«Une religion bien comprise et honnêtement exercée, selon les principes mêmes de son prophète, est un baume pour le cœur et les maladies de l’âme. Elle peut transformer l’homme et le libérer de ses esclaves intérieurs, si puissants et si néfastes.» (Amadou Hampâté Bah).
Il est de coutume dans notre société que lorsqu’un être humain meurt de ne parler que de ses bienfaits. Commençons donc par souhaiter paix à l’âme du disparu.
Nous retenons tout d’abord de Moussa Traoré qu’il n’a jamais pris langue avec personne pour une quelconque partition de notre territoire national. Il faut dire et reconnaître que Moussa a continué un chantier débroussaillé par le régime de Modibo Keïta, en l’occurrence le soutien et l’entretien des orchestres régionaux et locaux; il a aussi institué en lieu et place des Semaines nationales de jeunesse de Modibo Keïta, les Biennales artistiques et culturelles du Mali. Par ces occasions, les jeunes de notre pays se rencontraient, s’interpénétraient convivialement et échangeaient leurs expériences sur tous les sujets et dans tous les domaines de la vie nationale et cela de Kayes à Kidal, de Gao à Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, etc. Ces Biennales se sont émoussées après 1987.
Rappelons que l’édition de 1989 a été avortée suite à l’éclatement de la rébellion touareg au Nord. Aussi, faut-il le dire, à l’occasion de la conférence des cadres, Moussa sillonnait tout le Mali pour s’enquérir des problèmes de la population et de la vie du parti (même si on ne lui disait pas la vérité).
À l’actif de Moussa Traoré, il faut noter aussi que pendant tout son règne, il n’avait jamais badiné avec la sécurité des citoyens. Pour preuve, comme sous Modibo Keïta, son armée imposait aux États voisins le respect du Mali. Enfin, au début de son règne, la nourriture était à la portée du Malien moyen.
Cependant, l’arbre ne saurait cacher la forêt et donc l’honnêteté intellectuelle commande de parler des crimes du régime de Moussa Traoré. Ce n’est pas ici l’occasion de faire des déballages sur les répressions sauvages et inhumaines contre des hommes et des femmes qui ont voulu penser par eux-mêmes et parler de leur pays.
Contentons-nous de dire que Moussa Traoré faisait des mois (5, 6, 7) sans payer aux travailleurs maliens un seul mois de salaire et aux élèves et étudiants un seul mois de bourse. Face à cette calamité, Moussa laissait entendre que les travailleurs qui ne peuvent pas supporter ce retard de salaire peuvent démissionner. Comme si la République était sa propriété ! La suite est connue. Bien de familles se sont disloquées du fait de la misère accablante. Les foyers n’existaient pratiquement plus, prostitution oblige. Par ailleurs, il faut dire avec juste raison que Moussa a torpillé la vie des intellectuels et en particulier des enseignants : la liberté d’expression leur était taillée sur mesure, les prisons fréquemment ouvertes pour eux.
Pendant ce temps, le vol, la concussion, le népotisme et les contrefaçons sont nés et se sont mués en mode de vie dans notre pays. Pendant ce temps se construisait la forteresse de la bureaucratie militaro-udepmiste. C’était donc le paradis pour une infime minorité d’hommes et de femmes et l’enfer terrestre pour les masses travailleuses de notre pays. C’est le cumul de ces répressions par l’ordre kaki et de cette situation de misère généralisée qui ont été l’argumentaire du mouvement dit démocratique pour soulever le peuple contre son régime. La liquidation des sociétés et entreprises d’État n’était pas pour servir utilement notre peuple travailleur.
Aussi et enfin, lors des événements de 1991, Moussa a promis de faire descendre l’enfer sur la tête des manifestants. Il disait aux jeunes du mouvement populaire que les vaux ne savent pas de quel bois s’échauffe le lion mais que leurs mères en savent quelque chose. Il a bien tenu cette cynique promesse à une population qui ne demandait que la justice et l’équité. Le bilan des tueries fut macabre: plus de 220 tués et des dizaines de mutilés et de disparus.
Le 26 mars 1991, le général Moussa Traoré est délogé de Koulouba par le lieutenant- colonel Amadou Toumani Touré (ATT) qui lui devait beaucoup, il faut le dire aussi. Comme pour dire que ATT a fait le coup d’État pour sauver Moussa de la vindicte populaire et trahir notre peuple qui a versé son sang.
Depuis son entrée et sa sortie de prison jusqu’à sa mort, le 15 septembre 2020, il sait convertit en grand homme de Dieu. C’est ainsi qu’il s’est donné corps et ‘‘âme’’ à la prière. Ces dix derrières années de sa vie, Moussa est devenu un fidèle adepte de l’islam. Est- ce pour dire qu’il a regretté les atrocités commises par son régime ? Peut- être pour demander excuse à Dieu ! Mais au peuple malien, il n’a présenté ni le pardon ni le moindre remord pour ces atrocités. Comme s’il avait raison !
Sans être au très fond de sa conscience, le fait de se transformer en un ‘‘saint’’ de l’islam, en dit beaucoup. En tous cas, Amadou Hampâté Bah disait : «Une religion bien comprise et honnêtement exercée, selon les principes mêmes de son prophète, est un baume pour le cœur et les maladies de l’âme. Elle peut transformer l’homme et le libérer de ses esclaves intérieurs, si puissants et si néfastes.»
Dors en paix Général !
Fodé KEITA
JE NE DIT RIEN DE L ECRIVAIN QUI PAR AILLEURS N EST QU UN HOMME ET PEUT RACONTER DU N IMPORTE QUOI COMME ICI : ” «Une religion bien comprise et honnêtement exercée, selon les principes mêmes de son prophète, est un baume pour le cœur et les maladies de l’âme. Elle peut transformer l’homme et le libérer de ses esclaves intérieurs, si puissants et si néfastes.» (Amadou Hampâté Bah).”
LIBERER DE SES ESCLAVES INTERIEURS OU LE CONTRAIRE?
DITES MOI COMMENT LIBERER DE L ESCLAVE!
L ESLAVE DU MAITRE OUI!
L IBERER DE L ESCLAVAGE, OUI!
PARLE T-IL D ACCEPTER L ESCLAVAGE? ACCEPTER CE STATUT EST S APPAISER?
POULO AMADOU HAM’PATE BAH A BRAYE ICI, EN TOUT CAS, GERER UN ETAT ET UNE NATION, C EST CONSTAMENT FAIRE DES CHOIX ET PRENDRE DES DECISIONS CERTAINES SERONT BONNES D AUTRES PAS!
En tout état de cause, Moussa TRAORE est un patriote . Durant 23 ans qu’il a géré le Mali, partout à travers le monde le malien été respecté. Jamais cet homme n’a bradé son pays pour quelque motif. Condamné à mort deux fois, il a été gracié et passa le reste de sa vie entre sa maison et la mosquée, a réconcilier les maliens y compris celles et ceux qui l’ont combattu . Il laisse derrière un Mali orphelin !
GRAND AINE NOMOKO!
SOUS MOUSSA OU ALLAIT L ARGENT ET QUE 7 MOIS LES FONCTIONAIRES N ETAIENT PAS PAYES? TRAVAILLAIENT ILS MAL? LE PAYS NE FAISAIT-IL PAS DE RECETTES? LE PAYS ETAIT-ILS SI ENDETTE QU IL DONNAIT TOUT A L EXTERIEUR? IL EST CLAIR QUE MOUSSA NE VOLAIT PAS LE DENIER PUBLIQUE, MAIS QUELLE ETAIENT LES RAISONS DU NON PAYEMENT DES SALAIRES UNE FONCTION PUBLIQUE MASSIVE IMPRODUCTIVE? L ARGENT ALLAIT-IL DANS L ARMEE ET L ARMEMENT?
🗿SANS ANALYSES NOUS REVIENDRONS AU MEME TROU BEANT, SANS CONDAMNER CE QUI ENVOIENT LES JEUNES CONTRE LE GOUVERNEMENT DE MANIERE AGRESSIVE, ILS CONTINUERONT A NOUS FABRIQUER DES MARTYRS DANS LE SEUL BUT DE S ACCAPARER DU POUVOIR ET CONTINUER A VOLER!🗿
MON FRERE NOMOKO, C’EST VOTRE DROIT DE VOUS CONSIDERER COMME ORPHELIN DE GMT, MAIS NOUS AUTRES, NOUS LESSONS LE SOIN AU TOUT PUISSANT DE REGLER SON COMPTE.
NOUS N’OUBLIERONS JAMAIS LE SORT QU’IL A RESERVE:
– AU PREMIER PRESIDENT DU MALI, MÊME APRES LA MORT DE CE DERNIER;
– A NOTRE CAMARADE CABRAL;
– ET MÊME A SES PROPRES COMPAGNONS DU CMLN
Comments are closed.