Tribune du capitaine Sanogo : Notre pays doit se libérer

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Une révélation faites par le capitaine Amadou Haya Sanogo, Président président du Comité Militaire de Suivi des Réformes des Forces de Défense et de Sécurité (Mali)  et paru dans le journal français LE MONDE du 25.10.2012. Dans cette sortie, le chef de la junte rappelle le patriotisme des maliens et surtout celui de ses compagnons à faire ce que le général de Gaulle a réussi pour la France ne la libérant du joug Nazi d’Hitler.

 

Amadou Haya Sanogo

“La France ne peut être la France sans la grandeur”, disait le général de Gaulle. Le Mali, qui a écrit dans le grand livre de l’histoire une des pages les plus glorieuses de l’histoire africaine, ne peut se concevoir sans grandeur et sans honneur. C’est pourquoi l’invasion de notre pays par les hordes barbares est une indignité nationale, comme l’a été pour la France le déferlement des hordes nazies sur son territoire en juin 1940. Aujourd’hui Tombouctou est “outragée”, Tombouctou est “brisée” Tombouctou est “martyrisée”, mais Tombouctou sera “libérée” comme Paris l’a été.

Amadou Toumani Touré comme le Maréchal Pétain a été pour la France

En juin 1940, le maréchal Pétain a accepté le déshonneur de la capitulation, mais de Gaulle a su dire non. Le président Amadou Toumani Touré a été pour le Mali ce que le maréchal Pétain a été pour la France en 1940 et je n’ai été pour le Mali que ce que de Gaulle a été pour la France.

La débâcle de l’armée est celle d’ATT complice de l’ennemi

La débâcle au nord du Mali n’est pas seulement une défaite de l’armée malienne mais celle du chef de l’armée Amadou Toumani Touré qui, pour des raisons de survie politique personnelle, n’a pas voulu donner les moyens à l’armée pour défendre le territoire. Le chef de l’Etat, chef de l’armée, Amadou Toumani Touré, en intelligence avec l’ennemi, a laissé les groupes armés occuper le nord du pays pour ne pas organiser des élections et invoquer l’occupation du nord pour des buts inavoués plutôt que de défendre l’intégrité du territoire national.

C’est là où sa responsabilité est encore plus lourde que celle de Pétain. Pétain a subi une occupation, Amadou Toumani Touré l’a planifiée. Après la débâcle, de Gaulle a appelé à la résistance et réorganisé l’armée, l’a réarmée moralement pour la grande bataille de la reconquête.

La bataille des villes du nord doit être celle de l’armée malienne

“La bataille de France doit avant tout être la bataille des Français”, disait de Gaulle. Pour nous aussi, la bataille de Tombouctou, de Kidal et de Gao doit avant tout être la bataille de l’armée malienne. C’est pourquoi nous sommes d’accord avec la position du président François Hollande, l’armée malienne n’a besoin que de soutien logistique pour libérer le nord du pays.

L’Etat se reconstruit…

L’Etat qui s’est effondré est en train d’être reconstruit, l’armée qui a été réarmée moralement est en train d’être rééquipée afin qu’elle soit à la hauteur des circonstances exceptionnelles de sa mission historique. La vie politique n’est pas une priorité pour nous. En mars 2012, nous avons cru devoir prendre nos responsabilités pour agir et aboutir à ce qu’on appelle un coup d’Etat. Il est à notre sens vertueux car nous n’avions que le seul dessein de sauver ce qui restait de la République.

Guerre contre le terrorisme

La sécurité est à la base du contrat social et, moralement, un gouvernement qui a failli au point de perdre les deux tiers du territoire ne pouvait plus rester en place. Par ailleurs, la bataille pour libérer le nord du Mali s’inscrit dans une guerre mondiale contre le terrorisme. Dans les années 1990, la communauté internationale avait fait preuve de cécité politique en laissant le commandant Massoud seul face aux talibans en Afghanistan. Le nord du Mali est comparable à l’Afghanistan des années 1990 quand Al-Qaida venait de s’y installer pour en faire une base mondiale pour le terrorisme.

Aider le Mali à chasser Al Qaida, c’est aider soi même

Pour l’Occident et le monde arabe, aider le Mali à chasser Al-Qaida, c’est s’aider soi-même, car Al-Qaida au Maghreb islamique veut transformer Tombouctou en Kandahar et Gao en Kaboul. Le nord du Mali serait la base arrière d’où partiraient les terroristes pour lancer des attaques à l’étranger. Le processus a déjà commencé, nous notons la présence de plus en plus importante d’Algériens, de Pakistanais, de Soudanais et de ressortissants du Golfe. Nous demandons donc à la communauté internationale d’accorder son appui à l’armée ainsi qu’aux autorités de la transition.

Nous aspirons à un Mali démocratique

Nous aspirons à un Mali démocratique, respectant ses minorités et les droits de l’homme. Dans le nouveau comité militaire de suivi des réformes des forces de défense et de sécurité, créé par une loi et rattaché au président de la République, le seul credo qui vaille est l’émergence d’une armée malienne républicaine, garante d’une démocratie exemplaire au service de la paix et de l’intégrité territoriale du Mali.

Amadou Haya Sanogo, président du Comité Militaire de Suivi des Réformes des Forces de Défense et de Sécurité (Mali)

Commentaires via Facebook :

48 COMMENTAIRES

  1. Tout ça c’est bien, mais on attend autre choz venant de vous. Et puis c’est pas ce discour qui va sauvé notre pays. Quand test que tu vas arrêté de t’immiscer dans la vie politique et retourner en caserne pour prendre les armes et liberer notre pays.
    Mais je doute fort que cela arrive un jour, puisque ta seule réoccupation est de devenir le Président, mais tu peux toujours rêver. Et de grace, arrête de te comparer au général, je dis bien général De Gaull,lui était un patriote, et non un ambitieux comme toi. Et franchement entre nous, tu ne vaux pas mieux que ATT.

  2. Sanogo , vous ferez mieux de vous taire ” notre pays doit se liberer ” .
    Vous disposez seulement d’une grande GEULE , sinon , le jour de votre sale muttunnerie ou apres cette besongne de fuir pour s dispenser d’aller au NORD , n’avez-vous pas dit ceci au regime d’ATT : ” un regime incompetant , incompetant de faire face a la rebellion du nord ” et puis vous avez parler bbeaucoup de choses dont les maliens se souviennent toujours et ont compris egalement qui vous etes sanogo , seulement un avides , un assoiffe de pouvoirs et presentement nuit ete les pressions actuelles vous avez oublier le nord depuis le lendemain de votre sale muttunerie .
    “se liberer qu’avez-vous fait ou entreprend il ya sept (7) mois ? .
    Bandes de LACHECARDS que vous etes , vous avez mis en peril la democratie malienne sans se rendre compte et cela certes se comprend car vous n’avez un cote politique suivant votre propre guelle .
    Vous apparaissez comme un vilguere nullard , apolitique .

  3. DE GAULLE ET LE COMPTEUR ELECTRIQUE

    Quand De Gaulle a repris le pouvoir en France, en 1958, il s’est installé au Palais de l’Elysée. Il a aussitot fait installer un compteur éléctrique séparé pour ses appartements privés, afin de payer lui meme cette dépense.

    Imagine t on cela à KOULOUBA ?

  4. N’est pas le grand Charles qui le veut.

    Décès du Grand Charles:

    Le 9 novembre 1970, comme à l’accoutumée, le Général entame une partie de patience. À1 9 h 10 , il est pris d’un malaise causé par une rupture d’anévrisme et meurt vingt minutes plus tard. La nouvelle n’est communiquée que le lendemain par une brève allocution télévisée du président Georges Pompidou. La mort de De Gaulle qui, selon l’expression de son successeur, laisse « la France veuve », est l’occasion de prendre la mesure du rôle qu’il a joué dans l’histoire de France, ainsi que dans l’histoire de l’Europe et du monde. Ainsi, le lendemain du décès du général, le roi des Belges Baudouin vint personnellement, en compagnie de la reine et à titre privé, présenter ses condoléances à madame de Gaulle et à la famille. C’est que le roi tenait à manifester sa sympathie pour un homme qui, dans ses mémoires de guerre, s’abstint de condamner le roi Léopold III de Belgique lors de la reddition de l’armée belge, en 1940. Le roi des Belges agissait aussi au nom des liens tissés, pendant la guerre, avec les Français libres du général de Gaulle, lorsque le gouvernement belge d’Hubert Pierlot et Paul Henri Spaak en exil à Londres fut le premier des gouvernements alliés à reconnaître la légitimité du Gaullisme, malgré les pressions anglaises.
    Les obsèques du général ont lieu le 12 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Églises en présence d’une foule nombreuse et d’une délégation des armées françaises, seule participation officielle autorisée par le Général dans son testament. À Paris, de nombreux chefs d’États étrangers sont rassemblés pour honorer sa mémoire à Notre-Dame, tandis que plusieurs centaines de milliers de Parisiens remontent l’avenue des Champs-Élysées.
    Seul l’hebdomadaire satirique Hara-Kiri osa un titre provocateur : « Bal tragique à Colombey, un mort » (l’opinion était encore sous le choc de l’incendie d’un dancing qui avait causé la mort de 146 personnes une semaine plus tôt à Saint-Laurent-du-Pont) ; à la suite de quoi il fut interdit.
    Son testament qu’il avait rédigé en 1952 en trois exemplaires numérotés, reste une dernière gifle d’outre-tombe aux conventions :
    « Je veux être enterré à Colombey ».
    « À mes obsèques, ni présidents, ni ministres, ni n’importe quels autres représentants de quelconque assemblée » (le ministre des Finances, Valéry Giscard d’Estaing, s’y rend tout de même en argumentant que ce n’est pas en ministre qu’il vient, mais en simple Français. Tous les autres officiels, le président Nixon compris, assistent au même moment à une simple messe en l’honneur du général à Notre-Dame de Paris).
    « Seules les armées françaises, mais par une participation très modeste… et les Compagnons de la Libération sont autorisées à assister. » (ce qui incluait Jacques Chaban-Delmas et André Malraux).
    « Sur ma tombe : Charles de Gaulle, 1890-… Rien d’autre »
    « Je déclare refuser d’avance toute distinction, promotion, dignité, citation, décoration, qu’elle soit française ou étrangère. Si l’une quelconque m’était décernée, ce serait en violation de mes dernières volontés. » Charles De Gaulle.

    • N’est pas le grand Charles qui le veut 😆 😆

      Distinctions et récompenses:

      – Chevalier de la Légion d’honneur 1915, militaire
      – Officier de la Légion d’honneur 1934
      – Grand-croix de la Légion d’honneur 1959, Président de la République
      – Compagnon de la Libération 1021940
      – Grand-croix de l’ordre national du Mérite 1963, Président de la République
      – Croix de guerre 1914-1918 militaire
      – Croix de guerre 1939-1945 militaire
      – Médaille d’honneur des sapeurs-pompiers
      – Médaille Interalliée de la Victoire

      Armoiries en tant que chevalier de l’Ordre du Séraphin
      Distinctions de Grand Maître :

      – Grand Maître de la Légion d’Honneur 1959, Président de la République
      – Grand Maître de l’Ordre de la Libération 1947, Libérateur de la France
      – Grand Maître de l’Ordre national du Mérite 1963, Président de la République

      Distinctions étrangères :

      – Chevalier Grand-Croix décorée de Grand Cordon de l’ordre du Mérite de la République italienne(16 juin 1959)
      – Chevalier de l’ordre de la Maison Royale de Chakri (Thaïlande)
      – Chevalier de l’ordre de l’Éléphant (Danemark)
      – Chevalier de l’ordre du Séraphin (Suède, 1963)
      – Chevalier grand-croix de l’ordre royal de Victoria (Royaume-Uni)
      – Chevalier grand-croix de l’Ordre de Saint-Olaf (Norvège)
      – Croix d’Argent de l’ordre militaire de Virtuti Militari en 1920105
      – Chevalier grand-croix de l’ordre de la Rose blanche (Finlande)
      – Grand cordon de l’ordre du Dragon d’Annam
      – Chevalier grand-croix de l’ordre royal du Cambodge

      • Quelques Œuvres de Charles de Gaulle:

        – Une mauvaise rencontre, Imp. de Montligeon, 1906 (écrit à 15 ans)
        – La Congrégation, Hors de France, Revue du collège d’Antoing (no 6) 1908
        – Carnet de campagne d’un officier français, Revue de Paris (no 6) 1920
        – La Discorde chez l’ennemi, Berger-Levrault 1924
        – Le Flambeau (1re et 2e parties) Revue militaire, (no 69 et 70) 1927
        – La Défaite, question morale, 1927-1928
        – Philosophie du recrutement, Revue de l’Infanterie (no 439) 1929
        – La Condition des cadres dans l’armée, 1930-1931
        – Histoire des troupes du Levant, Imp. nationale 1931 (en collaboration avec le cdt Yvon, le col de Mierry collaborant à la préparation du texte final)
        – Le fil de l’épée, Berger-Levrault 1932
        – Combats du Temps de paix, Revue de l’Infanterie (no 476) 1932
        – Pour une politique de défense nationale, Revue Bleue (no 3) 1933
        – Le soldat de l’Antiquité, Revue de l’Infanterie 1933
        – Forgeons une armée de métiers, Revue des Vivants 1934
        – Vers l’armée de métier, Berger-Levrault 1934
        – Le problème belge, Revue Défense Nationale 1936
        – La France et son Armée, Plon 1938
        – Discours de guerre, Paris ; Fribourg : LUF (Librairie universelle de France) Egloff, 1944-1945, 3 vol. (Collection Le Cri de la France. Série 2 ; 1 ; 2 ; 3), imprimés à Genève.
        – Trois études, Berger-Levrault 1945 (Rôle historique des places fortes ; Mobilisation économique à l’étranger ; Comment faire une armée de métier) suivi par le Mémorandum du 26 janvier 1940.
        – Mémoires de guerre
        – Volume I – L’Appel, 1940-1942 Plon 1954
        – Volume II – L’Unité, 1942-1944 Plon 1956
        – Volume III – Le Salut, 1944-1946 Plon 1959
        – Mémoires d’espoir
        – Volume I – Le Renouveau, 1958-1962 Plon 1970
        – Volume II – L’effort, 1962… Plon 1971
        – Discours et Messages
        – Volume I – Pendant la Guerre, 1940-1946 Plon 1970
        – Volume II – Dans l’attente, 1946-1958 Plon 1970
        – Volume III – Avec le Renouveau, 1958-1962 Plon 1970
        – Volume IV – Pour l’Effort, 1962-1965 Plon 1970
        – Volume V – Vers le Terme, 1966-1969 Plon 1970
        – Lettres, Notes et Carnets
        – Tome 1 – 1905-1918 Plon 1980
        – Tome 2 – 1919-juin 1940 Plon 1980
        – Tome 3 – Juin 1940-juillet 1941 Plon 1981
        – Tome 4 – Juillet 1941-mai 1943 Plon 1982
        – Tome 5 – Juin 1943-mai 1945 Plon 1983
        – Tome 6 – Mai 1945-juin 1951 Plon 1984
        – Tome 7 – Juin 1951-mai 1958 Plon 1985
        – Tome 8 – Juin 1958-décembre 1960 Plon 1985
        – Tome 9 – Janvier 1961-décembre 1963 Plon 1986
        – Tome 10 – Janvier 1964-juin 1966 Plon 1986
        – Tome 11 – Juillet 1966-avril 1969 Plon 1987
        – Tome 12 – Mai 1969-novembre 1970 Plon 1988
        – Tome 13 – Compléments de 1924 à 1970 Plon 1997
        – Textes, allocutions déclarations et notes. La Documentation française no 216 (25 septembre 1967)
        – Voyage en Pologne du général de Gaulle, président de la République (6 – 11 septembre 1967)

        • Voilà mon “capi d’eau douce” en quelques lignes une infime partie du grand Général général Charles de Gaulle que tu semble ne pas connaitre.

          Prochainement je te dirais qui toi même tu es en réalité.

          Les masques vont tomber. ALLAH ka bè sara ni dina ni haniya yé.

          • …”Prochainement je te dirais qui toi même tu es en réalité.”

            A mon avis, ça va être plus rapide! 😀 😀 😀

        • Certainement vous aviez écrit un mémoire ou une thèse sur l’histoire de l’armée française sous CHARLES. On peut donner des informations mais donner les sources exige des qualités scientifiques de l’auteur.
          J’ai appris des choses sur DE GAULLE grâce à vous et je vous en remercie.
          Concernant le cas SANOGO, je pense que la comparaison vient du fait que la réaction de GAULLE en temps de guerre de survie de la FRANCE est aujourd’hui comparable au scenario que nous vivons au MALI avec l’occupation des 2/3 du Territoire National.
          CEla étant dit, en aucune manière le CAPITAINE ne doit se comparer à ce vaillant militaire sur d’autres plans et je pense qu’il en est conscient.
          Je pense que FAKOLY vous devrez aussi accepter que le mérite de SONOGO est d’avoir libérer le MALI du système ATT sinon CHRALES DE GAULLE avait lui aussi reconnu MODIBO KEITA comme un GRAND HOMME.
          Mais voyons le MALI d’Alpha et d’ATT, rien que de la poudrière et notre armée est à leur image.
          Notre armée ne pouvait que se replier tactiquement face à l’ennemi et les conséquences de ce retrait sont l’occupation du territoire par des étrangers.
          Le rappel du parcours de DE GAULLE est intéressant à tout moment de la vie d’une nation mais c’est encore une nécessité lorsqu’un pays traverse des crises comme celles du MALI.
          ENcourageons SANOGO et l’armée malienne pour la libération du nord, après les maliens auront l’esprit tranquille pour les juger.
          Le coup d’ETAT est toujours une mauvaise image pour un pays mais j’ai apprécie le dépôt d’ATT hors du MALI. D’aucuns diront que je suis pro-sanogo mais la conviction est personnelle et discretionnaire et je ne veux que l’unification de pays comme tous maliens d’ailleurs.
          QUE DIEU ASSISTE NOS FORCES ARMEES ET TOUT LE PEUPLE MALIEN POUR UNE LIB2RATION RAPIDE DE NOTRE TERRITOIRE NATIONAL! AMEN§

      • Et alors??? Sanogo, lui, il a été 2ème au championnat du monde 2002 en Bars parrallèle, et médialle d’Or aux JO de pékin en Bars Fixes!

        C’est pas rien non plus! 😀 😀 😀

        • kôrô tu sais!! ces lèches anus de phacochères nous emmerdent. An ka a bara tchi abèkaban wo bè bé a yèrèsôrô.:mrgreen: Pour mémoire,après les désastres de son armée et la débandade qui s’en suivit, le gouvernement français avait autorisé par un décret du 2 octobre 1870 l’établissement de cours martiales qui permettaient l’exécution immédiate d’un soldat ayant fui pour une raison ou une autre le front de la guerre. Seul un compte-rendu à posteriori était demandé.

          Une bande de fuyards qui doivent être fusillés pour “donner l’exemple” veut nous donner des leçons ou ose se comparer à des hommes qui servent de référence de bravoure pour l’humanité toute entière. ça ne passera pas, tant qu’on a les pieds sur terre!!!! 👿 👿 👿 👿

          • Dogo, malheureusement, TOI tu as les pieds sur terre! Et Dieu merci, on est quand quelques uns dans ce cas. Mais lis un peu certains posts sur mw, tu verras que la connerie avec un grand C n’est pas rare chez nous!

        • A VOS ARMES,PRETS,PARTEZ!

          tu es militaire et tu parles et de ton dieu de l’armee sanogo de la sorte???

          • aLybakoneta, où as tu pris que j’étais militaire? ❓ ❓ ❓ ❓ ❓ ❓ ❓

        • A VOS ARMES,PRETS,PARTEZ

          rien que lire les mots que tu utulises comme: ET ALORS et tant d’autre que je vois dans tes propos et je pense que tu es UN LACHE DE MILITAIRE MALIEN,au lieu de t’assoire et ecrire sur maliweb,prends la direction du nord on te payes pour cela.

          • Si rien q-à me lire, tu COMPRENDS que je sjuis un militaire, j’en déduis que tu es vraiment con comme une bite, parceque saches que dans ma vie, je n’a JA-MAIS porté un uniforme!!!! 😯 😯 😯 😯

            JA-MAIS!!!

    • Fakoly ,tu as passé combien d’heures sur Google pour savoir tout çà ou bien es tu le plus grand admirateur africain du Grand Charles ?? 😉 😉 là tu m’en bouche un coin 💡

      • C’est rai qu’il frise l’encyclopédie! 😯 😯 Ca m’ scotché aussi 😉 😉

  5. N’est pas le Grand Charles qui le veut. 😆 😆 😆 😆 😆

    Politique étrangère:

    De Gaulle dut attendre la fin du conflit en Algérie pour lancer réellement sa politique étrangère. En effet, le « boulet algérien »84 réduisait considérablement la marge de manœuvre française et, d’une façon ou d’une autre, il fallait avant toute chose mettre un terme à ce conflit. La politique de « l’indépendance nationale » est alors pleinement mise en application.
    Sur le plan international, de Gaulle continua à promouvoir l’indépendance de la France : il refusa à deux reprises (en 1963 et en 1967) l’entrée du Royaume-Uni dans la CEE85 ; il condamna dès 1964 l’aide militaire apportée par les États-Unis à la République du Viêt Nam(dite Viêt Nam du Sud) contre la rébellion communiste menée par le Viêt Cong (guérilla soutenue par le Nord-Viêt Nam), ainsi que la riposte israélienne au blocus du détroit de Tiran par l’Égypte, lors de la guerre des six jours en 1967. Il prit l’une de ses décisions les plus spectaculaires en 1966, lorsque la France se retira du commandement militaire intégré de l’OTAN, expulsant les bases américaines de son territoire.
    En ce qui concerne l’Europe, de Gaulle était partisan d’une « Europe des nations », où celles-ci devaient conserver leur pleine souveraineté, et hostile à l’idée d’une Europe supranationale ; le terme VolapükNote 15 employé pour parler de la coopération européenne entraîna le départ du gouvernement des cinq ministres MRP.
    C’est l’Europe qui fixe le cadre de son ambition, une Europe qui va même « de l’Atlantique à l’Oural », gommant d’un trait le provisoire rideau de fer. En effet, le pivot de la politique étrangère française est le rapprochement avec l’autre poids lourd du continent : l’Allemagne. Ainsi, de Gaulle tourne le dos aux « Anglo-Saxons ».
    On pourrait en effet s’étonner de l’intransigeance gaullienne vis-à-vis du Royaume-Uni, tout particulièrement. Pour de Gaulle, comme pour Churchill d’ailleurs, le Royaume-Uni n’avait fait que son devoir en 1940, et il n’existait pas de « dette » française envers Londres liée à la Seconde Guerre mondiale. De Gaulle désapprouvait les relations privilégiées rapprochant le Royaume-Uni des États-Unis depuis la guerre, ainsi que la préférence économique impériale qui jouait entre celle-ci et les États du Commonwealth, rendant ainsi difficile son admission au sein de l’Europe. Aussi l’entrée d’un tel « cheval de Troie américain » au sein de l’Europe lui paraissait-elle non souhaitable. Les Britanniques attendront donc 1973 avant de rejoindre la communauté économique européenne (CEE

    • La position de De Gaulle face au monde communiste était sans ambiguïté : il était totalement anticommuniste. Il prône la normalisation des relations avec ces régimes « transitoires » aux yeux de l’Histoire de façon à jouer le rôle de pivot entre les deux blocs. La reconnaissance de la Chine communiste dès le 27 janvier 1964 va dans ce sens.
      Les relations entre de Gaulle et les États-Unis sont assurément les plus épicées. Malgré quelques tensions vives, de Gaulle sera toujours au rendez-vous en cas de « vrai » coup dur : Berlin ou Cuba, notamment. En revanche, dès que les Américains entament le processus d’escalade, de Gaulle prend publiquement ses distances, notamment par son discours du 1er septembre 1966 à Phnom Penh vilipendant l’attitude américaine au Viêt Nam, théâtre d’opération que la France connaissait fort bien86.
      La notion gaullienne d’ « une certaine idée de la France » se manifeste surtout en politique étrangère. De Gaulle puise une force dans sa connaissance de l’Histoire de France, qu’il a d’ailleurs enseignée à Saint-Cyr. Selon lui, le poids de cette Histoire donne à la France une position particulière dans le concert des nations. Convaincu que les relations internationales reposent avant tout sur les réalités nationales et les rapports entre États, il surnomme l’ONU « le machin » et refuse que la France participe au financement des opérations menées par les « casques bleus » contre la sécession katangaise au Congo ex-belge. Passablement irrité par l’attitude du Nigeria lors de l’explosion de Gerboise bleue, le troisième essai nucléaire français, en 1960, et souhaitant le « morcellement » de ce pays, comme il le raconte à son conseiller aux affaires africaines Jacques Foccart, de Gaulle soutient la sécession du Biafra en 1967-68, qui fait de un à deux millions de morts.
      En Afrique francophone, il ne prend pas position face aux coups d’État qui se succèdent, mais apporte son soutien aux régimes en place quand il le juge nécessaire, faisant intervenir les troupes françaises au Gabon (1964) et au Tchad (1968).

  6. Parcours politique pendant la IVe République:

    Le 16 juin 1946, de Gaulle expose sa vision de l’organisation politique d’un État démocratique fort à Bayeux, en Normandie, dans un discours resté célèbre ; mais il n’est pas suivi. Il inaugure alors sa fameuse « traversée du désert » jusqu’en 1958, date de son retour au pouvoir.
    Fondation du RPF.
    En 1947, il fonde un mouvement politique, le Rassemblement du peuple français (RPF), afin de transformer la scène politique française, de lutter contre le régime « exclusif » des partis, de s’opposer à l’avancée du communisme et de promouvoir une nouvelle réforme constitutionnelle privilégiant le pouvoir exécutif. Il propose également une troisième voie économique (l’association capital-travail). Le RPF reprend également les thèmes de la droite la plus traditionnelle : ultra-conservatisme colonial (il critique jusqu’à la construction de lycées d’enseignement général à Madagascar), anticommunisme virulent (exploitant les inquiétudes sur l’avancée du communisme dans l’Union française et en Indochine) et même, au moins jusqu’en 1950, la clémence à l’égard de Philippe Pétain. Toutefois, les déclarations du colonel Rémy réhabilitant le rôle du maréchal Pétain seront immédiatement désavouées par le général de Gaulle, mais pas l’initiative de Terrenoire, demandant son amnistie. Il est vrai, comme le rappelle l’historien René Rémond (dans Les Droites en France), que c’est au nom de la réconciliation nationale qu’en 1949 et 1950, le même général de Gaulle plaidait pour l’élargissement du « vieillard de quatre-vingt-quinze ans ».
    Le parti rallie des résistants (dont Jacques Chaban-Delmas) mais aussi des notables comme Édouard Frédéric-Dupont ou Edmond Barrachin (qui fut, dans les années 1930, directeur du comité central du Parti social français). D’anciens pétainistes et même d’anciens collaborateurs parviennent à s’y faire admettre, notamment dans les sections d’Indochine et d’Algérie, dans le service d’ordre, dans les rangs des syndicats ouvriers proches du R.P.F. et parmi les maires élus en 1947. Certains polémistes du parti, notamment Jean Nocher, déploient une extrême agressivité verbale. Pour ces raisons, l’historien Henry Rousso (dans Le Syndrome de Vichy) discerne au RPF « des tendances pro-pétainistes, soit qu’elles aient été envoûtées par la magie du verbe maréchaliste, soit qu’elles aient été convaincues de son impact dans l’opinion ». René Rémond (Les Droites en France) préfère rapprocher le RPF de la lignée du bonapartisme et du boulangisme, tout en observant que le RPF est, dans l’histoire du gaullisme, l’épisode le moins éloigné de « ce qu’en France on a l’habitude de qualifier de fascisme ».
    Après un grand succès en 1947-1948 (35 % des suffrages aux municipales de 1947, 42 % des sénateurs élus en 1948), le RPF décline de 1949 à 1951. La gestion efficace des événements sociaux de l’automne 1947 par le gouvernement de la troisième force a affaibli le mouvement gaulliste. Le recours à de Gaulle semble alors moins nécessaire pour les conservateurs, les modérés et le patronat. Dans l’opposition, le RPF est frappé d’un véritable ostracisme de la part des autres partis politiques, entretenu par le refus du général de Gaulle de se compromettre avec les autres partis. En 1951, le RPF obtient encore plus de 4 millions de voix (22,3 % des suffrages et 16,8 % des inscrits) et 117 députés.

    • Mise à l’écart du pouvoir
      Aux élections locales de 1953, le RPF perd la moitié de ses suffrages. Il entre alors en hibernation. Les élus gaullistes participeront encore avec le PCF à l’échec de la Communauté européenne de défense (CED) en 1954, avant la mise en sommeil définitive du RPF le13 septembre 1955.
      Suite à la défaite électorale de son parti, le général de Gaulle se retire à Colombey-les-Deux-Églises et rédige ses Mémoires de guerre. Les cinq années qui suivent sont surnommées « la traversée du désert », expression qui sera reprise pour désigner les périodes où d’autres personnalités politiques ou sportives se seront trouvées hors des feux de la rampe dans l’attente d’un retour en grâce.
      Retour au pouvoir en 1958.
      L’instabilité ministérielle, l’impuissance de la IVe République face à la question algérienne, déclenchée par une insurrection le1er novembre 1954, conduisent le régime à une crise grave. Des responsables politiques de tous bords en viennent à souhaiter le retour du Général.
      Le 13 mai 1958, un comité de vigilance appelle à manifester contre le FLN à Alger. Un comité de salut public est créé, à la tête duquel se trouve le général Massu, et composé notamment du général Salan. Ce dernier poussé par Léon Delbecque, lance son appel au retour du général de Gaulle « vive de Gaulle » du haut du Gouvernement général, devant la foule le 15 mai. L’insurrection prend de l’ampleur et risque de dégénérer en guerre civile. Le 19, le Général se dit « prêt à assumer les pouvoirs de la République67 ». Certains voient dans cette déclaration un soutien à l’armée et s’inquiètent. Il rassure et insiste sur la nécessité de l’union nationale et s’il se présente encore comme le recours, il ne donne officiellement aucune caution ni à l’armée ni à quiconque. Néanmoins, un plan d’action militaire, baptisé « Résurrection », a déjà été mis en place en cas d’échec des négociations politiques.
      Le 29 mai, le président de la République, René Coty, fait appel au « plus illustre des Français ». Charles de Gaulle accepte de former un gouvernement. Sous pression, l’Assemblée nationale l’investit le 1er juin, par 329 voix sur 553 votants. Le général de Gaulle devient ainsi le dernier président du Conseil de la IVe République. Les députés lui accordent la possibilité de gouverner par ordonnance pour une durée de six mois, et l’autorisent à mener à bien la réforme constitutionnelle du pays68.
      La nouvelle Constitution, élaborée au cours de l’été 1958, est très proche des propositions avancées à Bayeux, avec un exécutif fort. Le général de Gaulle accepte cependant que le Parlement ait plus de poids qu’il ne le souhaitait. En particulier, de Gaulle doit renoncer à l’élection du président de la république au suffrage universel (un élément central de son dispositif constitutionnel qu’il finira par imposer en 1962).
      La Constitution est adoptée par référendum le 28 septembre 1958, avec 79,2 % de « oui ». L’Empire l’approuve également, sauf la Guinée qui devient ainsi la première colonie française de l’Afrique sub-saharienne à obtenir son indépendance. Charles de Gaulle est élu par un large collège électoral, président de la République française et de la Communauté africaine et malgache, le 21 décembre, avec 78,51 % des suffrages. Il prend ses fonctions le 8 janvier 1959.
      Entre le moment de son entrée en fonctions comme président du Conseil et son élection à la présidence de la République, Charles de Gaulle a largement amorcé la politique qui marquera son passage au pouvoir : outre la volonté de doter la France d’une nouvelle Constitution, le Général se soucie de la politique européenne de la France (rencontre avec le chancelier Adenauer le 14 septembre), de l’indépendance du pays face aux États-Unis (mémorandum du 17 septembre adressé au président Eisenhower), de l’assainissement des finances publiques (mesures du 27 décembre) et du sort de l’Algérie (il refuse les choix des comités de salut public et appelle à la « Paix des Braves » en octobre).

    • Crise de l’Algérie
      À la suite des échecs de la IVe République en Indochine et en Algérie, une insurrection éclate à Alger et les putschistes civils et militaires organisent un Comité de salut public (en référence à celui de la Révolution française) le 13 mai 1958 pour maintenir l’Algérie française. Ils en appellent au retour du général de Gaulle. L’antenne d’Alger mise en place par le ministre de la Défense Jacques Chaban-Delmas dès 1957, dirigée par Lucien Neuwirth et Léon Delbecque a influencé les partisans de l’Algérie dans la république française. Comme l’a rapporté Olivier Guichard dans Avec de Gaulle (voir bibliographie), l’antenne d’Alger faisait surtout de la transmission : le travail d’influence était supervisé par les deux plus proches collaborateurs du général de Gaulle, Guichard lui-même et, pour les militaires, Jacques Foccart

      • Mise en place des réseaux français en Afrique
        C’est sous l’autorité de De Gaulle que les réseaux de ce que l’on appellera plus tard la Françafrique furent mis en place. À la tête d’une partie de son cabinet, issue de l’éphémère communauté française, Jacques Foccart maintien des liens étroits, non seulement de coopération, mais souvent de contrôle, avec les nouveaux pouvoirs des états africains ayant accédé à l’indépendance, notamment au moyen d’accords de coopération militaire et financiers mais aussi par l’action des services secrets. L’expression de “pré carré” est alors courante, et ces liens politiques et économiques assurent un soutien diplomatique dans la stratégie d’entre deux blocs de De Gaulle.

      • Président de la Ve République:

        En novembre 1958, les gaullistes remportent les élections législatives et obtiennent une confortable majorité. En décembre, de Gaulle est élu président de la République avec 78 % des voix au suffrage indirect par plus de 80 000 grands électeurs.
        Charles de Gaulle prend ses fonctions de président de la République le 8 janvier 1959, il succède à René Coty. Il engage de difficiles mesures pour revitaliser le pays, avec en particulier une dévaluation de 29 % et l’introduction du nouveau franc (valant 100 anciens francs), qui fait revenir les centimes disparus depuis 1945.
        Sur la scène internationale, refusant la domination des États-Unis comme de l’URSS, il défend une France indépendante, disposant de la force de frappe nucléaire. Il met en place également les débuts du programme spatial français. En tant que membre fondateur de la Communauté économique européenne (CEE), il pose son veto à l’entrée du Royaume-Uni.
        Le 6 février 1968, dans le stade olympique de Grenoble, il devient le second président français à ouvrir une cérémonie olympique, à l’occasion des Xe jeux olympiques d’hiver

      • Quatre années de conflit en Algérie:

        En ce qui concerne la guerre d’Algérie, de Gaulle suscita d’abord de grands espoirs parmi les Français d’Algérie, auxquels il déclara à Alger le 4 juin 1958 : « Je vous ai compris ». Ce jour là, il se garda de rien leur promettre de précis, lors de ce discours, et ne reprit ni leur mot d’ordre d’« intégration » ni leur slogan « Algérie française ». Il proclame que « à partir d’aujourd’hui, la France considère que, dans toute l’Algérie, il n’y a qu’une seule catégorie d’habitants : il n’y a que des Français à part entière ». Ce n’est qu’à Mostaganem, le 6 juin, qu’il prononça les mots : « Vive l’Algérie française »72, exception davantage révélatrice d’un désaccord que d’une adhésion, pour René Rémond73.
        Mais il adopta aussi quelques mesures libérales en direction des insurgés algériens : « paix des braves » proposée au FLN en octobre 1958, grâces accordées à plusieurs rebelles dont Yacef Saadi, condamné à mort comme ancien dirigeant du FLN pendant la bataille d’Alger, interdiction officielle formelle des actes de torture. C’est également sous de Gaulle que les femmes musulmanes d’Algérie obtinrent le droit de vote, que l’on vit les musulmans pouvoir enfin voter à égalité avec les Européens (de ce fait, dès avant l’indépendance en 1962, une majorité des maires d’Algérie sont eux-mêmes des musulmans), ou que fut nommé le premier préfet musulman d’Algérie (Mahdi Belhaddad à Constantine). De Gaulle annonça en personne la mise en œuvre du plan de Constantine, dans cette ville, en septembre 1958 : ce plan prévoyait, sur cinq ans, la redistribution de 250 000 ha de terres, la construction de 200 000 logements et la création de 400 000 emplois74.
        Il laissa son Premier ministre, Michel Debré, vilipender comme « manœuvre communiste » le rapport accablant établi par le jeune Michel Rocard, et qui dénonçait l’entassement inhumain de deux millions de personnes civiles dans des « camps de regroupement ». Dès 1959, de Gaulle en revint aussi à une solution classique de répression militaire. À l’été 1959, l’opération « Jumelles », dite plan Challe, porta au FLN ses coups les plus rudes à travers tout le pays. Certes, de Gaulle réalisa rapidement qu’il n’était pas possible de résoudre le conflit par une simple victoire militaire, et à l’automne 1959 il commença à s’orienter vers une solution conduisant inéluctablement à l’indépendance de l’Algérie. Mais jusqu’à l’hiver 1961/62, il choisit tout de même de poursuivre la guerre, au prix de nombreuses victimes et, selon l’historien Rémi Kauffer, d’un accroissement de l’usage de la torture. Jusqu’à la fin de 1961, la lutte contre le FLN est menée avec autant de vigueur, et même davantage, qu’avant. Selon Constantin Melnik, conseiller spécial de Michel Debré chargé de coordonner les services secrets, il y eut environ 500 assassinats politiques entre 1958 et 1961.

        • Il reste difficile de savoir quand de Gaulle comprit que l’indépendance était la seule solution pour sortir d’un conflit coûteux en hommes, en argent et en prestige international. D’autant plus qu’il perd le soutien de proches et d’anciens combattants luttant pour l’Algérie française. Edouard Lebas, à cet effet, écrit le 17 mars 1963 dans Combat : « Nous vivons depuis mai 1958 sur la plus grande duperie de l’histoire et depuis octobre 1962 sur la plus grande imposture. La cause du mal c’est la volonté tenace, bien que supérieurement camouflée, du Général de Gaulle. Il faut donc dénoncer à la masse, sans subterfuges et sans faux-fuyants, le responsable du mal dont meurent la République et la Liberté »75. En 1961, De Gaulle fit encore rédiger par Alain Peyrefitte un plan de partition de l’Algérie, sans doute en fait pour faire pression sur le FLN. Au même Alain Peyrefitte, il expliquait dès 1959 que « l’intégration » de l’Algérie à la France, défendue par les partisans de l’Algérie française, était une utopie : deux pays culturellement si éloignés et présentant un tel écart de niveau de vie n’avaient pas vocation à en former un seul. Sans compter qu’au vu de l’accroissement démographique des musulmans, ce serait ouvrir la porte à leur immigration massive en métropole, dépassant de fort loin la simple venue traditionnelle de populations étrangères appelées à se fondre dans le creuset français: « Mon village deviendrait Colombey-les-Deux-Mosquées ! »76.
          Dès le 16 septembre 1959, de Gaulle parle de « l’autodétermination » de l’Algérie. En janvier 1960, le limogeage du général Jacques Massu, qui avait critiqué sa politique, provoque la rupture avec les Français d’Algérie et l’érection de barricades au centre d’Alger. Malgré ce climat insurrectionnel, de Gaulle abroge définitivement, par une ordonnance du 4 juin 1960, la peine de déportation77. En janvier 1961, un référendum valide cependant massivement sa politique des deux côtés de la Méditerranée.
          Avec l’armée de conscription, il fait échec au putsch des généraux à Alger en avril 1961. Quatre jours suffisent à mettre en déroute le « quarteron de généraux à la retraite » stigmatisés dans un de ses plus célèbres discours. Cette attitude provoqua de fortes résistances dans certains groupes nationalistes et de Gaulle fut obligé de réprimer des soulèvements de pieds-noirs en Algérie. Il fut alors la cible d’organisations terroristes telles que l’Organisation armée secrète (OAS), qui le surnommait « la Grande Zohra ». La métropole devint alors l’objet de plusieurs vagues d’attentats commis par l’OAS.
          Dans la nuit du 17 au 18 octobre 1961, au lendemain de l’assassinat de policiers par des militants du FLN, une manifestation, interdite par les autorités françaises, fut organisée par le FLN. Les manifestants protestaient contre le couvre-feu imposé en métropole aux ressortissants d’Afrique du Nord. Cette manifestation fut férocement réprimée. Le préfet de police Maurice Papon couvrit ses policiers et le gouvernement l’ensemble de ses fonctionnaires. Selon le rapport de l’avocat général Jean Geromini, remis le 5 mai 1999, il y aurait eu au moins 48 noyés pendant la nuit du 17 au 18 octobre, sans compter les personnes décédées des suites de leurs blessures ou de leurs conditions d’internement. Selon l’historien et éditorialiste Alain-Gérard Slama et Linda Amiri (laquelle a dépouillé les archives de la préfecture de police), le chiffre total est de l’ordre d’une centaine de victimes.

    • Référendum du 27 avril 1969

      Dans un référendum portant sur le transfert de certains pouvoirs aux régions et la fusion du Sénat avec le Conseil économique et social, de Gaulle proposait d’introduire des représentants des organisations professionnelles et syndicales au sein des conseils régionaux. Mettant tout son poids dans le référendum, il annonça à l’avance son intention de démissionner en cas de victoire du « non ». Celui-ci, auquel s’était rallié Valéry Giscard d’Estaing, l’emporta par 52,41 % le 27 avril 1969. Quelques minutes après minuit, le 28 avril 1969, un communiqué laconique tombe de Colombey : « Je cesse d’exercer mes fonctions de président de la République. Cette décision prend effet aujourd’hui à midi. »

  7. Le capitaine Sonogo,pour meconnaissance sans nul doute de l´histoire,a omis que le Géneral DE GAULLES,ne s´est pas seulement limité á l´appel du 18 juin depuis londres,mais a organisé la resistance avec les moyens de bord dont il disposait,et dont le plus incontournable á savoir les hommes.Capitaine,ni la qmie est l´allemagne,et ni le Mali est la france.Au lieu de rester cloitrer entre quattre murs á kati,liberer le mali,pour tenir doit au titre general non de gaulles,mais soundiata.L´unique service que vous pouvez rendre á ce pays que nous aimons nous mauritaniens,serait de disparaitre et á jamais de l´histoire du mali,que vous déshonorez,pour remettre á sa juste place la belle épopée du royaume du mandingue,que nous avions apprise dans nos écoles.

  8. Seconde Guerre mondiale:

    Lorsque la guerre éclate, Charles de Gaulle est toujours colonel, commandant le 507e régiment de chars de combat (RCC), à Metz. En janvier 1940, il envoie à quatre-vingts personnalités, dont Léon Blum et Paul Reynaud, ainsi qu’aux généraux Maurice Gamelin et Maxime Weygand, un mémorandum fondé sur les opérations de Pologne. Intitulé L’Avènement de la force mécanique, le texte insiste sur la nécessité d’allier le char et l’aviation.
    Trois jours avant l’offensive allemande du 10 mai 1940, qui conduit à une percée rapide du front français, le colonel de Gaulle est averti de la décision du commandement de lui confier la 4e DCR, la plus puissante des grandes unités blindées de l’armée française (364 blindés44) dont il prend effectivement le commandement le 11 mai.
    Le 15 mai, il reçoit la mission de retarder l’ennemi dans la région de Laon afin de gagner des délais nécessaires à la mise en place de la 6e armée chargée de barrer la route de Paris. Mais sa division blindée n’est encore qu’en cours de constitution, ses unités n’ayant jamais opéré ensemble. Il dirige pourtant avec cette unité une contre-attaque vers Montcornet, au nord-est de Laon. C’est l’une des seules qui parvient à repousser momentanément les troupes allemandes. Prévoyant la défaite rapide de l’armée française sous l’offensive allemande, les civils et les militaires désarmés sur les routes, il affirme que c’est durant la journée du 16 mai que « ce qu ‘il a pu faire, par la suite, c’est ce jour-là qu'[il] l’a résolu. ». N’ayant reçu qu’une partie des unités de la 4e DCR, le colonel de Gaulle lance une première attaque avec 80 chars pour tenter de couper les lignes de communication des divisions blindées allemandes le 17 mai. Après avoir atteint ses objectifs dont la ville de Montcornet, la 4e DCR, n’étant pas appuyée, est contrainte de se replier face à l’intervention de renforts ennemis. Les autres unités de la 4e DCR ayant rejoint, une nouvelle attaque peut être lancée avec 150 chars qui, après avoir permis d’atteindre les premiers objectifs, est arrêtée par l’intervention de l’aviation d’assaut et de l’artillerie allemandes.
    Le 25 mai 1940, il est nommé général de brigade à titre temporaire. Cette nomination suscite la satisfaction de Charles Maurras dans l’Action française47,48,Note 12.
    Trois jours plus tard, le 28 mai, il attaque à deux reprises pour détruire une poche que l’ennemi a conquise au sud de la Somme, à hauteur d’Abbeville. Malgré un déplacement préalable de 200 km qui a lourdement éprouvé le matériel de la 4e DCR, l’opération est un succès[réf. nécessaire]. Elle permet de faire plus de 400 prisonniers et de résorber toute la poche à l’exception d’Abbeville, en raison de la supériorité en nombre et en artillerie de l’adversaire. Celui-ci ne peut franchir la Somme que plus tard au nord d’Abbeville, mais une deuxième attaque ne permet pas à la 4e DCR de prendre la ville.
    Commentant le comportement militaire de de Gaulle sur le terrain, l’historien Henri de Wailly avance que celui-ci, loin d’avoir été particulièrement brillant, a montré dans la bataille « les mêmes faiblesses et les mêmes incompétences » que les autres dirigeants militaires49.
    Le 6 juin, le général de Gaulle est convoqué d’urgence à Paris par Paul Reynaud, président du Conseil, pour occuper un poste ministériel dans son gouvernement, celui de sous-secrétaire d’État à la Guerre et à la Défense nationale. Charles de Gaulle sort alors de la hiérarchie militaire.

    • Le 6 juin, le général de Gaulle est convoqué d’urgence à Paris par Paul Reynaud, président du Conseil, pour occuper un poste ministériel dans son gouvernement, celui de sous-secrétaire d’État à la Guerre et à la Défense nationale. Charles de Gaulle sort alors de la hiérarchie militaire. Il a pour mission de coordonner l’action avec le Royaume-Uni pour la poursuite du combat. Le 9 juin, il rencontre Churchill qu’il tente en vain de convaincre d’engager davantage de forces, y compris aériennes, dans la bataille. Le 10 juin, De Gaulle quitte Paris qui est déclarée ville ouverte. Il rejoint alors Orléans, Briare et Tours. C’est le moment des ultimes réunions du Comité suprême interallié où Churchill, lors de la conférence de Briare à laquelle de Gaulle participe, tente de convaincre le gouvernement français de continuer la guerre. Le 16 juin, il est en mission à Londres. Il y dicte au téléphone la note de Jean Monnet à Paul Reynaud, intitulée Anglo-French Unity, et qui évoque une possible union franco-britannique. De retour de mission, à Bordeaux, il apprend la démission du président du Conseil, Paul Reynaud, son remplacement par le maréchal Pétain et la demande d’armistice. Le même jour, le général Weygand alors chef d’état-major de l’Armée est nommé ministre de la Défense nationale. Le transfert des pouvoirs au maréchal Pétain n’ayant lieu que le lendemain, de Gaulle est encore membre du gouvernement et court alors peu de risque50. Après maintes hésitations selon l’officier de liaison le général britannique Edward Spears51, il a l’intention de regagner Londres. Il rencontre Paul Reynaud pour lui faire part de son projet. Ce dernier lui fait remettre par son ex-directeur de cabinet Jean Laurent 100 000 francs prélevés sur les fonds secrets pour sa logistique à Londres. Le 17 juin, accompagnant Spears qui n’a pas réussi à convaincre Reynaud et Georges Mandel de rejoindre Londres, il s’envole à Londres avec son aide de camp Geoffroy Chodron de Courcel dans le de Havilland Flamingo (en), son avion de la veille que Churchill a laissé à sa disposition.

    • Appel du 18 juin 1940:

      Le 18 juin 1940, de Gaulle se prépare à parler au peuple français via Radio Londres de la BBC. Ce jour-là, il appelle les Français à la résistance depuis sa retraite en Angleterre. En France, l’Appel du 18 juin peut être entendu à 19 heures. Depuis ce jour, ce texte demeure l’une des plus célèbres allocutions de l’Histoire de France. Aucun enregistrement n’a été conservé, contrairement au discours du 22 juin 1940, que l’on confond parfois avec le véritable appel.
      Le gouvernement britannique avait au préalable proposé au ministre français de l’Intérieur Georges Mandel de passer au Royaume-Uni et de lancer lui-même un appel. Par ses avertissements répétés contre les menaces du IIIe Reich (et en opposition à ce sujet avec son ami le président du Conseil Léon Blum), Mandel s’était signalé comme un homme d’État et de caractère. Tout au long de la journée du 18 juin, le conseil des ministres britannique discute du texte de De Gaulle. Le cabinet britannique tente de s’y opposer, mais Winston Churchill le soutient54. Les anciens Munichois, derrière le ministre des Affaires étrangères lord Halifax, veulent encore ménager le gouvernement Pétain et attendre de voir s’il va effectivement signer l’Armistice. Winston Churchill, vieux partisan de la fermeté contre Hitleret de la poursuite de la lutte, doit mettre son autorité dans la balance. De Gaulle peut finalement prononcer son texte, mais doit accepter d’en modifier les deux premières lignes55dans un sens moins dur pour le gouvernement français. Cette modification longtemps occultée disparait dans le texte transmis à la presse, puis dans les Mémoires de De Gaulle.
      Le 19 juin, Weygand, supérieur hiérarchique de De Gaulle, lui ordonne de revenir de Londres, ignorant l’invitation à poursuivre le combat que ce dernier lui adresse56,57. Peu après, de Gaulle est rétrogradé au rang de colonel par son ministre qui convoque successivement deux tribunaux militaires, le premier n’ayant prononcé qu’une peine symbolique. Le second condamne à mort le chef de la France Libre, le 2 août 1940.

      • Texte de l’appel du 18 juin:

        “Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement.

        Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser le combat.

        Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l’ennemi.

        Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.

        Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !

        Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

        Car la France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limites l’immense industrie des Etats-Unis.

        Cette guerre n’est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.

        Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi.

        Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.

        Demain, comme aujourd’hui, je parlerai à la Radio de Londres.”

  9. Non “capi d’eau douce” n’est pas le grand Charles qui le veut. Dans l’histoire il n’y a qu’un seul et l’unique Le général Charles de Gaulle de la France libre, étalon de liberté de démocratie, de la paix, de l’honneur, de la résistance et de la naissance de la république.Pour rafraichir votre petite mémoire de moineau voilà ci dessous qui est cet homme. A toi de te mirer.

    Charles de Gaulle, né le 22 novembre 1890 à Lille dans le Nord, mort le9 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Églises en Haute-Marne, est un général, écrivain et homme d’État français.
    Après son départ pour Londres en juin 1940, il devient le chef de la France librequi résiste face au Régime de Vichy, et à l’occupation allemande et italienne de la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Président du Gouvernement provisoire de la République française de 1944 à 1946, dernier président du Conseil des ministres de 1958 à 1959, il est l’instigateur de la fondation de la Ve République, dont il est le premier président de 1959 à 1969.
    Origines familiales
    La famille paternelle de Gaulle était de petite noblesse parlementaire parisienne. Elle était liée par plusieurs mariages à sa famille maternelle (les Maillot).
    D’après les travaux généalogiques du grand-père paternel et du père du général de Gaulle, Julien et Henri de Gaulle, la famille de Gaulle pourrait se rattacher à une très ancienne famille de noblesse d’épée française, inconnue cependant des nobiliaires français1. L’ancêtre le plus ancien du général de Gaulle pourrait ainsi être Richard de Gaulle, écuyer du roi Philippe Auguste qui le dota d’un fief à Elbeuf-en-Bray, en Normandie, en 1210. On trouve trace vers 1420 d’un Jehan de Gaulle qui, après le désastre d’Azincourt, résista pendant près de deux ans aux Anglais à Vire, dans l’ouest de la Normandie, et qui se serait ensuite exilé enBourgogne2.
    Aux XVI e et XVII e siècles, on retrouve trace de « capitaines-châtelains » de Gaulle à Cuisery dans le sud de la Bourgogne. Gaspard de Gaulle, qualifié par le roi Charles IX de « chevalier », fut délégué du bailliage de Chalon-sur-Saône aux états généraux de Blois en 1576. Ces de Gaulle se seraient ensuite installés en Champagne où on retrouve leur trace à Châlons-en-Champagne aux XVII e et XVIII e siècles, exerçant des charges de justice et ils se seraient intégrés à la noblesse de robe.
    La famille s’installa enfin à Paris vers le milieu du XVIII e siècle. L’arrière-arrière-grand-père du général de Gaulle, Jean-Baptiste de Gaulle (1720-1797) était procureur auprès du Parlement de Paris. Il est le père d’un autre Jean-Baptiste de Gaulle (1759-1832), cité dans les généalogies comme avocat au Parlement de Paris qui comparut devant le Tribunal révolutionnaire pendant la Terreur mais réussit à éviter la guillotine3. Les de Gaulle résidaient depuis près de cent cinquante ans à Paris quand Charles de Gaulle naquit en 1890.
    La famille maternelle de Charles de Gaulle, les Maillot, était originaire des Flandres françaises. C’est du côté de cette famille maternelle que le général de Gaulle avait des ancêtres irlandais (les Mac Cartan4, Jacobites réfugiés en France après la Glorieuse Révolution), écossais (les Fleming), et allemands (les Kolb, duduché de Bade)5. Le grand-père maternel du général de Gaulle était un industriellillois.
    Bien que la famille de Gaulle vécût à Paris, la mère du général de Gaulle se rendit dans sa famille à Lille pour donner naissance à son fils, en accord avec la tradition familiale de la famille Maillot

    • Éducation et famille]
      Issu d’une famille catholique résidant à Paris au 15 de l’avenue de Breteuil, Charles André Joseph Pierre-Marie de Gaulle est le fils de Jeanne Maillot et d’Henri, professeur de lettres, d’histoire et de mathématiques au collège de l’Immaculée-Conception de Paris, dirigé par les Jésuites.
      Charles de Gaulle a trois frères et une sœur :
       Xavier de Gaulle (1887-1955), prisonnier de guerre puis résistant pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est notamment le père deGeneviève de Gaulle-Anthonioz ;
       Marie-Agnès de Gaulle (1889-1982), nommée à titre honorifique colonel dans l’armée russe en 1950[réf. nécessaire] ;
       Jacques de Gaulle (1893-1946), handicapé en 1926 suite à une encéphalite, père de quatre fils : François (père blanc), Bernard (27 août 1923), Jean et Pierre (13 août 1926) ;
       Pierre de Gaulle (1897-1959), résistant, homme politique et administrateur de sociétés.
      Très tôt, grâce à son père, Charles découvre les œuvres de Maurice Barrès, Henri Bergson et Charles Péguy. Son père se dit monarchiste de regret et lit L’Action française, mais croit en l’innocence de Dreyfus. Sa mère est davantage passionnée de politique : dès la première page des Mémoires de guerre, Charles de Gaulle rend hommage à sa mère admirée, « qui portait à la patrie une passion intransigeante à l’égal de sa piété religieuse ».
      Ascendance de Charles de Gaulle

      Charles de Gaulle fait une partie de ses études primaires à l’école des Frères des écoles chrétiennes de la paroisse Saint-Thomas-d’Aquin. Il a son père comme enseignant. Lors de la crise politico-religieuse résultant des lois de 1901 et 1904, Charles de Gaulle est inscrit pour poursuivre ses études chez les jésuites français en Belgique au collège du Sacré-Cœur installé au château d’Antoing7, vivant ainsi sa première expérience d’exil.
      Il a quinze ans quand, en 1905, il rédige un récit dans lequel il se décrit en « général de Gaulle » sauvant la France, témoignage d’une ambition nationale précoce8. Plus tard, il expliquera à son aide de camp Claude Guy avoir eu dès son adolescence la conviction qu’il serait un jour à la tête de l’État9,Note 3.
      Entré 119e sur 221 à l’École militaire de Saint-Cyr en 1908, après avoir suivi une année de préparation au collège Stanislas10 à Paris, il en sort diplômé en 1912, se classant à la 13e placeNote 4, et rejoint l’infanterie. Il choisit d’être affecté au 33e régiment d’infanterie à Arras et se retrouve sous les ordres du colonel Pétain.

      • Première Guerre mondiale:

        Lieutenant depuis le 1er octobre 1913, il est nommé capitaine en janvier 1915. Dès son premier combat à Dinant le 15 août 1914, il est touché à la jambe (« fracture du péroné par balles avec éclats dans l’articulation »)13. Il rejoint ensuite le 33e RI sur le front de Champagne pour commander la 7e compagnie. Il est à nouveau blessé le 10 mars 1915, à la main gauche, lors de la bataille de la Somme. Décidé à en découdre, il désobéit à ses supérieurs en ordonnant de tirer sur les tranchées ennemies. Cet acte lui vaut d’être relevé huit jours de ses fonctions. Officier tatillon, volontiers cassant, son intelligence et son courage face au feu le distinguent au point que le commandant du 33e RI lui offre d’être son adjoint14.
        Le 2 mars 1916, son régiment est attaqué et presque décimé par l’ennemi en défendant le village de Douaumont, près de Verdun. Sa compagnie est anéantie au cours de ce combat et les survivants sont encerclés. Tentant alors une percée, la violence du combat l’oblige à sauter dans un trou d’obus pour se protéger, mais des Allemands le suivent et le blessent d’un coup de baïonnette à la cuisse gauche15. Capturé par les troupes allemandes, il est soigné et interné.
        Après une tentative d’évasion manquée, il est transféré au fort d’Ingolstadt, enBavière, un camp de représailles destiné aux officiers prisonniers remuants. Il y croise le futur général Georges Catroux, l’aviateur Roland Garros, le journaliste Rémy Roure, l’éditeur Berger-Levrault et le futur maréchal soviétique Mikhaïl Toukhatchevski. Un « lamentable exil », c’est en ces termes qu’il décrit à sa mère son sort de captif. Pour tromper l’ennui, de Gaulle organise pour ses compagnons de captivité des exposés magistraux sur l’état de la guerre en cours. Mais surtout, il tente de s’évader à cinq reprises, sans succès. Il est libéré après l’armistice du 11 novembre 1918 et retrouve les siens le mois suivant. De ces deux ans et demi de captivité, il garde un souvenir amer, estimant être un « revenant », un soldat inutile qui n’a servi à rien16. Toutefois, il reçoit la croix de chevalier de la Légion d’honneur, le 23 juillet 1919, et la croix de guerre 1914-1918 avec étoile de bronze12.

        Entre-deux-guerres : officier d’état major
        De la Pologne à l’école de guerre : officier conférencier
        Charles de Gaulle poursuit sa carrière militaire sous la protection de Pétain, dans un premier temps. De 1919 à 1921, il est envoyé en Pologne, qui vient juste d’accéder à l’indépendance. Sur place, il participe à la formation de la nouvelle armée polonaise luttant victorieusement contre l’Armée rouge. Il donne à nouveau des conférences et observe le retour à une guerre de mouvement liée aux circonstances.
        Charles de Gaulle épouse, le 7 avril 1921 dans l’église Notre-Dame de Calais, Yvonne Vendroux (1900-1979). Ils ont trois enfants :
         Philippe de Gaulle, né le 28 décembre 1921 à Paris, amiral puis sénateur ;
         Élisabeth de Gaulle, née le 15 mai 1924 à Paris ;
         Anne de Gaulle, née le 1er janvier 1928 à Trèves et décédée le 6 février 1948 à Colombey-les-Deux-Églises, née trisomique.
        À son retour, le capitaine de Gaulle est chargé de cours d’histoire à l’École de Saint-Cyr17, avant son admission à l’École supérieure de guerre en 1922. En conflit de doctrine avec ses supérieurs dont il conteste la vision stratégique trop liée à la planification défensive et compartimentée du terrain, mais bénéficiant de la protection du maréchal Pétain, il est mal noté, mais continue de se faire une réputation prometteuse.
        En 1924, le maréchal Pétain fit rectifier les notes jugées injustes infligées à son protégé.
        En 1925, il est détaché à l’état-major du maréchal Pétain, vice-président du Conseil supérieur de la Guerre. Celui-ci l’impose comme conférencier à l’école de guerre et lui demande de préparer la rédaction d’un ouvrage sur l’histoire du soldat. En 1927, en présence du maréchal Pétain, il présente à l’école de guerre trois conférences remarquées, respectivement intitulées : « L’action de guerre et le chef », « Du caractère », et enfin « Du prestige ».

        • Théoricien militaire :

          les chars et l’armée de métier
          Promu chef de bataillon le 25 septembre 1927, il part le mois suivant pour Trèves prendre le commandement du 19e bataillon de chasseurs à pied (BCP)19. Il y conduit un commandement énergique et continue ses conférences comme dans son poste suivant. En 1929, il est muté au Levant et passe deux ans à Beyrouth avec sa famille.
          Grâce à l’appui du maréchal Pétain, il est affecté en novembre 1931 au Secrétariat général de la défense nationale à Paris. Ce nouveau poste est capital, car c’est l’occasion de s’initier aux affaires de l’État20, puisqu’il est chargé en particulier de travailler au projet de loi militaire. Le 25 décembre 1933, il est promu lieutenant-colonel.
          C’est durant ces années que Charles de Gaulle développe ses théories militaires : il publie La Discorde chez l’ennemi (1924), Le Fil de l’épée (1932), Vers l’armée de métier (1934) et enfin La France et son armée (1938).
          Ce dernier livre, préparé d’abord en 1925 pour Philippe Pétain et auquel de Gaulle se consacra pendant deux ans, ne fut finalement pas retenu par le maréchal, qui l’ayant remanié confia le travail à un autre21. Ceci blessa de Gaulle qui dédia néanmoins au maréchal Pétain son ouvrage Le Fil de l’épée : « Car rien ne montre mieux que votre gloire, quelle vertu l’action peut tirer des lumières de la pensée ». En 1938, de Gaulle décida de publier sous son nom son texte et en avertit Pétain. Pour arranger les choses, le maréchal le reçut chez lui et lui proposa de rédiger une préface que de Gaulle ne reprit pas, d’où une brouille définitive entre les deux hommes qui ne se reverront fugitivement qu’en juin 194022.
          Dans son premier ouvrage, de Gaulle insiste sur la nécessité de l’unité du commandement et de la nation, donnant la primauté au politique sur le militaire. C’est selon lui à cause de ses divisions que l’Allemagne a perdu. En publiant la reprise de ses conférences sur le rôle du commandement, en 1932, dans Le Fil de l’épée il rappelle l’importance de la formation des chefs et le poids des circonstances. Si de Gaulle étudie l’importance de la défense statique au point d’écrire : « La fortification de son territoire est pour la France une nécessité permanente […] L’encouragement de l’esprit de résistance d’un peuple par l’existence de fortifications permanentes, la cristallisation, l’exaltation de ses énergies par la défense des places sont des faits que les politiques comme les militaires ont le devoir de reconnaître dans le passé et de préparer dans l’avenir », il n’en est pas moins sensible aux idées du général Jean-Baptiste Eugène Estienne sur la nécessité d’un corps de blindés23, alliant le feu et le mouvement, capable d’initiatives et d’offensives hardies. Sur ce point il entre de plus en plus en opposition avec les doctrines officielles, en particulier celles de Pétain.
          Dans son ouvrage Vers l’Armée de métier, il développe cette question de fond qui nécessite la création d’une armée professionnelle aux côtés de la conscription. Il devient alors le promoteur de la création d’unités blindées autonomes non liées à l’infanterie. Cependant, cette idée rencontre peu d’échos favorables, à l’exception notable de Paul Reynaud, député de centre-droit, ou de Philippe Serre.
          À l’étranger, en revanche, l’idée du général Jean-Baptiste Eugène Estienne d’employer des blindés dans une « percée motorisée » reprise par de Gaulle a déjà suscité la plus grande attention (Heinz Guderian, Liddell Hart).

          • Vers l’armée de métier n’a en France qu’un bref succès de curiosité, mais confirme dans ses conceptions le général Guderian, créateur de la force mécanique allemande.
            En revanche, contrairement à son influent aîné le colonel Émile Mayer, de Gaulle, attaché à la professionnalisation de l’armée de terre, ne perçoit pas l’importance de l’aviation à laquelle il n’attribue qu’un rôle secondaire : « les troupes à terre recevront de l’aviation une aide précieuse quant à leur camouflage. Les fumées épandues sur le sol du haut des airs cachent en quelques minutes de vastes surfaces du sol tandis que le bruit des machines volantes couvre celui des moteurs chenillés ». Il faudra attendre l’édition de 1944 où il fera ajouter une phrase : « Mais surtout en frappant elle-même à vue directe et profondément, l’aviation devient par excellence l’arme dont les effets foudroyants se combinent le mieux avec les vertus de rupture et d’exploitation de grandes unités mécaniques ».
            À Paris, de Gaulle fréquente diverses personnalités autour du colonel Émile Mayer, retraité très ouvert, favorable à une réforme de la stratégie : l’état-major ne doit pas se contenter d’une stratégie défensive derrière la ligne Maginot. Cependant, ni l’un ni l’autre ne sont écoutés. Partant des idées du général Fuller et du critique militaire britannique Liddell Hart, Charles de Gaulle défend une guerre de mouvement menée par des soldats de métier, et appuyée par des blindés.
            En revanche, en Allemagne, les théories de Charles de Gaulle sont suivies avec intérêt en haut lieu, Albert Speer rapportant notamment qu’Adolf Hitler avait lu à plusieurs reprises le livre de De Gaulle et qu’il affirmait avoir beaucoup appris grâce à lui.

  10. …”Notre pays doit se libérer”…

    Bravoooooooooo! Après 8 mois d’occupation, seul un Sanogo pouvait faire une pareille découverte! 😀 😀 😀

    Et l’attardé mental qui a écrit cet article appelle même ça une REVELATION (“Une révélation faites par le capitaine Amadou Haya Sanogo):-D 😀 😀 😀 😀

    S’il y a une chose qu’on ne peut retirer ni à sanogo, ni à certains de nos journaliste, c’est de faire marrer leurs auditoires respectifs!

    C’est mieux que rien!

  11. Où sont partis les 52 generaux de salon nommes en 3 ans par ATT? Je jure que j’en connais qui etaient deja retraités et qui ne pouvaient meme pas marcher au moment de leur nominations.

    • Le problème Yromi, c’est justement qu’on WAIT depuis 8 mois, et qu’on a toujours rien SEE! 😀 😀 😀

      Au fait, quand tu te réveilleras, penses à prendre des vitamines!

  12. SAIDI C TOI UN IDIOT ET UN IGNORANT, CAR TU CONNAIS PAS LA REALITE DE TON PAYS.
    ATT EST PARTIR IL Y A 8 MOIS,MAIS ATT A LAISSE QLQ DURAN 20 ANS.
    DONC ALLER LIRE BIEN L’HISTOIRE DE TON PAYS.
    SI IL C COMPARE A de GAULE, IL C COMPARE A UN DIABLE? OU BIEN DE GAULE N’EST ETE PAS UN HUMAINE?
    LA COMMUNAUTE INTERNATION EST MEME DESU DE VOTRE ADMINISTRATION DE 20 ans AVEC UN AID AMERICAN DE UN MILLION DE DOLLAR PAR AN POUR BUDGET MILITAIRE ET TROUVE QUE MEME UN CHAR DE GUERRE VOUS N PAS.
    QUELLE HONTE POUR LE MALI

  13. L’editorial d’un vrai idiot
    il ose se comparer a Degaule.
    ATT ceci Att cela je veux bien ,.
    Mais maintenant que ATT est parti bientot 8 mois qu’a t’il fait lui le nouveau chef de cette armee de la honte pour liberer le Nord

    (Rien !!) Memme pas un coup de feu ils ont perdiu Gao Kidal Tombouctou Douentza et plusieurs villes secondaires.

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