 80 Economiste, formé à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) et aux USA, Soumana Sacko est réputé pour sa rigueur dans la gestion des affaires publiques.
« Monsieur salaires », comme on l’appelait, avait conduit avec brio la transition démocratique qui a inspiré plusieurs pays d’Afrique au début des années 90.
Le second, lui, est d’une compétence avérée. Mais aussi, d’une intégrité morale et intellectuelle reconnues.
Natif de Niafunké, brillant économiste formé dans les prestigieuses universités françaises et américaines, il a réussi, au milieu des années 80, ce qui relevait de l’impossible : sauver l’économie malienne de la banqueroute.
Autre nom cité pour conduire le futur gouvernement de transition : Michel Sidibé, le patron de l’ONU-Sida.
Aux dernières, il aurait décliné l’offre. Une certitude quasi-absolue : la nomination du futur Premier ministre doit intervenir dans les quarante-huit heures. Suivra ensuite, la formation du gouvernement de transition. Avec deux missions principales : la libération du nord occupé par les rebelles du MNLA et ses alliés islamistes et l’organisation d’élections transparentes et crédibles.
Oumar Babi
C’est la meilleure chose qui puisse arriver à notre pays; un homme n’ayant pas été roulé dans la farine du régime déchu avec qui tout le peuple malien peut compter pour prendre des décisions idoines et des engagements fermes pour rélever notre Mali tombés sous les balles des maux: corruption; détournement; trahisons; rébellions…
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