Université de Bamako : Silence, on spécule sur la location des salles

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Université de Bamako
Université de Bamako

La location désordonnée de locaux par l’autorité de l’enseignement supérieur pour servir de salles aux étudiants de l’Université de Bamako, fait désormais jaser. Et pour cause. Ces structures coûtent plusieurs centaines de millions par an. A qui profite donc le business ?

 

Leaders Estudiantins, Professeurs, Etudiants ordinaires ont tous le cœur calciné par cette pratique que nulle n’ose évoquer. Ces frais de locations s’élèvent à des sommes colossales qui peuvent servir à la construction de plusieurs locaux dans les différentes Facultés de l’Université de Bamako sensées avoir toute leurs autonomies.

 

Au Mali plus de la moitié des cent mille étudiants prennent cours dans les conditions les plus déplorables. Il est grand temps que soit endigué ce problème de location avant que la situation n’implose.

 

Aujourd’hui pas mal d’étudiants rencontrent d’énormes difficultés au cours de leur première année du Cursus Universitaire. La plupart du temps ces difficultés proviennent des rotations qui sont très souvent, très mal ordonnées. Elles occasionnent des errements chez les étudiants  car repartis n’importe où dans la capitale. Des étudiants de la FLASH sensés être sur la colline de Badalabougou peuvent se retrouver à Faladje au Lycée Chaine Grise et d’autres dans des salles de Cinéma dont la salle Bakaina, les salles d’Azar Center, la grande salle de spectacle du stade omnisport Modibo Keita, celui du stade du 26 mars dans des conditions plus que précaires. Ces frais de location sur une seule année peuvent aider à construire plusieurs centres d’accueil appropriés.

 

De nos jours, la question est sur toutes les lèvres et préoccupe plus d’un, enseignants, les étudiants… Il semblerait que derrière ces locations se cache un véritable réseau dont les membres ne songent qu’à s’enrichir sur le dos de l’Etat Malien.

 

Ballo

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2 COMMENTAIRES

    • Remarque pertinente Mr. Ballo,ces “baux” dont vous parlez, oscillent entre 15 et 25 millions de nos francs. D’où 3OO millions de FCFA par centre et par an. N’est ce pas que le jeu en vaut la chandelle Ballo?
      C’est pourquoi certains tiennent à perpétuer le “business” vaille que vaille. Sinon,si on investissait ces frais dans la construction de salles et autres infrastructures,nous n’aurions aujourd’hui besoin d’aucun bail pour aller empêtrer les étudiants et les enseignants dans les pires conditions d’études et de travail.
      Moi je propose que le ministre de l’enseignement supérieur aille demander à l’Ambassadeur de Chine, en collaboration avec les entreprises Chinoises, de nous aider à réaliser des salles et autres infrastructures dans nos facultés et l’Etat s’engage à les rembourser par tempérament avec ces montants faramineux qu’on engloutit chaque année dans des baux fallacieux.
      Merci beaucoup Mr.Ballo pour l’article! Que Dieu sauve nos universités!

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