L’avant-projet final de Constitution remis lundi au chef de la transition se veut un nouveau contrat social le plus inclusif et le plus consensuel possible.
Une belle aventure qui a pris fin lundi par la remise de l’avant- projet finalisé qui a permis à la Commission de rédaction présidée par Fousseyni Samaké de se débarrasser d’un lourd fardeau. L’objectif majeur du processus en cours est de doter notre pays d’une nouvelle Constitution qui soit « l’acte fondateur d’un Mali nouveau ». Levant un coin sur les résultats de finalisation de leurs travaux, Fousseyni Samaké a fait remarquer que le document final proposé comporte 191 articles contre 195 pour l’avant-projet.
Le Parlement sera saisi pour l’examen de l’avant-projet de loi portant Constitution qui sera soumis au référendum, car les citoyens qui auront le dernier mot et c’est à eux qu’il revient de décider. En tout cas, il se veut un nouveau contrat social le plus inclusif et le plus consensuel possible.
Trois étapes ont été suivies dans l’élaboration de l’avant-projet de Constitution : d’abord de la consultation des forces vives de la nation, avec à la clé des visites de courtoisie, des correspondances adressées aux partis politiques et aux forces vives de la nation, des séances d’écoute et d’échanges avec les forces vives et les partis politiques, la création d’un site Internet, suivie de la seconde étape, axée sur la rédaction de l’avant-projet de Constitution et du rapport de fin de mission, puis enfin la finalisation du document à la lumière des suggestions pertinentes formulées. Nonobstant « face à la diversité des opinions et même des intérêts, des compromis sont possibles, des arbitrages sont tout aussi nécessaires ». Fondé qu’il est qu’une constitution étant une œuvre humaine, d’aucuns trouveront toujours à redire. Au finish, le président de la transition, Assimi Goïta, a émis le vœu qu’il « cristallisera, à n’en pas douter, l’espoir de la nation tout entière quant à l’instauration d’une véritable démocratie ».
Si le projet de loi constitutionnelle est adopté par référendum tel qu’il est rédigé, le président de la République du Mali ne pourra plus dissoudre l’Assemblée nationale tandis que de nouvelles dispositions ont été introduites pour sa destitution.
Fanfan
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