Où va le Mali ? Ami Kane, un cadre souillé de la police, nommée gouverneur du district de Bamako

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Ami Kane, ce commissaire dont le nom est cité dans de nombreuses affaires ténébreuses (trafics d’enfants, de visa, histoire d’héritages, gestion de maisons close…), vient d’être nommé gouverneur du district de Bamako. Incroyable, mais vrai.

 Le contrôleur général de police Aminata Kane, alias Ami Kane, vient d’être nommé gouverneur du district de Bamako, par le conseil des ministres du 1er juin dernier, sous la présidence du Président de la République. Elle remplace ainsi le très calme gouverneur Hadi Traoré, envoyé au garage (Inspecteur en chef à l’Inspection des services de l’Intérieur). Si d’aucuns saluent la nomination de cette dame à ce poste de grande responsabilité ; d’autres par contre ont des réserves sinon dénoncent l’arrivée de Ami Kane comme gouverneur du district de Bamako. Et pour preuve : la commissaire Ami Kane avait été citée dans de nombreuses affaires scandaleuses, notamment de trafic d’enfants. De nombreux avaient disparus de façon bizarre quand elle dirigeait à la Brigade des mœurs.

Après des ministres trainèrent de casseroles, c’est le tour des personnalités à la moralité douteuse d’être propulsées au-devant de la scène. La dernière en date : la nomination scandaleuse de la commissaire, pardon le contrôleur général Ami Kane comme gouverneur du district de Bamako.

Certes, le nom de la commissaire Ami Kane sonne fort au sein de notre police nationale, mais elle aurait une face cachée, peu honorable. En effet, ces dernières années, son nom est cité dans de nombreuses affaires sales: trafics d’enfants, de visa, histoire d’héritages, gestion de maisons closes. La liste n’est pas close.

 Pour rappel, Ami Kane est l’une des personnalités clés dans la disparition de la petite Mariam Coulibaly (âgée de 18 mois), fille de Sira Diakité et de Seydou Coulibaly. Et pour cause : la directrice de la pouponnière de Lafiabougou a toujours soutenu qu’elle a remis la nommée Mariam âgée de 18 mois à la commissaire de la Brigade des mœurs Ami Kane. L’enfant n’a plus jamais été retrouvé par ses parents.

Selon plusieurs observateurs, cette dame de fer jamais tirer au clair cette affaire sombre. D’ailleurs, des défenseurs des droits des enfants souhaitent qu’Ami Kane tire cette affaire de la petite Mariam Coulibaly au clair avant de prendre les commandes du district de Bamako.

Pour la petite histoire : La directrice de la pouponnière de Lafiabougou et la commissaire de la Brigade des Mœurs d’alors Ami Kane se sont arrangées à faire disparaître la petite Mariam Coulibaly âgée de 18 mois, fille de Sira Diakité et Seydou. En tout cas, le chauffeur et la directrice ont toujours soutenu d’avoir remis l’enfant (Mariam Coulibaly) au commissaire Ami Kane.

Rappel des faits :

Sous le poids de la pauvreté, les parents de Mariam Coulibaly (Seydou Coulibaly et Sira Diakité) ont décidé d’envoyer leur progéniture âgée de 18 mois à la pouponnière de Lafiabougou.

Sira débarque à la pouponnière, mais ne trouve pas la directrice des lieux sur place. Mais néanmoins, Sira se confie  au chauffeur de la pouponnière, lequel explique à la visiteuse que de tels actes sont toujours accomplis sous les auspices du contrôleur général de police, le commissaire de la brigade des mœurs, Ami Kane.

Sira, son enfant et le chauffeur de la pouponnière débarquent à la Brigade des mœurs, là aussi la Commissaire en question était absente. Mais, le chauffeur est retourné avec la fille à la pouponnière. Depuis lors Sira n’a jamais vu son enfant. À chaque visite de Sira à la pouponnière, Mme Kona  Hawa Camara dit avoir remis la petite Mariam à Ami Kane le commissaire de la Brigade des mœurs. Ce que  soutient  aussi sans ambages le chauffeur de la pouponnière. La pauvre Sira et son mari ont multiplié les démarches des mois durant sans être en contact avec le commissaire Kane. Et toujours est-il les parents de la petite Mariam sont sans nouvelle de leur enfant.

Jusqu’à aujourd’hui, personne n’a les nouvelles la petite Mariam Coulibaly. C’est cette commissaire à la moralité  peu orthodoxe qui d’être propulsée au poste du gouverneur du district de Bamako. «Selon des informations concordantes, Ami Kane ne serait pas un exemple de moralité, d’autant que plusieurs soupçons d’enrichissement illicite pèsent sur elle. En effet, de sources sûres, il est établi qu’en plus de son appartement haut standing à Paris, notre contrôleur général posséderait deux grandes boutiques spécialisées dans l’électroménager et l’informatique.  Exception faite du Salon de coiffure ultramoderne établi au nom de sa fille ! Questions : d’où sort-elle tout cet argent ? Un fonctionnaire doit-il exercer un autre métier que sa profession ? », écrivait le confrère ‘’le Reporter’’. Aussi, le nom de Ami Kane a été cité dans la disparition du jeune Yaya Diallo fils du tailleur Mohamed Diallo. Une autre affaire de disparition d’enfant (Founé Togola) intervenue le 02 août 2009 dans laquelle Ami Kane est mise au banc des accusés.

C’est pourquoi d’aucuns disent que Ami Kane, celle qui se fait passer pour un ange ne serait qu’un monstre à deux têtes

Par Hamidou Togo

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8 COMMENTAIRES

  1. M.Togo.Ami Kane a dû vous causé un grand tort vue toute la méchanceté de votre article!
    Et puis Ami peut vous attaquer en justice pour “diffamation” à cause de vos écrits…

  2. M.TOGO, vous êtes payé par qui pour salir le nom des gens de la sorte? Pensez-vous qu’être journaliste c’est de raconter des âneries à dormir debout. Non monsieur, il faut apporter les preuves de vos allégations avec pièces à conviction, mais des propos mensongères à cité uniquement. Votre métier est beaucoup plus noble que tout cela. Respecter la profession et la déontologie du journalisme. Si vous voulez vous engager dans le journalisme d’investigation ca nécessite une formation et non une simple narration avec des fautes qui ne vous honore pas. C’est vraiment une honte tout ça.

  3. M. le journaliste, cite moi un responsable actuel au Mali qui n’a pas de casseroles ? Comme on dit pour faire des omelettes ils faut caser des œufs.

    • C’est honteux comme article car basé essentiellement sur la calomnie. Vous savez au Mali, lorsqu’on est un cadre de principe, vous êtes traité de tout. Ami est une fierté de notre Police. Elle ne cède pas aux interventions insensées d’où les qualifications que ce journaliste “indigne” de cette noble profession a égrainées.

      • C’est honteux comme article car basé essentiellement sur la calomnie. Vous savez au Mali, lorsqu’on est un cadre de principe, vous êtes traité de tout. Ami est une fierté de notre Police. Elle ne cède pas aux interventions insensées d’où les qualifications que ce journaliste “indigne” de cette noble profession a égrainées.

        • C’est honteux comme article car basé essentiellement sur la calomnie. Vous savez au Mali, lorsqu’on est un cadre de principe, vous êtes traité de tout. Ami est une fierté de notre Police. Elle ne cède pas aux interventions insensées d’où les qualifications que ce journaliste “indigne” de cette noble profession a égrainées.

          • Oser écrire et surtout publier ce genre d’article.celå reléve de la pure
            méchanceté.Tout son contenu sonne la calomnie et pire;rien de de vé-ridique.Sous d’autres cieux,ça se paie cher…
            C’est un véritable idiotie et il doit y avoir une suite,å cette infamie.
            Le temps nous y édifiera…

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